† Hogwarts Decadence †
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 open your heart. { A & C }

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R. A. Abygaël Barrons

R. A. Abygaël Barrons
ANIMAGUS.WOLF
Stranger in the night.

♣ Credit : (c) Lsi icon (c) pepermint
♣ Parchemins Enregistrés : 276
♣ Where are you ? : Just here.
♣ Sortilège ‒ Potion Fétiche : Specialis Revelio • Philtre de mort
♣ Character Age : 18 years


« BEHIND THE MASK »
● Profession: Etudiante - 5e année Serpentard
● Appartenance: – Myself
● Carnet Relationnel:

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MessageSujet: open your heart. { A & C }   open your heart. { A & C } Icon_minitimeDim 8 Aoû - 13:18

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Abby & Tom.

SUITE DU SUJET.
♣ → at the end with you.

Flash.
La bibliothèque du Manoir Barrons, la silhouette sombre s'avance entre les rangées. Et la jeune fille recule, recule, tremblante de peur. Puis il y a un rire, un rire moqueur, comme sortis des plus terribles cauchemars. Et Galen pose sur elle son regard noir, plein de haine. Meurs, maudite princesse. susurre-t-il silencieusement.
Flash.
Laisse moi, laisse moi, je ne veux plus de toi je n'en peux plus laisse moi prendre mes enfants! Jamais. Laisse moi m'en aller je ne veux pas les abandonner! Trop tard. Ses lèvres effleurent le front de la petite fille qui ne comprend pas, qui ne comprend rien. Mais une larme coule. Galen darde sur elle un nouveau regard plein de haine, de rage. Le flash vert éblouit tout le monde, son corps tombe sur la table de verre qui se brise en des milliers d'éclats. Il l'a tuée. La première fois que parle la voix.
Le soleil brille si fort, ses yeux piquent. Elle regarde les deux jeunes garçons jouer, de loin. Elle sert sa poupée contre elle, et se tait, murée dans un profond silence. Une femme aux cheveux bruns vient près d'elle. Elles se regardent, et la femme comprend. Ne répète pas mes erreurs… souffle-t-elle. La petite fille acquiesce. Et pourtant, elle a répété chacune de ses erreurs…
Un loup gris approche du garçon aux yeux de glace, très lentement. Le crépuscule est en train de faire place à la nuit noire. L'animal frotte son museau humide contre la main glacée de l'enfant. Sa main caresse sa tête, puis son oreille. Le loup se frotte contre sa hanche, avant de disparaître lorsque les pas de Galen se rapprochent. Ils échangent un regard, le garçon comprend qu'il doit garder le silence.
La petite fille tombe dans l'herbe gelée, son jumeau la regarde de haut, un air mauvais sur le visage. Meurs, meurs, je ne veux plus te voir, je ne supporte plus de croiser ton regard! Meurs, meurs, princesse je te hais! Une servante arrive à cet instant. Sauvée, une fois de plus.
Tu ne peux pas fermer les yeux sans le voir, encore et encore.

Mes paupières papillonnèrent doucement dans la pénombre. Une douce chaleur se diffusait dans mon corps, et j'ignorais où nous pouvions bien être. J'inspirais une goulée d'air. Plus à l'extérieur, l'endroit était…Chaud. Et avait l'odeur de…Mon corps entier se crispa. J'étais dans sa chambre. J'étais forcément dans sa chambre! Comment y étais-je arrivé…Je refermais les yeux. Les derniers instant étaient floues. Floues…Un coup, un nouveau, une vague de plaisir, mon corps qui craque et tombe…Pas assez de conscience pour sentir la terre humide dans mon dos. Pas assez de conscience pour…Savoir comment je m'étais retrouvée ainsi, à demi vêtue dans le lit du garçon que j'aurais du quitter dés la fin de notre ébat. Je t'avais prévenue, qu'il te capturerait…Maintenant c'est trop tard. Et si ça se trouve, tout cela était un piège…Un piège! Les préfets ont des chambres pour eux seuls, mais tu sais qu'il dort parfois dans celle de Galen. Peut-être t'a-t-il endormie pour te livrer à ton frère, une bonne fois…Pour qu'il te tue comme il a promis de le faire depuis des années. C'est son meilleur ami…Et tu t'es laissé avoir. Il soignait mes blessures. C'était cela, la chaleur. Le sortilège qui envahissait tout mon corps, fermant chacune des plaies, même les plus infimes. Redonnant à ma peau cet aspect lisse et blanc, quoi que couverte encore de sang séchée. Mon dos, mes fesses, mes cuisses, ma nuque, j'étais courbaturée de partout. Et blessée de partout. Et sale, la boue ayant tâché mes vêtements. Mes cheveux étaient mouillés. Pourquoi? Ah, oui…La pluie, sur mon dos cambré, quelques secondes avant que je ne sombre. Je m'en souvenais vaguement, mais la sensation était bien la…Elle m'avait un peu nettoyée.

C'était une chambre de garçon un peu atypique. Pas de posters de joueurs de Quidditch, non. Juste un lit, des livres, une grande valise…Et un serpent. Un serpent en liberté, qui se baladait dans tout le dortoir et dans toute la salle commune. On savait, chacun savait, que c'était son serpent. Certains se demandaient même s'il ne s'agissait pas de celui de son père. (note de l'auteur: NAGINIIII *-* XD ) Une chose était sure, il me regardait. Il me regardait comme un être humain m'aurait regardé, ce qui me poussa à détourner le regard, et à croiser celui de Cornélius. De Tom, corrigeais-je immédiatement. Non, il n'est pas différent pour toi, il n'est pas spécial, dépêche toi de fuir, va dans sa salle de bain et saute par la fenêtre! Il n'y a pas de fenêtre, on est sous le lac, au sous-sol. Creuse un trou, défonce la porte. Je cherchais ma baguette dans mes lambeaux de vêtements et la trouvait dans la poche de ma chemise. Je la posais sur le lit, ma main droite dessus, prête à m'en servir au besoin. Je le regardais, essayant de déchiffrer la moindre de ses pensées. Je voulais savoir, je voulais comprendre pourquoi il m'avait emmenée ici, au lieu de me laisser la, ou de me ranimer avec un sortilège…Avait-il verrouillé la porte? Si oui, sans doute pas avec un sortilège que l'on pouvait contrer d'un misérable alohomora. Mon cœur battait vite. Je me sentais enfermée, et je n'aimais pas cela, étant un peu claustrophobe. Je me sentais prisonnière. Les espaces clos ne me dérangent pas, tant que mon esprit est libre. Mais la, je n'étais pas certaine qu'il le soit vraiment. J'ignorais quoi faire, comment réagir, face à cette pièce impersonnelle et à son occupant…Souriant d'une bien étrange façon. Je n'aimais pas cela, pas cela du tout. Je restais tout de même un peu optimiste, me disant qu'au cas où, je pourrais crier et que l'on viendrait…Mais quelqu'un défoncerait-il vraiment la porte de Tom Cornélius Blacklaw, unique héritier de Lord Voldemort? Quelqu'un oserait-il lui faire des reproches si on trouvait une fille à demi-nue dans son lit? Surtout qu'il était en train de soigner toutes mes marques, à l'exception des suçons –je les sentais encore. Et si je disais qu'il m'avait agressé, on ne me croirait pas. Sans compté qu'il ne m'avait pas agressé. J'étais d'accord pour coucher avec lui, tout cela…N'était qu'un jeu, un simple jeu. Qui a mal tourné, parce que tu t'es crue plus intelligente, tu as cru que ce serait sans conséquence et que coucher avec lui une fois te ferais du bien, t'aiderais à ôter tout son mystère. Seulement tu es devenue accro à sa noirceur et tu ne la lâcheras plus! tais-toi, silence, je ne sais plus réfléchir! Tu n'as jamais sur réfléchir, sinon, tu ne serais pas ici à te demander quoi faire, idiote!

Le silence se prolongeait. C'était dérangeant, personne ne bougeait, hormis le serpent qui vint s'enrouler autour de sa jambe. « Qu'est ce que…Je fais ici? » finis-je par demander. Je savais où j'étais. Je savais que je n'étais pas morte, puisque je sentais les élancements sous les bandages de mes poignets. Merde! songeais-je en baissant les yeux. Les bandages étaient toujours en place…Mais bien trop visibles. Ainsi, j'ôtais ma chemise pour la remettre correctement, les manches, le col, boutonnant ce qui était autrefois blanc et à présent trempé. Apparemment je n'avais plus de soutien-gorge. Super…Le garde-chasse allait s'amuser, s'il tombait dessus par hasard. Et il tomberait forcément dessus…Heureusement que nous n'allions pas sur loin, en cours de soin aux créatures magiques. Mais lui, tout seul, allait loin et plus encore. Cette forêt me portait malheur. Tu n'aurais pas du y aller et tu le sais. Et quoi? L'avouer changera-t-il quelque chose à la situation? Non.
Tendue, j'aurais bien pris un verre d'alcool si nous en avions eu à disposition. J'en avais, dans ma chambre. Pour verser sur mes plaies à vif, parfois, lorsque le couteau ne suffisait plus. L'avantage d'avoir droit à une chambre pour moi seule en tant que préfète. Depuis que seuls les enfants de Mangemort allaient à Serpentard, il y avait peu de monde dans la maison des verts argents. Deux personnes par chambre maximum et on en trouvait des vides! Bref. Je me levais, remettant ma jupe correctement. Être sans culotte dessous avais quelque chose d'un peu vulgaire, voir de provoquant. Mais je n'étais pas spécialement d'humeur. Grande lunatique, j'avais surtout envie de sortir et de faire le point sur ce qui m'était arrivé en sa compagnie. Je me dirigeais donc vers la porte. Fermée. Je murmurais plusieurs formules, sans succès. Je me retournais. « Je ne t'appartiens pas, petit prince. Je ne t'appartiendrais jamais. Alors ouvre moi cette porte; immédiatement. »
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T. Cornelius I. Blacklaw

T. Cornelius I. Blacklaw
Who said that the Devil
cannot be a snake ?


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♣ Where are you ? : I'll be behind you, 'love.
♣ Sortilège ‒ Potion Fétiche : Sectumsempra ‒ Veritaserum
♣ Character Age : Eighteen years old.


« BEHIND THE MASK »
● Profession: Slytherin's Student – Heir of his Lordship.
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MessageSujet: Re: open your heart. { A & C }   open your heart. { A & C } Icon_minitimeDim 8 Aoû - 20:43

Il avait posé ce corps endormit sur son grand lit taille double, aux délicieux draps en satin, et aux quelques coussins d’un gris perle, entreposés aux quatre coins du lit spacieux. Tom aimait tout particulièrement dormir dans ce grand lit en baldaquin. Il se plaisait à tirer les rideaux verdâtres, afin d’obtenir un peu d’intimité. Il est vrai que par moments, le jeune sorcier se rendait dans la chambre de Galen, afin de partager son lit, pour un peu de compagnie. Rassurez-vous : rien de bien sexuel. Juste afin de discuter avec son meilleur ami, de grignoter quelques dragées surprises de Bertie Crochue et d’aligner des cartes trouvées dans les paquets à Chocogrenouille. De plus, Cornelius Blacklaw aimait bien parler avec le fils Barrons, ils se ressemblaient, et les sujets de discussion ne tardaient pas longtemps. Les éclats de voix jaillissaient dans la vaste pièce, puis les rires, ceux de Barrons. Tom ne riait que très peu souvent. On lui reprochait même d’être un peu trop silencieux. Il daignait prendre la parole que lorsque cette dernière s’avérait nécessaire. Il ne parlait que quand il n’y avait rien d’autre à faire. Lorsque cela était utile, en somme. Et c’était tout à son honneur. Tom n’était pas un bavard inconditionné, heureusement pour lui. Généralement, il quittait la chambre de Galen Barrons vers vingt et une heures, ou alors, il y passait la nuit, bien trop fatigué pour reprendre le chemin vers son propre dortoir. Ce soir-là, Tom n’irait pas chez Galen. Il avait une bien incongrue visite. La belle rouquine. En l’apercevant, les yeux fermés, le sourire sur ses lèvres pleines et rosées, visiblement inconsciente, il crut naturellement au pire. Mais comment l’aurait-il tuée ? Faire l’amour ne confère pas ce pouvoir. Du moins, à ses yeux. Peut-être qu’il n’avait pas voulu prendre la peine de faire attention, jugeant cela inutile, et qu’elle ne faisait que payer, après tout. Oui, voilà. C’était sa faute, et ce depuis le départ. A refuser de se plier à ses ordres, et ses moindres exigences ou caprices de petit prince de la maison des verts et argents. C’était amplement mérité. Fort heureusement, Abby n’en était pas morte, et si elle l’avait été, il ne se le serait jamais pardonné. Galen risquait très sûrement de sauter de joie, sur le matelas de son lit, et de vouloir immédiatement faire la fête. (note de l’auteur : quel monstre ce frère xD) Il vouait une haine sans scrupules envers sa sœur. Blacklaw respectait cette différence qui les séparait, qui traçait un immense fossé entre eux. Cornelius avait toujours pensé que les frères et sœurs, ne pouvaient se haïr à ce point-là. Lui-même, était fils unique. Il ne connaissait rien aux liens fraternels. Un jour, quand il était jeune, il avait longtemps regretté le fait d’être seul. C’est là que Galen Barrons est arrivé. Il à bien vite remplacé ce manque, comblé la douloureuse faille. Galen était comme un frère, pour le prince des Ténèbres.

Il ne considérait pas Abby comme une sœur, ou comme une fille qui lui était formellement interdite. Même si son meilleur ami la détestait, cela ne changeait rien. Il ferait ce que bon lui semblerait. Car il était Tom Cornelius Blacklaw, héritier et fils du légendaire lord Voldemort. Et à ce juste titre, on en fait toujours des tonnes, à vouloir braver les nombreux interdits. Car il voyait en Abby, la jolie rouquine aux bas en dentelle noire, un interdit. Sa présence, son souffle chaud sur sa nuque, et ses gémissements de plaisir l’animaient d’un feu ardent, dévastateur et rougeoyant. Personne ne viendrait briser cette petite bulle. Comme tout à l’heure, dans la forêt interdite. Rien ni personne ne l’aurait fait arrêter. Il ne voulait pas arrêter, pas mettre cette scène sur pause, et reprendre un peu plus tard. Il la voulait maintenant, tout de suite et sur-le-champ. Son caractère exigeant, lui ordonnait activement de tout mettre en œuvre pour obtenir les grâces de cette fille. Et il le faisait. Il la comblait, la gratifiait de sa violence, de ses ténèbres, mais serait-ce suffisant ? Non, elle à un orgueil…C’est bien ce qu’il me semblait. Un fin sourire se dessina sur les lèvres du sorcier, installé dans un bien moelleux fauteuil gris argenté, tout près du lit. Il veillait sur cet être assoupit entre ses draps, baignant dans son odeur corporelle, sa chaleur, et son souffle. Le regard abyssal du jeune homme ne daignait quitter une seule seconde cette vision, ce visage d’ange pâle, et ces plaies – cicatrisées mais encore couvertes du sang séché de ses anciennes plaies ensanglantées. Tom ne l’avait pas négligée, dans le bois. Il ne l’avait pas ratée, non plus. La griffant, la bloquant contre ce grand arbre centenaire, afin que son dos moite ne se colle un peu trop à l’écorce teintée de sang. A chaque mouvement, la peau de ce dos si doux au touché heurtait la dureté de l’arbre, arrachant sa chair sans pitié. C’est dans le sang, que le petit prince se plaisait. C’est dans la souffrance, que sa bête intérieure se réveillait. Et ce sera dans un bain de sang, et de massacre, de possessivité, de jalousie maladive, qu’il la fera sienne, la dévorera jusqu’à entendre des supplications ; et quand bien même, ces dernières ne le feront pas cesser. Rien n’était suffisant, pour cette caricature de despote sans scrupules. Rien ne le satisfaisait assez longtemps. Il voulait toujours plus, voyait toujours plus loin, et s’attendait à ce que chaque longue journée de labeur, finisse en un feu d’artifice, en une apothéose. Il pourrait désirer quelque chose, et le lendemain, le jeter, prétextant en avoir assez. Avoir assez joué. Avec la poupée de chiffon. Et jeter son dévolu sur un autre trophée…

Mais non. Abby Barrons n’était pas n’importe quelle poupée. C’était une chose inestimable, hors de prix, de goût. Jamais il ne se lasserait d’elle, et quand bien même, il ne la relâcherait pas. Tom n’était pas un collectionneur de filles, de poupées ou d’adeptes, loin de là. Il en choisissait une, et en testait d’autres auparavant, mais celle qu’il choisirait, serait considérée comme une petite chanceuse par ses paires. Pourquoi Abby n’en était-elle pas fière ? C’était elle. La fille choisie. Elle ne devait pas encore s’en être rendu compte. Peut-être qu’après son réveil, elle comprendrait, et se jetterait à ses pieds. (note de l’auteur : il divague xD) Il l’aurait, elle était même déjà sienne. Tom la considérait comme acquise – à son grand malheur. Et on ne pouvait le fuir éternellement. Ce serait comme fuir les bras de la Faucheuse. Un jour, peut-être, et encore. Indéfiniment ? Jamais.

Enfin, une lueur passa dans le fond de ses pupilles noirâtres, la belle aux bois dormant s’était réveillée. Elle ouvrait difficilement ses paupières, et semblait se poser plus d’une question. Tom sourit à cette idée. Il la voyait bien se demander ‘Mais où suis-je donc ?’ ; décroisant les bras, et plaçant ses paumes chaudes sur les accoudoirs du fauteuil, le sorcier arqua délicatement un sourcil. Il faisait attention à chacun de ses gestes, et s’apprêtait même à l’empêcher de franchir la porte. Pourtant, il restait assit, là, stoïque. Un sourire amusé rivé aux lèvres. Quelque chose le divertissait. La situation, peut-être ? Oui, voilà. La porte était verrouillée. Par un puissant sortilège de magie noire. Abby ne pourrait lui échapper, pas cette fois-ci. Il contrôlait la partie, ce round-là. Les dés étaient jetés. Quitte à la séquestrer, la belle ferait ce que lui, le grand Tom Blacklaw, désirerait. Un point c’est tout. « Qu'est ce que…Je fais ici? » Tom ne répondit pas. A quoi bon, ne saisissait-elle donc pas ? Il fallait qu’elle se retrouve là. Enfin. Elle s’était juste évanouie, et en bon gentleman, il avait décidé de la porter jusqu’à sa chambre, en la déposant dans son grand lit, en lui faisant partager une partie de lui-même. Quelque chose de personnel…Aucune autre fille n’avait franchit cette porte, avant elle. Tom n’amenait pas n’importe qui en ces lieux. Qu’il considérait comme son petit havre de paix. De tranquillité. De solitude. S’il avait décidé de l’amener ici, c’est qu’il y avait une raison. Cela lui paraissait diablement évident. « Tu t’es évanouie. Mon devoir était de te conduire jusqu’à mon lit, ce qui me paraît logique, non ? » rétorqua d’une voix sèche, mais sarcastique, le jeune préfet. Et la voilà qui s’habillait. Ou du moins, remettait correctement sa chemise. L’humidité de cette dernière faisait ressortir la pointe de ses mamelons. Dessinant de merveilleux petits points, à droite et à gauche. Une vision s’offrit immédiatement à lui. Il se voyait, avançant et saisissant une des pointes, à travers le tissu de cette chemise, entre ses dents. Hum. Il la regarda, d’un drôle d’air, la couvant de son fameux regard brillant, brûlant et définitivement vicieux. Comme un prédateur, prêt à sauter sur sa proie bien juteuse, le sorcier attendait, patiemment, la suite. Il dévisagea ses seins, un à un, toujours aussi somptueux, même vus de loin, et à la faible lueur d’une bougie, posée sur la petite table de chevet. Tom avait finalement bien fait de ne pas prendre les sous-vêtements d’Abby. Le spectacle se trouvait être somptueux. Son bas-ventre se tendit, étrangement. Tom dut inspirer profondément, et s’ôter ces quelques pensées peu recommandables de son esprit, pour reprendre le contrôle de son corps chargé d’un désir indomptable, implacable. Après l’avoir suivie du regard, jusqu’à la porte, le préfet ne se leva pas. Il savait la porte fermée, elle serait incapable de conjurer le mauvais sort. Un sourire mesquin se forma sur son visage. « Je ne t'appartiens pas, petit prince. Je ne t'appartiendrais jamais. Alors ouvre moi cette porte; immédiatement. » Ah, il s’y attendait. Elle niait en bloc tout ce qu’il s’était passé dans la forêt. Croyait-elle qu’il se préoccupait de son avis ? Enfin, si, un peu quand même, juste un peu. Mais le sien primait avant tout. « Que tu crois, beauty queen. » sans prendre la peine de s’extirper de ce fauteuil, Tom poussa un faible soupir, fatigué. Il n’avait dormit que deux heures, par crainte de la voir se réveiller avant lui. « Et quant à ta requête, je me vois obligé de te dire non. » Non, non, ah, que cela sonnait si bien venant de lui. « Maintenant, assis-toi sur le lit. » ordonna le brun ténébreux, comme si de rien n’était. « Nous devons parler, avant. » Avant – quoi donc ? La lueur brûlante brilla une seconde fois. Avant la chasse…
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MessageSujet: Re: open your heart. { A & C }   open your heart. { A & C } Icon_minitimeLun 9 Aoû - 11:42

« Tu t’es évanouie. Mon devoir était de te conduire jusqu’à mon lit, ce qui me paraît logique, non ? »Non. Du tout. A l'évidence, le petit prince des ténèbres et moi-même n'avions pas la même vision de ce qui était logique dans ce genre de cas. Que croyait-il? Qu'après m'avoir prise dans la forêt interdite, je me jetterais à ses pieds, le supplierait de sortir avec moi, de m'offrir un amour inconditionnel ou que sais-je d'autre? Je n'étais pas Azalée Lestrange, digne descendante de sa mère sur ce point, il faut l'avouer. Tous les Serpentard –toute l'école même- savait qu'elle vouait une fascination au petit prince des ténèbres et qu'elle désirait devenir sienne, quel que soit le prix à payer. Malheureusement…Tom ne s'intéressait pas à cette fille. Pas plus que son père m'avait pu s'intéresser à Bellatrix. On aurait pu penser que tout cela était prémédité…On m'avait appelée Abby, comme la femme tombée dans les filets du mal des années avant moi. Et malgré moi, je m'étais retrouvée dans ses bras. Malgré toi, vraiment? Tu en as toujours eu envie depuis que tu as l'âge de comprendre ce que "faire l'amour" signifie. Tu n'as toujours voulu que lui. Les autres n'étaient pas assez noir, pas assez malsain pour comprendre tes pulsions destructrices. Lui, il comprendra n'est-ce pas? Et c'est pour cela que tu le veux, c'est pour cela que tu ne t'es pas encore mise à hurler et à essayer tous les sortilèges de ta connaissance pour défoncer cette maudite porte. C'est pour ça que tu n'as pas encore appelé Galen dans l'espoir qu'une dispute entre les deux amis créerait une diversion pour te permettre de t'échapper. Ne te mens pas, Abby…Tu le veux, tu l'as toujours voulu, et tu es à deux doigts de l'obtenir. Regarde ses yeux, regarde le. Je le regarde, je ne vois rien d'autre que ce que j'ai toujours vu. Le froid, le froid glacial, encore plus brûlant qu'un feu, pourtant. Regarde plus loin. Tu as sentis ses ténèbres. Tu les as sentis, tu les as laissé te pénétrer. Ils ont parcourus ton corps dans les moindres recoins…Et tu as aimé cela. Tu te souviens? Combien de fois as-tu jouis, ce soir? Alors qu'un simple mouvement de sa part suffisait à rendre ton corps complètement dépendant. Si tu n'avais pas perdu conscience, tu aurais fini esclave de ses désirs. Peut-être, peut-être pas. Je ne veux pas être en couple, je déteste les couples, je ne peux pas devenir une fille ainsi…Je ne dois pas faire les mêmes erreurs que sa mère. Tu penses que c'est pour cela, que tu revoyais ces passages de ta vie? Pour te rappeler à quel point tu as été stupide de céder? Tu aurais du les regarder avant! Maintenant c'est trop tard, il ne te laissera jamais tranquille. Tu vas devenir sa chose, Abby. Sa chose. Et tu ne seras plus jamais libre…Alors que te restera-t-il, s'il t'ôte jusqu'à ta liberté? La mort. La mort? Ah! Elle est à leur service, la mort! Et si même tu meurs, il trouvera un moyen de te ramener. Ils contrôlent la mort, son père et lui-même. C'est dans son sang, tu es perdue.

Je ne t'appartiens pas! « Que tu crois, beauty queen. » Justement, je le croyais, je voulais le croire, j'avais besoin d'y croire. Je n'appartenais à personne! Personne, jamais! Ni à mes démons, ni à ma douleur, ni à moi-même, j'étais libre, juste libre, simplement libre…Pourquoi ne voulait-il pas comprendre cela? Des années durant, j'avais été un meuble, et je m'étais comportée comme tel. Pourquoi ne voulait-il pas saisir que ma liberté était tout ce qui me définissait? Que, sans cela…Je perdrais tout mon attrait? Et puis, de toute façon, nous n'avions jamais convenu que cette aventure se terminerait sur notre union. Être en couple avec lui? J'avais déjà assez de soucis avec mon jumeau, sans en plus devoir me coltiner ses hordes d'admiratrices en furie…Toutes les filles de Mangemort n'avaient pas de vue sur lui, heureusement. Deux noms même, me venaient immédiatement à l'esprit comme n'était définitivement pas attirée par lui. Mais…Je n'avais jamais fais partie de sa petite cour, je l'avais toujours évitée comme la peste. Mon jumeau risquait de devenir fou et de me tuer pour de bon. Et alors? Je ne veux pas la mort de sa main, il y trouverait beaucoup trop de satisfaction. Tu aurais du réfléchir avant. C'est trop tard pour changer, à présent. Tu saisis cela, Abby? Tu sais que Galen a toujours…Adoré Cornélius. Et tu lui enlèverais ça en plus de tout le reste? Il ne le supportera pas… Tant pi, nous nous battrons. Non! Non, à quoi pensais-je? Je ne voulais pas me battre pour Cornélius Blacklaw. Jamais! Il adorerait voir que je me soucie de lui, que je le désire au fond, il y verrait sans doute un signe d'appartenance…Je ne voulais pas lui appartenir. Ni à lui, ni à personne.

« Et quant à ta requête, je me vois obligé de te dire non. » Pourquoi non? Pourquoi ne voulait-il pas simplement ouvrir cette porte, d'un petit coup de baguette magique? L'ouvrir et me laisser m'en aller? Je n'allais pas disparaître…Mais j'avais juste envie de faire le point, de fermer les yeux…Ou de goûter à un peu de mon sang. Ou m'enfermer dans la salle sur demande avec sa multitude d'alcool, et me laisser aller au son de la musique étrange qui se diffusait de la petite radio. Pourquoi me refusait-il ce plaisir? Je n'étais pas en état de tenir une conversation. Que ce soit moralement ou physiquement. J'avais besoin de sous-vêtements, je voulais me doucher, laver mes cheveux, puis me plonger dans un bon bain bouillant plein de bulles parfumées dans la salle de bain des préfets. Et ensuite aller me coucher dans mon lit confortable, dans mes draps satinés, la tête sur mes petits coussins vert émeraudes…Tirer les rideaux et m'endormir en un clin d'œil. « Maintenant, assis-toi sur le lit. » A présent, il me donnait des ordres? Je n'étais pas une fille spécialement contrariante, mais je restais debout simplement pour le plaisir de ne pas lui obéir. Il était peut-être le fils de lord Voldemort, mais moi…Je restais moi. Et je ne me plierais pas face à lui. Plutôt mourir…Si tu continues à le contrarier ça risque d'arriver plus vite que tu ne le penses idiote! La voix dans ma tête n'avait pas tord… « Nous devons parler, avant. » Je soupirais. Bien. « Parler? Parler de QUOI exactement? De ce qui est arrivé dans la forêt interdite? De l'erreur monumentale que nous avons faite? Oui Cornélius c'était bon, si c'est ça que tu veux entendre. Mais non, je ne recommencerais pas. Tu ne comprends pas? Je ne veux pas de petit ami, et encore moins toi en guise de petit ami. J'ai eu ma dose d'hommes dominateurs dans ma vie. Sans parler du fait que sortir avec toi décidera sûrement mon frère à me tuer, une bonne fois pour toute. Tu m'excuseras, mais tout ce que je veux, c'est que cette porte s'ouvre, que je sorte d'ici et qu'on passe à autre chose. »

Dans les histoires d'amour, on a tendance à penser que ce sont toujours les filles qui compliquent tout, avec leurs idéaux, leur envie d'être en couple, de se marier, d'avoir des enfants, et que les garçons sont les victimes. Pour une fois, la situation était totalement inversée. Si quelqu'un m'avait entendue, à cet instant, on risquait sûrement de m'envoyer à St-Mangouste étage suicidaires dangereux. Refuser quoi que ce soit au fils du petit prince…Seul un fou aurait pu oser. Mais je n'étais pas folle, j'étais saine d'esprit. Je n'appréciais pas sa façon de m'enfermer, de me forcer la main. S'il avait vraiment voulu être gentil, il m'aurait emmenée dans ma chambre, m'aurait soignée et m'aurait laissé dormir jusqu'à ce que je reprenne conscience. Et il n'aurait pas été dans ma chambre à mon réveil. Il aurait laissé un petit mot comme quoi ç'avait été bien et qu'on devrait remettre ça à l'occasion. Et tous les deux, on serait passé à autre chose. Mais non, il s'obstinait…Et quand je croisais son regard, son regard si froid, mon cœur se serrait. Nous étions les mêmes, vraiment totalement complémentaire, et je ne savais pas pourquoi je m'obstinais à ne pas vouloir de lui, à ne pas accepter ce que le destin m'avait réservé…Des dizaines d'autres filles auraient rêvé d'être à ma place. « Je n'ai pas envie de tout ça…Tu comprends? Je ne suis pas ta mère…J'ai promis que je ne commettrais pas ses erreurs. Et je ne compte pas le faire… » Ma voix n'était plus qu'un murmure. Je n'étais pas sure que cette scène, dont je m'étais souvenue, soit bien réelle. Elle avait une touche…Etrange, celle qu'ont les rêves ou les visions. Mais je ne voulais pas terminer ainsi. Ainsi comment, Abby? Ainsi…Une femme…Qu'est ce qu'elle a qui te déplait exactement? Elle souffre, elle souffre! Elle a des traces de coup, elle en avait quand elle venait avec Tom, je les ai vue! Ils sont pareils… Oui mais c'est différent avec toi…Tu cherches les ténèbres, tu les cherches pour t'y perdre. Elle…Y a été entraînée de force à cause de son amour. Elle est peut-être très heureuse. Non, ça n'existe pas, le bonheur, dans cet univers. Ça n'existe plus! « Ouvre moi la porte… » soufflais-je. « S'il te plait… »
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T. Cornelius I. Blacklaw

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« BEHIND THE MASK »
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MessageSujet: Re: open your heart. { A & C }   open your heart. { A & C } Icon_minitimeLun 9 Aoû - 21:27

Il fut forcé de reconnaître – qu’elle avait du caractère. Forcément ! C’était une Slytherin. Une belle, verte et argent. Préfète, tout comme lui. Indomptable, comme une lionne. Insaisissable, comme le vaste océan qui bordait l’île des Britannique. Mais il s’obstinait à croire qu’elle lui appartenait de droit, et sans en comprendre la réelle raison. Elle le nierait, elle l’avait même nié, mais peu importait aux yeux du petit prince, Abby Barrons était bel et bien sa propriété privée. Jaloux compulsif, il se retiendrait de la poursuivre aux quatre coins du château, à la guetter, sans le moindre scrupule. Voire même, à demander à un beau pigeon de la surveiller pour lui. Il ne supportait pas l’idée que d’autres garçons la touche, ou ne feraient que lui parler – et c’est ce qui risquait d’arriver, étant donné le fait que la belle rouquine se refusait de prétendre appartenir à Cornelius Blacklaw. Le jeune homme s’inquiétait, à ce sujet. Craignant qu’on ne l’effleure d’un petit peu trop. Ce qui réveillerait son instinct bestial, de tueur. Une aura colérique s’émanerait de lui, et rien ni personne ne parviendrait à apaiser sa frustration. Dérober son trophée, sa magnifique perle, son joyau ? Quel sacrilège.

Un fin sourire apparût au coin des lèvres du sorcier, alors qu’il croisait, et décroisait lentement ses doigts. La situation avait quelque chose d’assez divertissant. Voir Abby se mettre dans cet état-là l’amusait au plus haut point. Elle était bien naïve de penser pouvoir lui échapper aussi facilement. Il ne comptait pas vraiment se lever, et prendre la peine d’agiter sa vieille baguette magique sur la serrure, afin de l’ouvrir pour laisser la belle rouquine s’enfuir. Qui sait, peut-être même que cette fille ne repasserait plus jamais le pas de sa porte. Et cela, il en était même certain. Abby avait une réputation plutôt – volage. Elle ne s’engageait jamais. Ne se classait jamais dans la catégorie des « et ils furent en couple et vécurent tous heureux et finirent par se marier » ; le préfet en ignorait la raison. Détestait-elle à ce point toutes ces images de femmes et d’hommes se tenant par la main ? Etais-ce si déstabilisant pour une fille comme elle ? Lui-même n’était pas un romantique dans l’âme. Absolument pas, même. Ce serait un euphémisme. Mais malgré tout, il éprouvait l’intime souhait de prendre sa main. Et de la voir devenir sienne officiellement, aux yeux de tous les élèves du château magique. Un couple, hm ? Tom devait apprendre certaines règles, à ce sujet. Et la première serait de se renseigner sur la rousse. Afin de connaître un peu plus ses tendances, et ses secrets intimes. Il se voyait bien la forcer, à finir avec lui, au bout du compte. Si ses moindres efforts s’avéreraient négatifs, Blacklaw n’aurait pas d’autres choix que d’employer la manière forte. L’Imperium ? Hum.

« Parler? Parler de QUOI exactement? De ce qui est arrivé dans la forêt interdite? De l'erreur monumentale que nous avons faite? Oui Cornélius c'était bon, si c'est ça que tu veux entendre. Mais non, je ne recommencerais pas. Tu ne comprends pas? Je ne veux pas de petit ami, et encore moins toi en guise de petit ami. J'ai eu ma dose d'hommes dominateurs dans ma vie. Sans parler du fait que sortir avec toi décidera sûrement mon frère à me tuer, une bonne fois pour toute. Tu m'excuseras, mais tout ce que je veux, c'est que cette porte s'ouvre, que je sorte d'ici et qu'on passe à autre chose. »

Oh, tiens donc. Jouait-elle la naïve ? Elle osait se demander de quoi pourraient-ils bien parler. N’étais-ce pas évident ? D’eux, bien entendu ! De leur avenir. Il attendait le refus catégorique au tournant. Elle ne terminerait pas sa phrase, soyez-en sûrs. Tom poussa un long soupir las. Il était fatigué de ces luttes continuelles. Elle devrait s’habituer dés maintenant, à se soumettre à ses décisions, à ses ordres, car il en sera ainsi. Le prince l’avait décidé. Malgré tout, le sorcier brun l’écouta avec un certain intérêt. Elle avouait ce qu’il redoutait, ultérieurement. Ce que ses sombres soupçons, et autres hypothèses ne cessaient de répéter, en trottinant dans son cerveau. Abby Barrons ne voulait pas de petit ami. Cette phrase résonna, comme une lame tranchante. Comme si – il venait de prendre une intense douche glacée. Elle voulait sortir. Elle devait se comparer à une sourie en cage. Courant de droite à gauche, grignotant l’acier des barreaux, à la recherche d’un moyen de fuir le plus vite possible. Mais elle changerait sûrement d’avis, qui sait, peut-être comprendrait-elle enfin qu’elle n’était rien sans lui ? Oui, Tom y croyait, dur comme fer. La rouquine s’en rendrait compte, et c’est sans doute pour cela, qu’il ne fit aucun mouvement brusque. Il restait là, assit, à attendre. Attendre. « Parler du futur qui nous attend, très chère. » sur ces mots, le sorcier croisa ses jambes. Visiblement agacé du manque de coopération flagrant de la belle rousse. Elle craquerait bien, un jour, dans une semaine, peut-être, ou dans un mois, mais en tout cas, elle craquerait, ce n’était qu’une question de temps. De temps. « Et je te devancerais en disant que quoique tu dise, quoique tu fasse, il en sera ainsi. Nous serons un couple aux yeux des autres élèves du château. Point à la ligne. » lâcha-t-il froidement. Comme un courant d’air froid. Il reprit ce petit air menaçant, en la fixant si intensément. Dans le fond de ses yeux, scintillait une lueur dangereuse, haineuse, et bestiale. Il n’avait rien dit, lorsqu’elle venait de refuser clairement de lui obéir en prenant plus sur le lit. Qu’importe, si elle préférait rester debout, au fond. Plus tard, dans quelques instants, il l’y forcerait. Avec un peu plus de conviction. « Je sais, que c’était bon. Que crois-tu ? » railla le prince, sardoniquement. Il se doutait bien, qu’elle avait aimé. Il l’avait vue jouir, et crier, un nombre incalculable de fois. Tom n’était pas du genre – à douter de certaines de ses capacités physiques. Il n’envisageait tout simplement pas le fait de discuter là-dessus. C’était certain, qu’il était doué. Point.

« Je n'ai pas envie de tout ça…Tu comprends? Je ne suis pas ta mère…J'ai promis que je ne commettrais pas ses erreurs. Et je ne compte pas le faire… » Un rictus moqueur se discerna sur le visage pâle du petit Prince. Elle parlait de sa famille. De sa mère. Abby Blacklaw. Les deux femmes portaient le même prénom, et encore une fois, une question s’imposa dans son esprit. Etais-ce la destinée de chaque Abby de finir entre les draps humides et luxurieux d’un digne héritier des Peverell ? D’un Jedusor ? D’un impulsif colérique ? Peut-être. Cette ressemblance était malgré tout frappante. Même si sa mère semblait bien plus docile que la rouquine, les deux femmes se ressemblaient. Cornelius parvenait même à se souvenir de ces soirs-là, où sa mère le prenait sur ses genoux recouverts d’un fin collant noir, de manière à caché les plaies et autres bleues que son traître de père lui aurait fait la veille, dans le but de lui raconter de vieilles histoires du passé. Il était jeune, à l’époque. A peine âgé de dix ans. Et elle sortait un vieux livre poussiéreux, remplit de photos magiques, toutes animées. Il y avait de nombreux sourires heureux, comblés. Même la famille Malefoy y était représentée. Lucius, sur une photo de groupe datant de leur époque à Hogwarts. Belle époque, en un sens. Tom avait avidement désiré obtenir lui aussi, des photos de ce genre. De vivre ce rêve éveillé. Ce qui semblait tant plaire à sa mère. Elle était belle, sa mère…Petit, il le lui disait sans cesse, et alors, elle lui promettait qu’un beau jour, il trouverait une femme aussi belle qu’elle, pour l’accompagner, comme son père. C’est un souvenait auquel il aimait se rattacher, dans certains moments – difficiles. D’une solitude amère. « Je comprends, bien entendu. » Lentement, le sorcier reposa les paumes de ses mains sur les accoudoirs du fauteuil, et vint caresser avec une tendresse presque inouïe, les reliures dorées. « Non, définitivement pas, tu n’es pas ma mère. Et heureusement, je ne suis pas partisan de l’inceste. » Une grimace se forgea sur son visage. Non, il n’avait jamais eut de fameuse crise d’Oedipe, et d’autres âneries de ce genre. Les liens du sang étaient une croyance, une valeur pour lui. Un principe. Pas d’inceste. Ce simple mot le dégoûtait fortement. « Tu ne fais pas d’erreur, Abby, tu ne fait que ce que ton cœur te dicte d’accomplir. » les lèvres du sorcier se courbèrent en un petit sourire mesquin. Ah, il aimait déstabiliser ses adversaires. S’il le voulait, il pénétrerait dans l’esprit de la rouquine, certain d’y apercevoir une petite fascination à son égard.

Elle aurait beau tout faire, taper du pied, pleuré, tout, jamais le sorcier ne sortirait sa baguette pour conjurer le sort. Il n’en éprouvait pas l’envie. Le jeu venait tout juste de commencer, et la tentation l’enivrait littéralement. « Ouvre moi la porte… » agitant sa tête négativement de droite à gauche, Tom répéta ce simple mot, un peu plus durement, fermement : « Non. » Pourquoi ne saisissait-elle donc pas la signification de ce mot ? Elle n’était pas sotte. Elle comprenait. Mais ne voulait pas le croire. Tom l’aiderait peu à peu à redescendre de son petit nuage rosé. « S'il te plait… » murmura-t-elle. C’est à peine s’il eut haussé un sourcil. Des murmures, à présent, hum ? Tu n’as aucune pitié…Je sais. Laisse-la donc partir, elle ne te doit rien ! Bien au contraire. Nous sommes liés à présent, qu’elle le veuille ou non. Prince capricieux. Subitement, le sorcier quitta son siège. Elle pourrait même pleurer ou se rouler à ses pieds, il s’en fichait complètement. Il ne lui ouvrirait pas cette satanée porte. « Puisque tu insiste, ma belle – » le sourire omniprésent de Tom redoubla, il s’approcha très doucement de la jeune adolescente, et prit entre ses mains, le petit poignet blanc d’Abby. D’un bref mouvement, il la jeta vers la droite, très facilement, comme s’il déplaçait une plume d’oie. La jeune fille s’écroula sur le lit. « C’est si gentiment demandé. » dit-il. Ironique. Ouvrir une porte ? Il pouvait en ouvrir une autre, plus précisément – celle de son intimité. De son jardin secret. Après tout, c’était de sa faute. Elle venait de lui jeter une perche ! Le sorcier commença très lentement à déboutonner sa chemise blanche, avant de la balancer dans un coin de la pièce.
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R. A. Abygaël Barrons

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MessageSujet: Re: open your heart. { A & C }   open your heart. { A & C } Icon_minitimeMar 10 Aoû - 11:35

Dire que je ne comprenais pas grand chose à ce qui était en train de se dérouler aurait été ne l'empêcherait de mettre ses desseins terribles à exécution sur ma petite personne. Il lui manquait une case, une véritable case. Tu as voulu jouer, tu voulais des ténèbres, maintenant prend les, ils sont à ta portée! Non, je voulais juste mourir, pas être enfermée. Je ne veux pas devenir…Sa petite amie, je ne veux pas d'un homme dominateur, encore. Je ne veux pas finir comme l'autre Abby, à devoir porter des collants opaques pour cacher les bleus sur ses jambes, sur ses fesses, à ne pas montrer l'étendue de la rage dont pouvait parfois faire preuve lord Voldemort. Son fils était pareil…Pourtant tu aimes avoir l'euphémisme du siècle. Mon cerveau faisait comme un blocage. Je ne comprenais pas où tout avait raté, à quel moment le garçon avec qui je couchais était devenu un psychopathe prêt à tout, même à m'enfermer, si ça m'empêchait de m'en aller. Le pire…C'est que personne ne ferait rien contre lui. Personne mal, Abby. Les marques, sur tes poignets, les longues estafilades…Que tu te fais, encore et encore, si profond…Avec le mot "erreur" marqué sur ton avant-bras, que crois-tu exactement…Que ce sera pire que ce que tu t'infliges déjà à toi-même? Rien n'est pire que ça. Je ne l'aime pas…Si. C'est toi, que tu n'aimes pas. Toi, que tu hais à ce point. Toi…Et uniquement toi. Tu as peur de t'engager parce que tu ne veux pas subir un rejet de sa part quand il découvrira ce que tu es vraiment. Petite idiote faible qui cède sans cesse à la tentation de sa lame, enfermée dans le premier tiroir sous son journal intime assez remplis pour l'envoyer dans un asile et la bourrer d'antidépresseur…C'est de ça, pas vrai, que tu as peur? Qu'il t'abandonne comme la pauvre merde que tu es, qu'il se rende compte que tu ne vaux rien. Ferme la, tais-toi, silence! Je me fiche de ce que tu penses tu n'existes pas laisse moi laisse moi LAISSE MOI!
J'avais faillis hurler ça tout haut.

« Parler du futur qui nous attend, très chère. » Non, il n'y avait absolument aucun futur qui nous attendait. Je n'avais même pas de futur…Je n'étais pas certaine de vivre assez longtemps pour terminer Poudlard –surtout pas vu ma situation actuelle- et il voulait évoquer un éventuel futur? Ça ressemblait presque à un affreux gros mot…Futur. Je n'aimais pas ce mot. Je vivais au présent, sans me soucier du reste, uniquement du passé. Uniquement du passé, car il revenait sans cesse dans mes rêves, me rendant complètement folle. Je revoyais toujours les pires instants de ma vie –en gros ma vie entière- se repasser en boucle dans ma tête. Et je ressens la souffrance de ces instants, ou la joie macabre, comme lorsque je l'avais tué. J'avais vu la mort en face deux fois, ce qui me permettait de voir les sombrals, d'approcher le troupeau ayant élu domicile dans la forêt interdite. Ces animaux semblaient être les seuls tolérés…Normal. Ils tiraient les calèches, bien que peu de gens soient au courant de cet état de fait. Puis c'était des animaux réputés pour être de malheurs alors que ça n'avait rien avoir…Je me voyais en eux, je les aimais. Si je n'avais pas été une animagus louve, j'aurais sans doute eu un patronus en forme de sombral. « Et je te devancerais en disant que quoique tu dise, quoique tu fasse, il en sera ainsi. Nous serons un couple aux yeux des autres élèves du château. Point à la ligne. » Il était encore plus glacé que les courants d'air du château. Je n'avais pas peur, je paniquais juste un peu, détestant être enfermée. Mais de lui, je n'avais pas peur. S'il voulait…Vraiment en arriver la, j'étais prête à me battre pour de bon cette fois. J'étais prête à entamer un duel magique avec lui…Même si je n'avais aucunes chances. Il connaissait des sorts de magie très noire qu'il maîtrisait, en digne héritier du Dark Lord. J'en connaissais aussi, mais beaucoup moins. Je pouvais faire jouer mon avantage animagus, mais…Non. Non, je n'aimais pas le regard dont me couvait le serpent, se tortillant autour de ses chevilles. Comme s'il me voyait en petit loup rôti, une pomme dans la bouche, le tout cuit uniquement pour son bon plaisir. Brr… J'avais l'impression que, si je disais quoi que ce soit, si je continuais de refuser, il allait le lâcher…Combien de fois n'a-t-on pas raconté qu'une victime de Voldemort avait été dévorée par un serpent? Et toujours le même serpent, en plus… « Je sais, que c’était bon. Que crois-tu ? » Je levais les yeux au ciel. Quel ego! Damn on, passerait-il seulement encore la porte avec de telles chevilles? Non mais sincèrement…C'avait été bon, je n'avais rien connu de tel auparavant, mais il devait exister meilleur que lui dans le monde…On trouve toujours meilleur que soit. Le petit prince ne devait simplement pas être habitué à cet état de fait. Rien que son père, était meilleur que lui…Du moins ça me semblait logique. Après, quand à savoir qui était meilleur que Voldemort…Oui, Dumbledore. Un cadavre en décomposition au milieu du lac noir. Super…Ça aide, dans une guerre.

Puis je parlais de sa mère. Je parlais de sa mère, car je la connaissais, en quelque sorte…C'était toujours elle, qui venait amener Cornélius chez nous. Elle me souriait toujours, même lorsque, visiblement, elle était très triste. Elle me gardait toujours un sourire…C'était une femme forte et extraordinaire. Si je devais ressembler à quelqu'un, j'aurais voulus que ce soit à elle. Le problème, c'est que je n'avais pas sa force…Pas la force de supporter l'avenir qui semblait se tracer petit à petit devant moi. D'accord, tout mon corps vibrait au rythme de celui de Tom, de Cornélius Blacklaw, héritier de lord Voldemort. D'accord, son visage hantait souvent mes rêves. D'accord, pour tout cela! Et peut-être…Qu'au fond j'avais toujours ressenti l'équivalent de l'amour, pour lui. Mais ça ne signifiait rien. Je n'étais pas prête, et je ne voulais pas que l'on me force, que l'on m'oblige. Pouvait-il le comprendre? Pouvait-il l'accepter? « Je comprends, bien entendu. » Il comprenait, réellement? J'eus une bouffée d'espoir et mon regard se tourna vers la porte. Je m'attendais quasiment à la voir s'ouvrir par magie, qu'il se lève, s'excuse et me laisse partir. « Non, définitivement pas, tu n’es pas ma mère. Et heureusement, je ne suis pas partisan de l’inceste. » Tant mieux, pour un fils unique, ça avançait bien. De toute façon je doutais que sa mère ressente du désir pour lui…Et moi, l'inceste…Je n'avais qu'un jumeau, un jumeau qui me haïssait. Il m'aurait peut-être violée avant de me tuer si je n'avais pas été sure qu'il était homosexuel. Ou il le ferait peut-être juste pour que je souffre…Je secouais la tête. Pourquoi songeais-je à ça? A Galen? Ce n'était pas le moment! « Tu ne fais pas d’erreur, Abby, tu ne fait que ce que ton cœur te dicte d’accomplir. » Je me mordillais la lèvre. C'était un tic nerveux. J'avais une sainte horreur de ce tic, qui permettait facilement de lire en moi mais la…Comment pouvait-il deviner que j'avais agis sous ce genre d'impulsions? Tu l'aimes c'est évident idiote et il n'est pas débile! Je ne l'aime pas, c'est…Différent! Arrête, tais-toi! Non, je ne me tairais pas. Tu l'aimes, alors fais ce qu'il te dit et si tu obéis, si tu es sage et soumise, il ne t'arrivera pas la même chose qu'à la précédente Abby! S'il n'a pas brisé son esprit rebelle…Il ne brisera pas le mien, n'est ce pas? N'y pense même p…

Ouvre moi la porte, non. S'il te plait…Je n'imaginais vraiment pas qu'il accepterait, au final, mais j'étais têtue. Vraiment têtue. Et s'il voulait se prendre la tête avec moi, nous allions nous prendre la tête à deux. J'allais le faire me détester…Et j'avais des bandages à ôter, pour cela. « Puisque tu insiste, ma belle – » Il me jeta sur le lit, j'en eus le souffle coupé. Il était fort! Vraiment fort, physiquement, on n'aurait pas cru…« C’est si gentiment demandé. » Il se mit à défaire sa chemise. Ce n'était pas un gros baraqué, mais il avait une fine ligne de muscle assez bien tracé…Et très agréable à regarder. Non, non Abby tu ne dois pas craquer tu dois le remettre à sa place. « Bien. » J'allais le dégoûter une bonne fois et il jetterait son dévolu sur quelqu'un d'autre. Qu'il prenne Lestrange, tient! Azalée n'attendait que ça, être son élue…Je défis les deux boutons de mes manches et relevais le tissu jusqu'au coude, des deux côtés, mais surtout à gauche. J'ôtais les bandages, jusqu'à dévoiler mes avants-bras couvert de longues entailles, parfois des mots terribles, des insultes à mon égard, parfois d'une profondeur terrifiante…Le tout était plus au moins cicatrisé, mais on voyait du sang sur le bandage. Les plus récentes dataient d'hier soir. Le soir avant notre petite escapade en forêt. C'était des blessures qui ne disparaîtraient peut-être jamais. Quoi que…Si, avec de la magie ou un bon baume, mais je n'avais pas envie qu'elles disparaissent. « Pourquoi tu fais cette tête, petit prince? Ça te dégoûte, peut-être? Oh, c'est dommage…Tu as vraiment envie d'une fille dépressive, d'une folle qui se taillade depuis des années et qui refuse de voir un éventuel futur possible? Tu as vraiment envie de ça, ou tu préfères une jolie petite pure bien dans sa tête? Je peux te citer au moins dix noms, de tête, de filles qui voudraient être avec toi. Pourquoi tu t'obstines à choisir la seule qui ne veut pas de toi? J'en connais aussi note, que tu dégoûtes, même chez les Serpentard…Enfin chez les Serpentard j'en connais qu'une. Donc si c'est ça qui te branche… » Je pris ma baguette et la pointais sur lui, la tenant de la main droite. « Tu sais, les sortilèges impardonnables, je les connais aussi…Et comme tu peux le voir, la Mort ne m'effraie pas…Alors soit tu m'ouvres, soit tu vas goûter au sortilège préféré de ton père. » J'hésitais encore sur le sortilège cela dit en passant…J'étais quasiment certaine de ne pas pouvoir le tuer, à cause d'un étrange sentiment serrant ma poitrine. Mais rien n'empêchait l'imperium ou le doloris…
Non, vraiment rien.

Spoiler:
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MessageSujet: Re: open your heart. { A & C }   open your heart. { A & C } Icon_minitimeMar 10 Aoû - 22:42

RUBY LIPS ON A SMILE SO SWEET, WITH A RUDE ATTITUDE THAT COULD KNOCK ME DEAD. WELL SHE'S HOTTER THAN HELL.
S’il s’était attendu à voir ce genre de choses, le sorcier aurait dit à la personne en question, qu’elle était complètement tombée sur la tête. Ainsi, voilà donc, le secret d’Abby Barrons. Le symbole de sa souffrance intérieure. Il soupira, mais resta interdit. Lorsque la jeune fille remonta ses manches, une à une, il manqua de se demander pour quelle raison, le faisait-elle. Que voulait-elle donc lui montrer ? Il se préparait pratiquement au pire. Hors, ce n’était pas le pire, fort heureusement. Tom suivait de ses petits yeux curieux, les fins et élégants doigts d’Abby, qui se débarrassaient des bandages d’un blanc immaculé, tâchés de sang rouge, frais, vermeil. Pourquoi donc y avait-il du sang ? Cornelius fronça les sourcil, interloqué. C’est quand les bandages tombèrent au sol, montrant au grand jour ces plaies profondément ancrées dans la chair tendre de la rouquine, qu’il saisit l’importance du mot « cicatrices ». Souffrance. Elle souffrait. Il en était témoin. Tom vint même à se demander, s’il était le premier à qui elle montrait cela. Peut-être ? Non, ceux qui couchaient avec elle – devaient bien avoir remarqués ces marques. Son teint devint progressivement livide. Il ne disait rien. Songeur. Analysant en détail ces cicatrices, formées sur la peau de la jeune femme. Ses épreuves, ainsi que ses ténèbres, étaient si insurmontables que cela ? De quoi avait-elle donc peur ? Que recherchait-elle ? La mort ? Juste durant quelques secondes ? Tom ferma ses paupières. Il avait besoin de réfléchir, à présent. Même si cela ne changerait rien à sa décision. Abby serait à lui.

“Pourquoi tu fais cette tête, petit prince? Ça te dégoûte, peut-être? Oh, c'est dommage…Tu as vraiment envie d'une fille dépressive, d'une folle qui se taillade depuis des années et qui refuse de voir un éventuel futur possible? Tu as vraiment envie de ça, ou tu préfères une jolie petite pure bien dans sa tête? Je peux te citer au moins dix noms, de tête, de filles qui voudraient être avec toi. Pourquoi tu t'obstines à choisir la seule qui ne veut pas de toi? J'en connais aussi note, que tu dégoûtes, même chez les Serpentard…Enfin chez les Serpentard j'en connais qu'une. Donc si c'est ça qui te branche…”

Non, non. Cela ne le dégoûtait pas vraiment. Il fronça peu à peu les sourcils en la voyant se taire. Fermer ses lèvres, pour saisir sa baguette magique et la lui pointer, de sang-froid. Tom faillit éclater de rire, en percevant ce geste désespéré. Elle désirait vraiment sortir, et quitter cette pièce, le plus vite possible. Mais étrangement, Abby n’était pas la seule à vouloir en finir une bonne fois pour toutes. Ce comportement l’excédait, au fur et à mesure. Pourquoi ne daignait-elle pas enfin reconnaître son appartenance ? Qu’elle n’était absolument rien sans lui ? Que jamais un homme ne le dépasserait, sexuellement parlant ? Et qu’elle y gagnerait bien plus en le rejoignant, qu’en le trahissant et s’obstinant jour après à jour à lui tenir tête. Ce serait inutile. Une vraie folie. Cornelius s’abstint de tout commentaire sarcastique, cette fois-ci, il demeura silencieux, presque muet, voire interdit. L’image des bras entaillés d’Abby lui revenaient sans cesse à l’esprit, et une boule se forma dans le fond de sa gorge. Des bras, de si beaux bras blancs, tailladés. Il y avait même des insultes. Des mots, formés au couteau, au cutteur, ou qu’en savait-il d’autre ? Elle était perturbée. Certes. Mais, et alors ? Au fond, cela ne l’effrayait pas. Il serait avec, et chercherait à l’en dissuader même. Ce n’est pas ce qu’Abby veut, et tu le sais – elle ne veut pas que l’on se mêle de ses affaires. Pourquoi ? C’est personnel. Peu importe. Elle ne veut que personne s’y mêle, parce que justement, personne n’a osé le faire. Mais je suis là. Et je saisirais de force son poignet, je le lui briserais, si jamais elle daigne prendre un objet tranchant pour se l’enfoncer dans le bras une nouvelle fois. Tu t'obstine. Peut-être. Mais je ne compte pas aller droit au mur. “Non, ce n’est sûrement pas ce geste désespéré qui me dégoûtera.” lâcha-t-il d’une voix neutre, plutôt calme. Il la dévisagea un long moment, presque étrangement. Comme s’il la voyait pour la première fois de sa vie. “Je constate juste que tu souffre.” reprit le sorcier, un peu plus sombrement, en ancrant son regard dans le sien, à la recherche d’une réaction, d’une lueur, d’un simple et petit sentiment de sa part. “Tu ne fais, au fond, que confirmer mes hypothèses, mais ce n’est pas pour cela que je te rejetterais. C’est ce que tu pensais, hum ? Que je m’enfuirais en courant ?” le rictus à ses lèvres redoubla, il dévoila ses dents blanches. Sa parfaite dentition. “Pas de chance pour toi, je resterais là, derrière toi, et un beau jour, tu renoncera à tes principes pour me rejoindre. N’est-ce-pas, ma petite Abby ?” arquant un de ses épais sourcils bruns, en broussaille, mais parfaitement bien placés sur son élégant visage ténébreux, le sorcier fit un pas en avant, de manière à bien faire face à Abby Barrons. Il ne céderait pas. Elle serait sienne. Il lui prouverait, qu’il était prêt à aller n’importe où, à faire, ou dire n’importe quoi, pour la piéger dans ses ténèbres, et ainsi la marquer à son nom.

“Tu sais, les sortilèges impardonnables, je les connais aussi…Et comme tu peux le voir, la Mort ne m'effraie pas…Alors soit tu m'ouvres, soit tu vas goûter au sortilège préféré de ton père. ”


Les deux onyx de Tom Cornelius Blacklaw s’ancrèrent dans les petites pupilles foudroyantes de la demoiselle, il y lut une certaine détermination, une envie de faire ses preuves, de prouver qu’elle n’avait absolument rien à perdre à le provoquer de cette manière. Les traits du visage de Cornelius se plissèrent, en passant de l’incompréhension à l’amusement. Ainsi, elle avait l’audace de lever sa baguette magique au-dessus de son visage. Bien. Tom vint progressivement croiser les bras sur son torse nu, chaud et encore moite à la simple idée de recommencer ce qu’ils venaient d’accomplir, dans les bois sombres. Ses phalanges effleurèrent la fine et légère musculature du haut de son corps. Il savait qu’elle aurait envie de lui. Il ne comptait absolument rien faire. Elle viendrait à lui, ce n’était qu’une question de temps. Une lueur passa dans le fond de ses iris noirâtres. Un scintillement de défi. Tom était curieux, oserait-elle lui lancer un maléfice ? Après mûres réflexions, Tom écarta l’Avada Kedavra, jamais elle n’en serait capable. Et la connaissant, aussi, ayant entendu parler de son très cher père, il se douta qu’elle hésitait sur les trois sortilèges Impardonnables. Du moins, les deux restants, étant donné le fait – que l’Avada était à bannir immédiatement de la liste. Tom pencherait étonnamment pour l’Endoloris. Histoire de le faire souffrir, ce serait presque symbolique, en fin de compte. Quant à l’Imperium, si jamais ce mot passait ses lèvres, ce serait avec l’envie de l’humilier, tout bonnement. Il ne suffisait pas d’être un devin pour savoir ce que Abby Barrons pouvait bien mijoter dans son esprit tordu.

C’est avec un certain intérêt qu’il ne quitta pas des yeux le manche de cette baguette en bois, à l’idée qu’un flash lumineux n’en sorte d’un instant à l’autre. Il devait agir, et vite. Ainsi, Tom pencha pour la résignation. Il décroisa les bras, et en un soupir las, on ne peut plus résigner, il laissa ses bras retomber le long de son corps à moitié nu. “Bien, parfait, Barrons !” s’exclama-t-il à haute voix en faisant rapidement volte-face pour marcher le long de la pièce, ses pas crispant le parquet vernis, jusqu’à s’arrêter brusquement face à un fauteuil. “C’est très intéressant, tu sais, jamais je n’aurais imaginé te voir – dans cette position – de force, non ?” du coin de l’œil, il l’observa avec attention. Les fines lèvres du sorcier s’étirèrent mauvaisement en un petit sourire narquois. Il jouait si bien la comédie. Cela l’amusait drôlement de la faire tourner en bateau. Si elle croyait gagner cette manche-là, elle se trompait lourdement. Et le préfet comptait la remettre à sa place, et correctement. “Je sais que tu en as toujours rêvé.” Cherchant dans les pans de sa cape de sorcier, sa propre baguette magique, il la sortit et pointa la porte avec. Sans ciller ne serais-ce qu’une seule seconde. Et sans baisser son regard. Il continuait obstinément de la scruter, intensément. Comme cherchant à la sonder, à la déshabiller de ses iris assombris. “Expelliarmus !” un flash s’échappa du bout de bois et vint rencontrer Abby, de plein fouet. La baguette de cette dernière arriva dans la main gauche de Cornelius. Il agrandit son sourire, sardoniquement. Le jeu en valait véritablement la chandelle. Et tout devenait de plus en plus intéressant.

Cornelius s’approcha avec lenteur du corps de la jeune femme, et lui attrapa le poignet droit, de manière à la piéger, sous lui, dans le lit, entre les draps en satin. Il fit découvrir son avant-bras et vint caresser, du bout de l’index, les plaies. Les cicatrices. La mutilation. “Pourquoi – tant de souffrance ?” chuchota-t-il, à voix basse, en repassant inlassablement sur ce formes, quelque peu défigurées, arrondies, longues, formant comme des sortes de bosses dans la chair de ce poignet. “Je pense t’offrir des choses qui te rendront, peut-être, je l’espère, satisfaite, voire, heureuse.” il leva ses yeux vers elle, et lui jeta un drôle de regard. “Cesse donc de me résister, Abby.” murmura le sorcier, à voix basse, avant de pointer sa propre baguette magique au beau milieu des omoplates de la jeune Slytherin. Il ne dit rien. Plus un mot. Juste le silence. Cet intense silence pesant. Puis, il pénétra dans son esprit, forçant le passage, dans le but d’en voir plus, toujours plus – il parvint à saisir certaines réactions de la jeune femme, à comprendre pourquoi. Il chercha, plus loin. Des brefs souvenirs du passé. Des éclats de voix. Des cris, et des larmes. De la souffrance, toujours, de la souffrance. S’en devenait écœurant. Une scène lui vint à l’esprit. Dans une vieille bibliothèque. Un corps, un vieux corps, au sol, sans vie. Une petite fille se trouvait non loin de là, fixant d’un air presque absent, comme jaugeant l’homme au sol. Sans faire le moindre geste.

Il quitta son esprit. Et la dévisagea, avec avidité. “Il y a quelque chose, que je rêve de faire depuis tout à l’heure.” sur ces paroles, le jeune préfet lui lança un sortilège de manière à l’entraver. Des cordes magiques s’emparèrent des frêles poignets de la jeune fille, et l’attachèrent aux barreaux du lit. “Maintenant, nous pouvons discuter calmement.”



TAG: PRIVATE/ABBY BARRONS. WEARING: SLYTHERIN UNIFORM. WORDS: 1 781. NOTES: J'AIME LA MUSIQUE. <3 JE TESTE UN TRUC DE CSS, POUR VOIR. XD TU AIME ? LISTENING TO: I QUIT, I QUIT, I QUIT/THE CLICK FIVE.



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R. A. Abygaël Barrons

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« BEHIND THE MASK »
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MessageSujet: Re: open your heart. { A & C }   open your heart. { A & C } Icon_minitimeMer 11 Aoû - 13:45

“Je constate juste que tu souffre.” Je me figeais. Non! Non! Ça aurait du le dégoûter, il aurait du…Partir, me claquer la porte au nez, être furieux que sa compagne puisse s'abaisser à cela…Pourquoi n'avait-il pas agis de la sorte? Pourquoi m'infligeait-il cela? Je n'aimais pas…J'étais mal à l'aise. Son regard ne cessait de courir sur ma peau, sur ma peau mutilée…C'était horrible. Evidemment, que je souffrais. Personne sain d'esprit…En fait si, et tu le sais. Même si, admettons, tu avais été saine d'esprit, tu aurais cherché la souffrance, Abby. Tu aurais cherché à avoir mal, et tu te serais tailladée tout de même. Tu ne serais pas la première à en arriver la sans bonne raison tu sais… susurra la petite voix dans ma tête, de plus en plus omniprésente. Je me demandais si, en fermant les yeux, cette petite voix ne deviendrait pas une autre personnalité qui prendrait possession de mon corps pendant que j'oublierais, dans une pièce étroite et glacée au fin fond de mon esprit. Ne dis pas de bêtises. Cela voulait sans doute dire non. “Tu ne fais, au fond, que confirmer mes hypothèses, mais ce n’est pas pour cela que je te rejetterais. C’est ce que tu pensais, hum ? Que je m’enfuirais en courant ?” Ça le faisait rire, ça l'amusait…Le salaud! Le maudit salopard! Rien de ce que je pourrais faire ne le fera s'en aller…Rien, n'est-ce pas? Tu es prise au piège, ma petite Abby. Tu lui appartiens…Tu aurais pu éviter cela, si tu m'avais écoutée. Il aurait fini par perdre patience et m'aurait violée quelque part, dans les toilettes, dans le dortoir, ou que sais-je. Personne ne serait venu, même si j'avais crié. Autant y aller de mon plein gré. Mais maintenant tu recules, tu ne veux pas être possédée. Trop d'hommes dominateurs dans ta vie, hein, ma petite Abby? Ton père, d'abord, puis ton oncle…Sans compter ton frère, ton jumeau, une partie de toi-même, ce maudit Galen…Maudit, maudit Galen. Maudit, maudit Galen… La voix semblait s'éloigner. Je devais me concentrer, je devais…L'empêcher de me toucher.

“Pas de chance pour toi, je resterais là, derrière toi, et un beau jour, tu renoncera à tes principes pour me rejoindre. N’est ce pas, ma petite Abby ?” ma petite Abby. Pourquoi m'appelaient-ils tous ma petite abby. Etais-je si faible, si misérable, en comparaison d'eux? De lui? J'avais…Disons…L'espoir de ne pas l'être. Je n'étais pas faible, j'étais réellement prête à lancer un sortilège doloris, ou un imperium sur le petit prince. Je tenais ma baguette fermement entre mes doigts, et je me concentrais. Il fallait vraiment que je désire sa souffrance pour que le doloris soit d'une quelconque utilité. Si bien que je devais passer en revue toute la douleur qu'il avait pu me causer. J'avais du mal…Vraiment du mal. Mais je le revoyais, jouer avec mon frère alors que j'étais loin. Je le revoyais, me chercher misère dans les couloirs de l'école. Je me revoyais…Oui, tout venait, et j'étais prête à lancer ce maudit sortilège si cela devenait vraiment essentiel. Bien que je m'en serais passé. En y réfléchissant, le sortilège de mort aurait été plus…Facile. Plus expéditif également, mais au moins j'aurais été débarrassée de lui, j'aurais pu penser à autre chose, j'aurais pu ne pas être sienne l'espace d'un instant. Bien entendu…Je serais morte presque immédiatement après. Quelqu'un m'aurait tuée, le serpent m'aurait attaquée, son père m'aurait achevée, qu'en savais-je! Il y avait suffisament d'hommes et de femmes dans ce monde attachés à la survie du petit prince des ténèbres. J'ignorais pourquoi…Qui sait, un jour, il constituera peut-être une menace pour son père, peut-être voudra-t-il voler son trône, le défaire de ses biens, le forcer à abdiquer en sa faveur –comme s'il était roi! Au fond, ne l'étaient-ils pas un peu? Les rois du monde…Pas encore du monde entier, mais du monde sorcier tout du moins. Les rois du monde…Voilà ce qu'ils étaient. Solitaires, incapable d'aimer réellement, profondément…C'était de tristes sires.
Les rois du monde…

“Bien, parfait, Barrons !” Quoi, il lâchait l'affaire? C'avait été si simple que s'en était…Surprenant, voilà le mot. Surprenant, et un peu louche. Je ne baissais pas ma baguette, toujours pointée sur lui. La formule me brûlait les lèvres, bien que j'ignorais encore de laquelle il pouvait s'agir exactement. Avada Kedavra, Endoloris, Impero…Dire qu'à une époque lointaine si on avait le malheur d'utiliser ces sortilèges…On risquait la mort. A présent…On ne risquait rien, ç'avait été rabaissé au même niveau un rictumsempra, qu'un elasticus, qu'un alohomora ou un reparo…. “C’est très intéressant, tu sais, jamais je n’aurais imaginé te voir – dans cette position – de force, non ?” Effectivement, je n'aurais jamais pensé pouvoir l'avoir aussi vite, aussi facilement. Comme s'il m'avait sous-estimée…Mais me voir me défendre n'était pas une surprise, je n'avais pas ce genre de réputation. Je savais me garder en vie. Car personne ne méritait de me tuer…Non. Non ce n'était pas de l'égocentrisme, simplement…Je m'étais réservée ma propre mort, je ne voulais la laisser à personne d'autre. “Je sais que tu en as toujours rêvé.” Je n'eus pas le temps de bouger, de réagir, de faire quoi que ce soit. Beaucoup plus rapide que moi, qui était concentrée sur ses moindres faits et gestes, sur la peau de son dos, saillante, ses muscles…J'avais été distraite et j'en payais le prix. Ma baguette vola à l'autre bout de la pièce et, avant que je n'ai pu bouger, reculer, ou même me lever, il me prit mon poignet. Il serrait si fort que j'en avais mal. Son corps surplombait le mien. Je me mordillais la lèvre, nerveuse et très raide tout d'un coup. “Pourquoi – tant de souffrance ?” Je n'avais pas envie de lui répondre. Pas à lui, surtout pas à lui. Surtout qu'il se fichait pas mal des explications. Les faits étaient la… Et c'était ce qui importait le plus au petit prince des ténèbres. Je m'étais tailladée la peau. Sans doute tenait-il trop à lui-même pour en arriver la. Sans doute s'aimait-il beaucoup trop, à la folie…“Je pense t’offrir des choses qui te rendront, peut-être, je l’espère, satisfaite, voire, heureuse.” que croyait-il? Que son affection ou le fait d'avoir été choisie par lui suffirait à) me rendre heureuse? Il ne me connaissait décidément pas. j'étais une étrangère pour lui…Je ne comprenais pas comment il pouvait toujours avoir envie de moi. Sans doute me haïssais-je trop pour être optimiste, ou pour avoir un point de vue juste pour répondre à cette question.. “Cesse donc de me résister, Abby.”

C'était comme un viol.
En réalité, le viol aurait peut-être été moins…Désagréable. Pendant un viol, on peut penser à autre chose, à une autre personne, du moins le temps que l'événement passe. La…Non. Il venait de pénétrer mon esprit, de force. Je ne parvenais pas à savoir si j'étais choquée ou impressionnée qu'il maîtrise déjà cette technique à son âge. Mais c'était normal, non? N'était-il pas le fils du plus grand legilimens de l'histoire du monde sorcier? Ce devait être dans le sang, dans ses gênes, inscrit au plus profond de lui-même.
Et les souvenirs défilaient…
Galen et ses multiples tentatives pour me nuire, mon père assassinant ma mère, mon oncle me violentant, puis moi, réussissant à lui échapper en faisant tomber une armoire sur lui, et le regardant agoniser pendant plus d'une demi-heure avant que la mort ne vienne enfin le cueillir, alors qu'il suppliait, suppliait, si pitoyablement….Pour que je le sorte de la, que j'ai pitié de ce vieil homme. J'avais regardé la mort droit dans les yeux, et j'avais sentis mon âme se briser en deux. Un meurtre…Un meurtre, j'étais si jeune alors et déjà un meurtre…Et lui, avait-il tué? J'en doutais, son âme devait-être intacte, il n'était pas aussi souillé que moi…
Ces souvenirs tourbillonnaient, et je me rendis compte que je ne criais pas uniquement dans ma tête, je criais aussi tout haut. “Il y a quelque chose, que je rêve de faire depuis tout à l’heure.” Haletante, mon crâne pulsait, j'avais mal, mal…Comme si un troupeau d'hyppogriffe en ruthe venait de me passer dessus. J'avais simplement envie de sortir, de dormir. Je me sentais mal et nauséeuse. “Maintenant, nous pouvons discuter calmement.” Attachée.

J'étais attachée comme un vulgaire animal, et je n'appréciais pas. Je n'avais plus rien dis, depuis qu'il était parti dans son délire solitaire. A penser qu'il pourrait me rendre heureuse, me combler, me faire oublier. Ces souvenirs noirs et terribles avaient eu l'air de l'exciter, ce qui rendait la chose encore plus insupportable qu'elle ne l'était déjà. Et je compris pourquoi il m'avait choisie moi au lieu d'une autre. Il voulait une femme déjà brisée…Sans doute. « M'attacher et me violer? Ça t'a excité, ce que t'a vu? Ravie pour toi…Mais j'aimerais bien voir si tu rirais toujours autant quand, imaginons, ton père tuera ta mère, quand ta chair et ton sang voudront te voir souffrir puis mourir…Ça te fais rire, petit prince Vas-y, rigole. Rigole, mais tu n'es rien, rien d'autre qu'une pauvre merde! Tu peux me faire ce que tu veux, je ne serais jamais tienne, je préfère mourir… » Tu vois, tu t'es brûlée, et maintenant tu regrettes. Mais écoute ton cœur battre, il bat, il le veut, il veut sentir Tom…Il en meurt d'envie. Il appelle. Tu as craqué une fois, et quand il commencera à te toucher, tu craqueras à nouveau. Tu es misérable…Petite pute. Je secouais la tête, en essayant de tirer sur les liens magiques, sans succès. J'étais solidement attachée. « Si tu me laisses sortir on pourrait…Essayer de la façon traditionnelle. Mais tu ne me forceras jamais à rien, ça, je peux te le jurer. Si mon père a échoué, si mon oncle a échoué, si mon frère a échoué, ce n'est certainement pas toi qui y parviendra. » Une relation traditionnelle? Toi, avec un petit ami? Ah ah, c'est drôle! Comme si une telle chose arriverait un jour! Tu te moques de lui…Tu lui mens. Je veux sortir d'ici, c'est tout. Je veux remettre ma chemise, mon soutien-gorge, ma culotte. Je veux me plonger dans un bain bouillant, et garder la tête sous l'eau jusqu'à ce que je perdre connaissance. Est-ce si compliqué, si irréalisable? Il ne te laissera jamais sortir seule, maintenant…Tu es sa propriété. Idiote. Tu aurais du m'écouter.
Ta gueule.

Spoiler:
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T. Cornelius I. Blacklaw

T. Cornelius I. Blacklaw
Who said that the Devil
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« BEHIND THE MASK »
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MessageSujet: Re: open your heart. { A & C }   open your heart. { A & C } Icon_minitimeMer 11 Aoû - 16:26

Scrutant une dernière fois ces plaies, ces cicatrices, il n’insista pas. Jugeant en avoir assez vu. Comment une fille aussi somptueuse pouvait avoir l’audace de s’infliger ce genre de choses ? Elle massacrait littéralement sa si belle peau laiteuse – intolérable. Cornelius la dévisageait. Il décida de se reculer d’elle brièvement, éprouvant l’envie de faire les cent pas dans la pièce. “M'attacher et me violer? Ça t'a excité, ce que t'a vu? Ravie pour toi…Mais j'aimerais bien voir si tu rirais toujours autant quand, imaginons, ton père tuera ta mère, quand ta chair et ton sang voudront te voir souffrir puis mourir…Ça te fais rire, petit prince Vas-y, rigole. Rigole, mais tu n'es rien, rien d'autre qu'une pauvre merde! Tu peux me faire ce que tu veux, je ne serais jamais tienne, je préfère mourir…” La violer ? Hum. Il est vrai que cela avait un petit côté excitant. Tom fut forcé de le reconnaître, intérieurement. Soudain. Le sorcier se crispa. Livide. Les paroles d’Abby le touchèrent, en plein cœur. Si on admettait le fait qu’il en possédait un. Certes, le sorcier avait déjà songé à cette hypothèse. Que son père assassine sa mère, une fois qu’il en aurait eut assez d’elle, vu l’état de ses blessures, mais – il ne poussait jamais l’hypothèse plus loin que les coups portés. Voldemort avait besoin d’elle. Qui la remplacerait ? Cela faisait plus de cinquante ans qu’ils étaient liés, de cette manière. C’était une insulte. Il se sentait outré. Serrant ses poings, le prince du faire un grand effort pour ne pas la gifler sous le coup. Cependant, il saisit certaines choses – ainsi, peut-être étais-ce qu’Abby ressentait. Sa fameuse souffrance.

Malgré tout, il ne vit pas d'un très bon œil l'insulte. Elle osait. Il la laissait se permettre beaucoup de choses, mais cela ? Non.

Ce n’est pas du viol.” rétorqua le sorcier d’une voix forte, excédé. Il la fixa de ses petits yeux froids, avec une telle intensité, qu’il pourrait même la déshabiller de ce simple regard, ou encore, la refroidir d’un claquement de doigt. “Tu seras consentante.” les lèvres du prince se courbèrent en un sourire à consonance moqueuse. Comment ne pas l’être ? Tom était un tantinet narcissique, mais c’était un fait prouvé à de nombreuses reprises, il se savait séduisant, auprès de la gent féminine. Ainsi, cela le rassurait, et l’obligeait à adopter ce profil d’être charmeur, sans scrupules, et assuré du plaisir qu’il procurerait à une belle fille. En l’occurrence, à Abby Barrons, à cet instant.

Si tu me laisses sortir on pourrait…Essayer de la façon traditionnelle. Mais tu ne me forceras jamais à rien, ça, je peux te le jurer. Si mon père a échoué, si mon oncle a échoué, si mon frère a échoué, ce n'est certainement pas toi qui y parviendra.”A cette réponse, le sorcier arqua un sourcil. Était-elle sérieuse ? Non, bien sûr que non. Croyait-elle qu’il était stupide à ce point ? A croire que brusquement, elle changerait d’avis, et désirerait essayer d’une façon traditionnelle. Tom sourit. Les plis de son visage s’élargirent mauvaisement. Il ne lui faisait pas confiance. Pas maintenant. Un jour, peut-être. Il lui faudrait léguer un semblant de confiance, car dans son esprit, elle serait celle qui lui conférera le droit d’avoir un héritier, qui le soutiendra lors de sa montée. Elle serait là, à le supporter. Comme sa mère avec son père. Lui offrir sa confiance, semblait banal, à vrai dire. Mais ce serait difficile. Plus difficile que prévu. Car leur petite union commençait déjà très mal. Dire que Cornelius avait tout bêtement cru qu’après cette nuit, dans les bois obscurs, à lui prodiguer un intense et inavouable plaisir, à la combler de ses coups de bassin vengeurs, violents et langoureux, elle déciderait de tomber entre ses griffes acérées. Il s’était lourdement trompé. Finalement, cette réputation, la concernant, était bien fondée. Elle ne sortait avec aucun garçon. N’était en couple avec personne. Parce que cela entacherait gravement ce sentiment de liberté.

Au final, elle était stupide, non ? Ou suicidaire, oui, sûrement. A le provoquer de cette manière, avec ce petit air insolent, si sûre d’elle. Cornelius détestait ce sentiment. L’assurance. Surtout lorsque ce n’était pas lui, le concerné. Il se souvenait avoir longtemps cru que la plupart de ses interlocuteurs le toisaient de haut, plus jeune, parce qu’ils avaient le bénéfice de l’âge. Age ingrat. Durant sa première année au collège de Sorcellerie, personne ne connaissait Tom. Du moins, personne ne savait pour son lien de parenté, étant donné que détestant le nom de famille de son géniteur, il avait finalement opté pour celui de sa tendre mère. Blacklaw. La loi. Le noir. Quel doux euphémisme. Il vouait une bien étrange fascination malsaine envers sa génitrice, femme battante, et battue, mais courageuse, entreprenante et d’une incroyable douceur. Il l’avait longtemps mise de côté, afin de ne pas trop déteindre sur elle. Ce qu’il voulait, et ce, dés qu’il eut l’âge de parler, c’était son père. Il désirait à tout prix ces bras réconfortants, sa présence, son sourire. Mais jamais le sorcier n’obtenu satisfaction. Cette figure paternelle ne vivait quasiment que pour perpétuer sa lignée. Se créer un digne successeur. Ainsi, il entraîna son fils unique, et lui fit prendre part dans cette bataille. Chose surprenante ? A l’avant-bras du petit prince, il n’y avait absolument rien. Juste de la chair tendre, blanche. Pas de tatouage. Pas de marque des Ténèbres. Pas la sienne. Le prince ne désirait pas avoir gravé sur la peau, comme la plupart des Mangemorts, ce symbole de cruauté, et de despotisme. Il désirait sa propre marque. Son propre nom. Et un jour, il l’aurait. D’autres la porteront aussi. A creux de la poitrine. Tom l’avait déjà imaginée, son tatouage. Et à l’endroit même où il l’implanterait. Pour les femmes, ce serait sur le sein droit, du moins, un peu plus haut, de manière à ce qu’un décolleté suffise à le dévoiler au grand jour. Quant aux hommes – au même endroit, mais sur la gauche. Cela changerait. Oui, son armée serait différente de celle du Dark Lord. Elle serait bien meilleure. Ses braves soldats seraient bien entraînés, les sortilèges fuseraient de tous les côtés, lorsque le moment de prendre le pouvoir sonnera. Et personne n’y échappera. A cette guerre interne, qui se profilait dans l’ombre, depuis toutes ces années. Les gens, notamment les fidèles du Seigneur des Ténèbres, croyaient que le dit fils en question prendrait la suite de leur bien-aimé maître. Ils le croyaient naïvement. Qu’il honorerait son père. Qu’il ne lui ferait jamais le moindre mal – et ce dernier, sombre inconscient, ne s’était pas rendu compte qu’il formait sa propre perte, et ce, depuis la naissance de l’heureux prodige.

Cornelius Blacklaw se souvenait, avec une certaine précision, de ce moment, dans le Poudlard Express. Il attendait, seul, assit dans un compartiment aux teintes rougeâtres. Fixant l’horizon, le panorama des imposantes et verdoyantes campagnes anglaises. Ces dernières défilaient à une telle rapidité, qu’il en eut le souffle coupé. Tom avait adoré observer cela, durant de longues et très longues minutes. Le temps passait tellement vite, qu’il n’avait pas remarqué une présence, dans la pièce, avec lui. Quelques présences, du moins. C’est enfin lorsqu’une petite voix, timide, s’éleva dans le compartiment, que Blacklaw daigna levers les yeux vers les arrivants – eux, qui osaient briser son bien-être, son sentiment d’harmonie passagère. Petit, il avait déjà les yeux du père. Inexpressifs, froids, comme un Iceberg en perdition, et mauvais. Les autres jeunes élèves, du même âge que le petit brun ténébreux, souhaitaient s’installer, de manière à passer un bon voyage en toute quiétude. Les autres compartiments sont déjà pleins. Murmuraient-ils, gênés. Tom Blacklaw n’avait rien dit. Ils s’étaient installés, mais aucun son n’était sortit de sa bouche. Comme s’il jugeait le spectacle bien trop indigne de lui, le jeune élève retourna immédiatement à son activité première, en penchant avec délicatesse sa petite tête aux traits fins et élégants, vers la grande vitre. Il fixa le décor. Encore. Inlassablement. Songeur.

Comme maintenant, en réalité. Pourquoi pensait-il à cela, tout de suite ? Alors qu’il était à deux doigts d’obtenir Abby Barrons. Tu ne l’obtiens pas. Non, c’est vrai. Pour le moment…Parce que tu pense qu’il y aura un instant où elle s’inclinera enfin devant toi ? J’ose espérer pour elle. Agacé, le sorcier poussa un léger soupir. C’était une manie de combattre. Comme ta mère. Non, elles ne sont pas semblables…Si, au fond. Avec le temps, la petite Abby deviendra grande, et sera beaucoup plus forte, mentalement, qu’avant. Je ne te crois pas ! Elles se ressembleront ! N’est-ce pas ce que tu désire ? “Tu mens.” souffla-t-il, dangereusement, avant de s’approcher d’un pas extrêmement lent du grand lit. Le mensonge. Tom ne supportait pas cela. Un trait en commun, encore, avec son père. Mentir était stupide. Et méritait une bien belle punition – chose qu’il se languissait d’effectuer, à cet instant précis. “Malheureusement pour toi, je déteste les mensonges.” Avec délicatesse, il se débarrassa de ses chaussures, puis de ses chaussettes noires, qu’il envoya valser dans un coin de la pièce, afin d’être un peu plus à l’aise sur le lit. Un genou posé sur ce dernier, le matelas s’affaissa, sous le poids du prince. Puis un deuxième genou se logea entre les draps, ensuite, il avança, à quatre pattes, jusqu’à elle. “Nous aurions pu faire de grandes choses, ensemble, si tu daignais enfin admettre que tu m’appartiens. Car personne d’autre ne te toucheras, je peux te le promettre. Quitte à te laisser de bien belles cicatrices – je ne me gênerais pas, si cela me permet de prouver au monde que ton corps et bien entendu, ton âme, sont en ma possession.

Sans un bruit, Tom fit glisser sa main vers la cuisse de la jeune femme, passant sous sa jupe, il caressa la douce texture de sa peau, avec envie. “J’attends toujours, tu sais, tes supplications.” l’index et le pouce saisirent une mince et frêle parcelle de peau, qu’il pinça avec fermeté. Violence. Du sang perla, entre son ongle. Ça ? C'était pour l'insolence. L’heure de la punition à sonnée. Et cela ne faisait que commencer.

[ Pas faux, c'est petit XD Bon, je vais revenir à la normale XD ]
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R. A. Abygaël Barrons

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MessageSujet: Re: open your heart. { A & C }   open your heart. { A & C } Icon_minitimeJeu 12 Aoû - 14:25

Je n'étais pas dans une situation des plus confortable, il fallait bien l'admettre.
Attachée au lit de Tom Cornélius Blacklaw, privée de ma baguette, j'étais aussi impuissante qu'un chaton à deux doigts de se faire dévorer par un gros sinistros. Un gros méchant chien tout noir quoi. Non, mieux! Par un loup-garou! Enfin ce n'était pas non plus un concours…J'étais disons en assez mauvaise posture. J'essayais tout de même de tirer sur ces liens magiques, juste au cas où. Mais plus je tirais, plus ils se resserraient jusqu'à presque empêcher la bonne circulation de mon sang. D'accord…Aucun moyen de m'échapper. J'envisageais de crier, d'hurler, mais personne en bougerait en comprenant d'où venaient les cris. Au contraire on risquait plus d'avoir des spectateurs avides. Et je n'en avais aucunes envies…Sans compter que sa chambre devait être magiquement insonorisée.
J'étais donc dans la merde. “Ce n’est pas du viol.” Viol. Rapport sexuel non consentit…Avais-je sincèrement l'air de consentir à ce qu'il me prenne? Ce n'est pas parce que j'avais dis oui une fois ou que son regard provoquait des vagues de chaleurs brûlantes dans tout mon corps que j'étais consentante. “Tu seras consentante.” Qu'il était présomptueux! Consentante, avec lui? Jamais! Enfin disons…Pas vraiment. Mon corps criait oui, c'était un appel désespéré au sexe, mais mon cœur…Non. Non, je refusais d'être prise comme ça, comme si j'étais un objet incapable de parler, d'avoir des opinions. Comme si je n'étais pas assez bien pour qu'il m'écoute.

Je n'avais, au fond, j'avais été assez bien. Qui m'avait écoutée? Personne…Jamais personne. Ni mon père, quand j'essayais de lui révéler ce que je subissais chaque jour. Ni mon oncle, lorsque je le suppliais d'arrêter. Ni Galen, lorsque je voulais qu'il me vienne en aide. Lorsque j'affirmais avoir toujours été invisible, je n'avais pas mentis. Même dans le Poudlard Express. Eternelle solitaire, la personne qui était venue prendre place dans mon compartiment était la seule jeune fille avec qui je m'entendais vraiment bien. Véritablement bien. C'était…Ma meilleure amie. Les autres filles de nobles familles ne m'intéressaient pas, et, déjà à quatorze ans, elles courraient derrière le petit prince. Beaucoup ne l'avait jamais vu. Il passait le plus clair de son temps chez nous et seul les Malefoy ou les Lestrange pouvait se vanter de l'avoir approché. Pas d'être ses amis pour autant…Avait-il des amis, de vrais amis, en dehors de mon jumeau? J'en doutais. Galen était avec lui parce qu'il ne vénérait, voir l'aimait réellement. Je devais être la seule à sentir au plus profond de moi qu'il n'aimerait jamais une femme. Qu'il préférerait toujours être entouré d'hommes. Que ce soit dans la vie de tous les jours, ou dans son lit. C'était assez glauque, en y repensant…Pas tant le fait qu'il soit sûrement homosexuel, mais surtout le fait qu'il devait sûrement être fou amoureux de Tom. Et le fait que mon cœur se serre à cette idée. Je n'aimais pas ressentir…Cette espèce de jalousie malsaine. Pas du tout.

Tu mens.” Pas réellement. J'étais prête, s'il cessait immédiatement, à reconsidérer l'idée de couple. A peut-être…Tenter une période d'essais même si elle serait sans doute infructueuse. Mais ce n'était pas le genre de garçon à être raisonnable pour le bien de tous. Non…Il allait me forcer, me faire subir les pires choses jusqu'à ce que je craque et me plie, comme sa mère a du plier avant moi. Sa mère…Je me demandais si Abby, la première du nom, avait du passer par tout cela ou si elle était simplement si amoureuse de Tom premier du nom que ça n'avait pas réellement mis de difficultés sur leur route…J'avais du mal à croire au couple idyllique, à les voir réellement heureux et amoureux l'un de l'autre. C'était la seule qui aimait, dans l'histoire, et la seule qui souffrait, que ce soit physiquement ou moralement. Physiquement car elle subissait ses crises de rage. Dés qu'une chose le contrariait…J'avais vu les bleus sur son corps. Moralement parce qu'elle avait beau se rattacher à cet amour, il serait à tout jamais à sens unique. “Malheureusement pour toi, je déteste les mensonges.” Je le regardais s'avance et déglutis. Il est comme son père, il sent le mensonge, Legilimens! Apparement oui…Tom Jr était un legilimens, déjà à son âge. C'était vraiment dans les gênes. Enfin je n'avais pas de quoi être surprise. Ne venait-il pas de pénétrer mon esprit quelques minutes avant cela, profitant de mon trouble pour m'attacher? Sentir le mensonge devait être un jeu d'enfant, à côté de cela. Il faut aussi avouer que je n'étais pas une grande occlumens. Puisque personne n'avait jamais fais attention à moi, je ne voyais pas l'intérêt de protéger mon esprit perturbé des intrusions éventuelles. Je me demandais d'ailleurs jusqu'où il avait pu voir…Savait-il pour "cette voix dans ma tête"? C'était étrange de penser qu'en l'espace d'une soirée il avait découvert la majeure partie de mes plus noirs et plus terrifiants secrets. Dire que j'avais été violée était un doux euphémisme, en réalité…Il pourrait se servir de ce qu'il avait appris contre moi, n'importe quand! J'étais en danger… “Nous aurions pu faire de grandes choses, ensemble, si tu daignais enfin admettre que tu m’appartiens. Car personne d’autre ne te toucheras, je peux te le promettre. Quitte à te laisser de bien belles cicatrices – je ne me gênerais pas, si cela me permet de prouver au monde que ton corps et bien entendu, ton âme, sont en ma possession.

Je me mordis la lèvre. Tic nerveux. Il était sérieux…Comme si tu ne le savais pas! Il était fou. Ce n'est pas une nouveauté! Vous vous ressemblez tellement qu'il a même ta folie. Je secouais la tête. Je le voyais déjà laisser des cicatrices sur mon corps, du bout de sa baguette. Je le voyais déjà aller jusqu'à graver son nom, ou ses initiales – T. C. I. B – sur mon ventre, mon épaule, mon dos…Mes fesses, n'importe quel endroit qui l'inspirerait assez. Ecrire un nouveau mot sur ma peau, de nouvelles lettres, en dehors des insultes habituelles à l'encontre de ma personne que je m'infligeais moi-même. Un seul rapport avait suffit pour qu'il me déclare sienne…Pourtant il n'était pas puceau. Alors quoi? Les autres n'étaient pas assez bien pour lui, pour ses beaux yeux? Il n'aurait pas pu sortir avec une Lestrange, ou une Malefoy? Non? Il avait fallu…Qu'il me choisisse moi. En quel honneur? Je l'ignorais. J'étais jolie, mais pas belle, ni à couper le souffle. J'avais du charme en portant mon masque, mon sourire était mignon, mais…Au fond c'était plutôt quelconque, et ces raisons ne valaient pas tout le mal qu'il se donnait pour me convaincre. “J’attends toujours, tu sais, tes supplications.” Je suivis des yeux le parcours de son doigt, le long de ma cuisse. Puis ses ongles, qui pincèrent ma peau jusqu'à ce que perle le sang…

Si l'on pouvait me qualifier avec un adjectif, on choisirait sans doute masochiste vu tout ce que j'étais capable de m'infliger pour me sentir simplement vivante. La douleur dans l'acte sexuel était loin d'être dérangeante, au contraire. Elle me permettait de garder les pieds sur terre, de rester dans la réalité. Ça ne t'a pas beaucoup aidé, dans la forêt, tu en as perdu connaissance! Je me souvenais d'un livre qui affirmait que c'était le dernier stade de la jouissance. J'étais passé au stade deux un peu avant, lorsque les larmes s'étaient mises à couler. Je n'avais jamais pleuré de plaisir. Jamais, pas même avec Sevan. Ce n'est pas comme si j'avais eu énormément d'amants…Je n'étais pas une fille facile et le sexe…C'était bon, mais je préférais la douleur. Si je devais choisir entre les deux, évidemment, c'est le couteau que je prendrais au lieu du phallus. La nuit avec Tom venait de remettre ma certitude en question. Serais-ce vraiment ça? Le couteau, ou le phallus? Et surtout, devais-je vraiment choisir? Comme s'il allait continuer à te laisser te faire du mal…Idiote! C'est trop tard maintenant. Les liens magiques serraient fortement mes poignets, frottaient sur ma peau martyrisée. Si je continuais à tirer, mes coupures allaient finir par se rouvrir. « Je t'ai déjà dis que je ne supplierais pas…Je ne suis pas une accro au sexe. » Je le devançais et touchais son ego en plein cœur. Il n'allait clairement pas apprécier, lui qui se croyait divin au sens propre comme au figuré. Il n'aimerait pas savoir qu'une femme pouvait lui résister. « Et tu ne contrôles pas ma vie, tu ne la contrôleras jamais. J'irais où je veux, quand je veux. Je fréquenterais qui je veux, que ce soit un Gryffondor, un Serdaigle ou un Poufsouffle. Ou même un Serpentard! Il y a des centaines de garçons, dans cette école. Tu penses vraiment être le meilleur d'entre tous? Comme il y a des centaines de filles bien mieux que moi…Alors soit intelligent. Choisis l'une d'elle, l'une de celle qui te veut…Car je ne choisirais pas un camps pour tes beaux yeux. » J'avais soufflé la dernière phrase et me préparais aux conséquences. Oui, je n'étais pas une pro-voldemort. Je n'avais rien choisis, et j'aurais sûrement trouvé une bonne dose de danger du côté de l'Ordre du Phénix…Je voulais du danger, je voulais sentir cette adrénaline. Je me foutais de mourir pour une bonne cause. Je voulais juste frôler la mort jusqu'à ce qu'à force de la titiller, elle en ai assez.
Et me prenne.
Avec violence…
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T. Cornelius I. Blacklaw

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MessageSujet: Re: open your heart. { A & C }   open your heart. { A & C } Icon_minitimeJeu 12 Aoû - 22:59

AN ANGEL TO YOU, BUT A DEVIL TO ME
“ don't crush
me - but i can see it coming „

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Silencieusement, le sorcier la dévisagea, durant de longues, et très longues minutes. Comme fasciné par cette beauté fatale. Cette rose aux nombreuses épines. Cette fleur épineuse, mais tellement attractive, il en deviendrait pratiquement fou. Fou de passion, fou de folie, fou de luxure et de possessivité. Cette dernière était maladive, lorsqu’il s’y mettait réellement. Tom était capable de tout, en particulier du pire. Du très pire. Quitte à supprimer la plupart des garçons du château, afin d’éviter de percevoir leurs regards lorgnant vers sa poupée de glace. Sa. Oui. Il l’avait baptisée.

Je t'ai déjà dis que je ne supplierais pas…Je ne suis pas une accro au sexe. ” Aïe. Ce fut la phrase en trop. Les deux onyx glacés du sorcier épièrent le corps à moitié nu de la belle et jeune sorcière. Lui, mourrait d’envie de recommencer à la prendre, sauvagement, bestialement et violemment. Quitte à voir le sang couler, le long de ce merveilleux corps aux formes toutes plus somptueuses les unes que les autres. Mais il préféra contenir cette audace, et la réserver pour plus tard. De manière à être bien déchaîné au moment venu, histoire de lui rendre au centuple, chacune de ses attaques directes. Elle ne pouvait donc pas être subtile ? Indirecte ? Non. Il fallait être obligatoirement cash. Sa virilité en prit un sacré coup. Voir une fille, même aussi extravagante qu’Abby, le refusait, voire même, l’envoyer balader, le rendait fou de rage. Pourquoi, pourquoi ? Alors qu’il était un si bon amant. Le courage de la jeune Barrons l’exaspérait. Croyait-elle parvenir à le repousser assez longtemps ainsi ? Elle devrait se faire une raison. Il se fichait complètement de son avis. Elle voudrait plus tard, lorsqu’il aura commencé son œuvre d’art. Forcément. Il ne lui en laissait guère le choix. “Et tu ne contrôles pas ma vie, tu ne la contrôleras jamais. J'irais où je veux, quand je veux. Je fréquenterais qui je veux, que ce soit un Gryffondor, un Serdaigle ou un Poufsouffle. Ou même un Serpentard! Il y a des centaines de garçons, dans cette école. Tu penses vraiment être le meilleur d'entre tous? Comme il y a des centaines de filles bien mieux que moi…Alors soit intelligent. Choisis l'une d'elle, l'une de celle qui te veut…Car je ne choisirais pas un camps pour tes beaux yeux.

Cela devenait réellement insupportable. Cette constante rébellion. Il se persuadait, afin de ne pas devenir fou, ou encore de perdre patience, qu’à un moment donné, elle cessera toute résistance. Même attachée, soumise à sa suprématie, la belle continuait de se battre verbalement. Leurs joutes continuelles l’amusaient, d’ordinaire, mais pas ce matin, non. Il voulait la voir se plier à ses moindres exigences, à ses petits caprices. Il le voulait, et il aurait cet état de pure soumission délectable. “Peut-être, mais tu supplieras quand même.” railla le sorcier, en lui coupant la parole, sans aucun scrupule. Les lèvres du jeune homme s’étirèrent narquoisement, tandis qu’il arpenta, du bout de ses doigts, les belles courbes de ce corps de déesse. Entre ses mains, Tom vint attraper les fesses rondes, rebondies et bien blanches d’Abby Barrons ; qu’il vint pétrir férocement, presque vigoureusement, en s’attendant à ce qu’elle en crie de douleur. “Nous allons jouer, à présent, beauty queen, et tu supplieras, crois-moi, tu le feras, car je ne compte pas quitter cette pièce avant d’avoir entendu ce que je désire.” Puis, il ne prit pas la peine de la préparer à la suite, il lui arracha son chemisier, à peine boutonné, et le balança dans un coin de la pièce, avant de s’attaquer à son beau soutien-gorge. Qu’il s’était précédemment plu à tripoter, dans les bois.

Il contempla avec satisfaction le sang, qui coulait, abondamment, entre ses doigts. Ce liquide vermeil s’engouffrait sous ses ongles, à mesure qu’il arrachait, et griffonnait cette peau tendre et pâle. Pour marquer sa supériorité, devant les autres mâles, il aurait été jusqu’à la blesser, physiquement. Lui laisser de nouvelles cicatrices, bien rondes, bien belles et longues, encore rougeoyantes et gorgées de sang frais. Après tout, n’aimait-elle donc pas cela ? Les marques ? Les entailles ? Dire que Tom Blacklaw n’avait pas été surpris en voyant cela aurait été l’euphémisme du siècle. C’était surprenant. Réellement surprenant. Il savait, qu’elle souffrait, même petite, il n’avait cessé de l’observer, intrigué par cette petite silhouette, avec son ours en peluche, brun, qui les fixaient avec une intensité qui lui était propre. Pourquoi cette fille n’arrêtait pas de nous regarder ? s’était-il demandé, intérieurement, à l’époque. Cela le frustrait. Et discrètement, l’enivrait d’un doux sentiment, l’anxiété, et l’orgueil. Il se croyait déjà bien séduisant, avant. Que la majorité des petites filles rêveraient de loger timidement leur petite tête contre son épaule chaude. Blacklaw n’était pas un tombeur invétéré. Il avait des principes, et préférait amplement se réserver pour une seule personne. Pourquoi donc ? Parce qu’il était tout bonnement incapable de faire autrement. Dans n’importe quel domaine. Il se contentait d’un seul meilleur ami, Galen Barrons, car il n’en éprouvait pas le besoin d’en avoir d’autres. A quoi bon, il risquait de tous les oublier avec le temps, car un seul primerait, un seul serait au-dessus des autres, et Tom aimait tout particulièrement se soucier de ce soi-disant numéro un. Il n’avait pas le temps pour collectionner les amis, et encore moins les petites amies. Ainsi, voilà pourquoi Abby était unique. Il l’avait choisie, parmi un nombre incalculable d’autres filles, toutes beaucoup plus jolies, et plus saines d’esprit, sans doute. Mais ce n’était pas ce que Blacklaw recherchait. Lui, voulait la folie. La force. La colère. La jalousie. Les cicatrices.

Abby Barrons. La fille parfaite, à ses yeux. Une reine, digne de ce nom. Une princesse des Ténèbres. Il l’inviterait, dans ses propres songes obscurs et malsains, et lui tailladerait le corps, entièrement, de ses lèvres, de ses dents, mordillant la chair jusqu’à ce que des supplications daignent s’échapper de ces minces lèvres rosées ; griffonnant l’intérieur de ses luxurieuses cuisses, afin d’entendre un cri retentir dans la froideur de la nuit, dans son lit. Tom se complaisait dans la souffrance d’autrui. Dans le sang. Le jeune homme avait des pulsions, si sauvages, et bestiales que seule une personne comprenant exactement ce qu’il traversait, ce qu’il pouvait bien ressentir, serait digne de subir la punition. Les autres filles, toutes bien coiffées, aux ongles parfaitement bien manucurés, et aux petites jupes plissées proprement repassées, ne supporteraient pas plus d’une semaine aux côtés d’un garçon comme le petit prince. Elles craqueraient toutes. Se retrouveraient en larmes, hystériques. Et brisées, physiquement, ainsi que mentalement. Il détestait les filles déjà bien trop propres sur elles, ou trop faciles. Ce qu’il désirait, c’était une fille déjà brisée, dés le départ. Le fait de les casser, comme des poupées de chiffon, en deux, en quatre, ou encore en mille morceaux ne l’inspirait pas plus que cela. Alors, qu’une femme qui à connu le pire, à affronté des tas d’atrocités, et se complait dans cela, telle une masochiste ; valait toutes les merveilles du Monde aux yeux de l’héritier despotique. Une princesse aux mains en sang, à l’âme froissée, déchirée et blessée, essayant de lutter, chaque jour, un couteau en main, à s’entailler, pour ressentir le frisson de la mort sur sa peau, le souffle, en un râle, glacé sur son cœur pétrifié et tambourinant sans fin dans sa poitrine.

Les autres ne valaient pas la peine. Le genre de Tom Cornelius Blacklaw était bien précis. Et Abby convenait à merveille, elle se faufilait à la perfection dans ce moule établit et préconisé. Elle seule, serait marquée. “Je pense que tu changeras vite d’avis.” Et le plus tôt sera le mieux, dirons-nous. Blacklaw remonta les jambes de la jeune femme, d’une main, en voulant lui ôter son dernier sous-vêtement, ce bout de tissu, encombrant et inutile, qui lui masquait cette intimité chaude et prochainement, bien trempée de désir. “Quitte à te marquer, pour te faire comprendre que tu m’appartiens – je le ferais, et tu le sais – n’est-ce-pas, ma belle ?” ce sourire charmeur, séducteur, et définitivement méprisant orna à nouveau ce visage pâle. Arrogant. Hautain. Tom vint se placer au-dessus d’elle, et introduit, sans la préparer, ses doigts à l’intérieur de son intimité. Deux doigts, pour le moment. Il s’amusa à aller et venir, afin de faire progressivement couler ce liquide blanchâtre, synonyme de plaisir et d’un intense désir inavouable. “Tu aimes, non ?” allant un peu plus vite, le sorcier adopta un rythme régulier, et se promena, aux quatre coins de cet intérieur chauffé. De cette grosse bulle d’air, si douce au touché, et rebondie. Il vint se loger au-dessus, et sentit une espèce de résistance, se doutant qu’il s’agissait d’un point sensible. Le fameux point dont toutes les femmes parlent. Ses deux doigts, son index et son majeur, vinrent se frotter, avec un peu plus d’insistance, sur cette zone. “Inutile de parler, je le sens bien, mes doigts sont déjà bien humides --” remarquant ce léger détail, il sourit, et continua. Son autre main vint attraper le sein gauche de la belle rouquine, et le malaxa, sans douceur. S’attendant plus à laisser des griffes, des entailles, sur cette belle chair charnue.

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MessageSujet: Re: open your heart. { A & C }   open your heart. { A & C } Icon_minitimeVen 13 Aoû - 12:48

C'était lassant. Vraiment lassant. Ses grands airs, le fait qu'il se prenne pour le plus bel être au monde, son égocentrisme, son narcissisme…C'était lassant et insupportable. Quelqu'un devait le remettre à sa place, qu'il comprenne que d'autres valaient autant que lui, que son sang ne lui offrait pas tout. Il était peut-être le petit prince des ténèbres mais…Mais. L'histoire devait cacher quelques évènements sombres dont personne ne devait jamais entendre parler. Dans le cas contraire, il porterait le nom de son géniteur et non celui de sa mère. Cette pauvre femme…Tu vas finir comme elle, et tu l'auras bien cherché, idiote! Sans aucun doute. Autre chose m'énervait énormément, c'était ce lunatisme chez moi. Je le voulais, puis le repoussais, le haïssais, il me dégoûtait tout en m'attirant…De quoi m'ôter les derniers particules de lucidité que je pouvais encore abriter. De quoi devenir complètement dingue. “Peut-être, mais tu supplieras quand même.” Il pouvait le croire, si cela lui plaisait. Si cela l'aidait à se sentir mieux. Mais il n'imaginait pas jusqu'où allait mon seuil de tolérance à la douleur. J'étais capable d'encaisser et, tant que j'étais encore assez lucide pour cela, je me fis la promesse de ne pas lui donner ce qu'il désirait. Même s'il m'épuisait atrocement, que j'en étais réduite à ne plus savoir bouger, haletante, la conscience vacillante…Je me jurais que rien, rien ne me ferait craquer. Et je me répétais cela en boucle, allant même jusqu'à ignorer ce qu'il me disait, le moindre de ses gestes…Je ne devais pas penser, juste m'enfermer dans cette pièce noire à l'intérieur de mon esprit, derrière les murs épais et la grande porte en fer forgé…Si l'Enfer avait une porte, elle devait ressembler à celle-là. Je me retrouvais dans cet endroit de mon esprit lorsque j'étais inconsciente après énormément de douleur, ou pendant mes rêves, par moment. J'ignorais si cette pièce avait une consistance réelle. Ou du moins…Réelle au niveau métapsychique. Tout ce que je savais, c'est qu'elle ferait un bon rempart contre lui. “Nous allons jouer, à présent, beauty queen, et tu supplieras, crois-moi, tu le feras, car je ne compte pas quitter cette pièce avant d’avoir entendu ce que je désire.” Il arracha mon chemisier. Le tissu tenta de luter, un instant, contre ma peau puis se déchira, m'offrant totalement nue. Mon soutien-gorge était toujours…Ailleurs. Dans la forêt, je me souvenais qu'il me l'avait ôté, mais je ne l'avais plus eu depuis.

Il me griffa avec violence, à tel point que ses ongles emportèrent un peu de peau avec eux, provoquant l'écoulement du sang, mon sang. Je me mordis de la lèvre, retenant un gémissement. De douleur, de plaisir, je ne savais pas exactement. D'un côté, je voulais qu'il continue. D'un autre, je voulais qu'il cesse. C'était tout bonnement insupportable. Je n'avais jamais été saine, dans mon esprit. Brisée dés mon plus jeune âge par une simple lumière verte aveuglante, je ne voulais que les ténèbres, car je ne comprenais qu'eux. J'étais mal à l'aise, dans le bonheur, dans la joie simple; j'avais l'impression que tout allait s'écrouler autour de moi, d'une seconde à l'autre. C'était angoissant, terriblement angoissant. Il suffisait que le bonheur essaie de me toucher pour que je m'enfuis à toutes jambes. En troisième année, j'avais fréquenté un garçon plus que d'autres et quand il m'avait avoué ses sentiments…J'avais brisé notre lien. Je n'étais pas capable de m'attacher. On avait même tenté de m'imposer un fiancé, mais je ne voulais pas de ça. Un fiancé…Pourquoi faire? Il risquait de s'attacher et j'aurais mal, forcément mal. La douleur psychologique était la plus insupportable. En me raccrochant à la physique j'avais l'impression de vivre réellement. Et cela était déjà plus acceptable. Vivre réellement…Parce que tu veux vivre, maintenant, Abby? Non, tu vis pour avoir mal, alors laisse le. C'est pour ça, que tu t'obstines à ne pas le supplier? Pour avoir mal? Non, parce qu'il ne me prendra pas ma liberté. Sans quoi je risquerais de me perdre véritablement. Et pas forcément du côté où j'aurais voulu. Je devais continuer, je devais…Être forte. Enfin non…Pas forte. Disons plutôt…Moi-même. Je ne devais pas lui offrir la satisfaction d'entendre des supplications venant de moi. Jamais…Plutôt mourir.

Je pense que tu changeras vite d’avis.” Il remonta le long de mes jambes pour ôter ma jupe et me dénuder complètement. Je voulus bouger, essayer de l'en empêcher mais mes mouvements lui rendirent la tâche plus facile. Je poussais un soupir, à présent nue devant lui. Je regardais ailleurs, tentais de penser à autre chose. Malgré moi, cela dit, mes cuisses étaient trempées. Je brûlais de désir pour le petit prince des ténèbres. Mon corps disait oui là où le reste de ma personne disait non. Je n'avais aucune envie qu'il me prenne encore. C'était…Trop bon. Et j'avais peur de ce qui était trop bon. J'allais finir par apprécier, par prendre l'habitude et lorsqu'on me l'enlèverait…Ah, ce serait encore de la souffrance supplémentaire et inutile. Je n'aimais pas la souffrance supplémentaire et inutile. Il fallait que la douleur ai un sens. Elle en avait toujours eu un pour moi. “Quitte à te marquer, pour te faire comprendre que tu m’appartiens – je le ferais, et tu le sais – n’est ce pas, ma belle ?” Ses doigts s'introduirent en moi, violant mon intimité. Je poussais un petit cri de plaisir et de protestation. J'essayais de bouger, de lui rendre la tâche plus ardue, mais mon corps voulait que je reste tranquille et que je profite de ses assauts. D'un côté, j'en avais moi aussi envie. D'un autre, pas du tout. Ne sachant que faire, j'essayais de le mettre en colère pour qu'il arrête. “Tu aimes, non ?
« Non. » Demi-mensonge, mais mensonge tout de même. J'aimais sans aimer, c'était compliqué à expliquer, même à moi-même. Mon corps brûlait, mon intimité était moite de désir…Mais ça n'était rien, tout cela. Ce n'était pas important. Je me demandais comme faire pour qu'il arrête, me rende mon droit de penser en toute tranquillité. Que je puisse m'échapper d'ici, et aller courir sous ma forme d'animagus. Je voulais partir tout de suiteInutile de parler, je le sens bien, mes doigts sont déjà bien humides --” Mon sein devint vite rouge, rouge de sang. Cinq traces d'ongles profondes étaient imprimées sur ma peau. Je détournais la tête, je tremblais. « Fiche moi la paix… »

En fait, j'avais une idée pour me débarrasser des liens magiques et donc de lui par la même occasion. Il suffisait que je me transforme en louve. Au moins, il arrêterait de me tripoter, puisqu'il ne donnait pas dans la zoophilie. Puis je pourrais le mordre…Le mordre…Lorsque sa main quitta mon sein pour caresser ma joue, je l'attrapais et enfonçais mes dents profondément à l'intérieur. Mes dents d'humaines, en pleine transformation, devenant des canines acérées. Je le laissais essayer d'ôter sa main, agrandissant les ecchymoses. Le sang coulait, coulait énormément…J'eus un sourire triomphant. « Ça fait mal, non? Alors je vais t'expliquer clairement ma façon de penser, petit prince. Soit tu me détaches et on n'en parle plus, soit tu continues, tu t'amuses, mais je te promets que je me transforme immédiatement et te déchiquette la gorge à coup de dents. C'est une mort lente, douloureuse, que tu risques de ne pas apprécier. Choisis, mais choisis vite, ma patience a des limites et tu les as bien poussées à bout. Je ne suis pas un jouet, je ne suis pas un objet. Je ne suis pas ta princesse, ni quoi que ce soit d'autre. Je ne resterais pas avec un homme qui veut me dominer à n'importe quel prix, aussi attirant que soit ses ténèbres et son corps. Je ne suis pas si facile, si stupide. » Mes canines disparurent, mes dents n'étaient plus réellement pointues, reprenant leur apparence normale. Je passais ma langue pour lécher son sang et fermais les yeux, une demi-seconde. Seigneur, c'était bon…
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T. Cornelius I. Blacklaw

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« BEHIND THE MASK »
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MessageSujet: Re: open your heart. { A & C }   open your heart. { A & C } Icon_minitimeVen 13 Aoû - 16:47

Non.

Encore ? Non, elle mentait. Il le voyait, avec une clarté incomparable, comme dans de l’eau de roche scintillante. Levant brièvement les yeux vers l’entrée de son intimité, il extirpa un doigt, au hasard, l’index, et le découvrit entièrement trempée d’un liquide blanc, collant, au goût salé. Il sourit, mauvaisement. Pourquoi s’acharnait-elle donc à lui mentir, une fois de plus ? C’était stupide. Il avait la preuve même, sous ses iris noirâtres, qu’elle en éprouvait un insatiable désir. Elle n’était pas encore satisfaite. Elle en voulait sûrement. Plus, peut-être. Tom se voyait prêt à lui prodiguer une nouvelle nuit interminable. Il effleura avec insistance les parois de son intimité, en songeant, par hasard, aux autres filles. Cornelius avait déjà trempé ses doigts dans d’autres intérieurs, par le passé, quelques uns, seulement, par simple curiosité ; désirant connaître les définitions exactes de la sexualité. Et si elle serait différente avec une autre fille. Une fois son expérience terminée, il se détourna de ces corps charnus pour les nuits à la bibliothèque, la lecture et l’apprentissage de sorts démoniaques. Les autres filles n’étaient pas comme Abby. Loin de là. Elles – avaient certes, un charmant corps, mais cela ne faisait pas le même effet, lorsqu’il les touchait. Abby lui provoquait de nombreux frissons, et sa virilité ne cessait de se tendre, à chaque fois qu’il daignait introduire ses doigts à cet endroit. Elle seule, lui prodiguait de telles sensations. Toutes plaisantes, bien évidemment, et pour rien au monde, il ne se délogerait de cet endroit. Rien ne l’empêcherait de continuer, à la prendre, à la toucher – et à lui conférer un insatiable plaisir. Rien -- “Fiche moi la paix…” lui répondit-elle, en réponse à son début de sarcasme. Tom sourit, ironique. Il trouvait la situation fort distrayante. Lui ficher la paix ? La laisser tranquille ? Hors de question. Elle croyait, naïvement, qu’il l’écouterait bien sagement, la libérerait de ses liens ensorcelés et la laisserait repartir, en sachant pertinemment qu’elle chercherait par la suite à l’éviter, à le snober, sans fin. Peut-être même qu’Abby ne se laisserait plus avoir aussi facilement. Et Tom était incapable de courir ce risque. Alors, sa propre réponse fut brève. Il la griffa un peu plus fort. Ancrant profondément ses ongles dans la chair déjà ensanglantée de la jeune adolescente. Lui arrachant ainsi de nouvelles grimaces faciales, ou quelques petits gémissements qu’elle peinerait à retenir en sa présence.

Puis soudain, il poussa un cri perçant. Alors que sa main se dirigeait vers le beau visage de sa dulcinée, dans le but de le caresser, elle l’attrapa dans sa bouche et le mordit. Le mordit si fort, si précisément, que du sang coulait abondamment. Il essaya, paralysé par la douleur d’ôter cette main sanguinolente, mais cela ne faisait qu’agrandit les plaies formées par ces crocs – des crocs ? Abby se transformait, en louve, progressivement, ce qui expliquait pourquoi la douleur était si intense et déstabilisante. Ce n’était pas des dents. Des crocs, acérés et tranchants, piquants, capables de le tuer d’un instant à l’autre. Tom déglutit et parvint à se débarrasser de cette fille en reculant, jusqu’à s’écrouler nonchalamment sur le sol. Sa main douloureuse et en sang, plaquée contre le grand tapis verdâtre aux bordures faits de fils d’argent, Tom retint un gémissement. C’était si – poignant. Il s’empara de sa baguette magique, à l’aide de sa main gauche et lança un sortilège de soin, très efficace, à l’égard de sa blessure profonde. “Sale garce.” susurra le sorcier, en un faible murmure alors que les plaies commençaient progressivement à cicatriser, sous l’effet du sortilège réparateur. Les cellules de peau se reformèrent, le sang se sécha puis finit par s’évaporer dans la nature, et la faible lueur bleue émanant du bout de la baguette magique disparue lorsqu’il eut finit de se soigner.

Enfin, le sorcier leva les yeux vers l’insolente. Ses pupilles se dilatèrent. Il était énervé. En colère. Qu’elle ait osé lever la main sur lui – et étrangement, le sorcier ignorait quoi faire pour la dissuader de recommencer. Visiblement, les liens seraient inutiles. Comment la bloquer, alors ? Cela lui semblait impossible. Elle parviendrait toujours à se transformer, à moins de l’entraver à l’aide d’un maléfice, ou de la faire goûter aux Sortilèges Impardonnables. Chose à laquelle il n’aurait jamais pensé, avant de connaître cette scène de pure rébellion. Malgré tout, Tom ne voulait pas la voir partir. Il désirait avidement se venger, à présent, et la punir, si fort, qu’elle ne s’en remettrait plus. Physiquement. Et psychologiquement. Cornelius poussa un vague soupir résigné, et se releva. Il avait mal aux fesses. Lors de sa chute, le fils du Dark Lord s’était brutalement fait mal. Le parquet dur et froid de sa grande chambre s’était heurté à ses deux belles pommes blanches, rondes, masquées par le tissu de son large pantalon en toile noire. “Ça fait mal, non? Alors je vais t'expliquer clairement ma façon de penser, petit prince. Soit tu me détaches et on n'en parle plus, soit tu continues, tu t'amuses, mais je te promets que je me transforme immédiatement et te déchiquette la gorge à coup de dents. C'est une mort lente, douloureuse, que tu risques de ne pas apprécier. Choisis, mais choisis vite, ma patience a des limites et tu les as bien poussées à bout. Je ne suis pas un jouet, je ne suis pas un objet. Je ne suis pas ta princesse, ni quoi que ce soit d'autre. Je ne resterais pas avec un homme qui veut me dominer à n'importe quel prix, aussi attirant que soit ses ténèbres et son corps. Je ne suis pas si facile, si stupide.” Arquant un sourcil. Le jeune homme lui jeta un lourd regard glacial et tourna les talons un moment, le temps de réfléchir. Oui, il devait l’entraver assez longtemps. Mais le risque était malgré tout grand – Cornelius aimait le danger. Mais à ce point ? Non. Il détestait surtout qu’on lui désobéisse. Alors, sans attendre, il se retourna et pointa sa baguette magique sur le corps complètement nu de la jeune femme. Il la dévisagea. Avec haine. Orgueil. Puis agita le bâton ensorcelé en sa direction, confiant. “Endoloris.” Un flash rougeâtre s’échappa de la baguette, et vint percuter Abby de plein fouet. Il la regarda, le sourire aux lèvres, dégustant sa vengeance si parfaite, alors que la belle se tortillait devant lui, hurlait, de douleur, de tout. Il ne la laissa pas reprendre son souffle, après dix bonnes minutes de continuelles souffrances, la baguette toujours en joue, il lança en criant : “IMPERO !” L’Imperium. Sans un mot supplémentaire, le sorcier regarda son interlocutrice, absente. Les bras le long de son corps, en position d’attente. Le sortilège lui permettait de la contrôler. Il était assez fort pour l’utiliser sur ses petits camarades – son père l’avait très bien entraîné. A vrai dire, il lui faisait subir ces sortilèges, histoire de l’endurcir. Combien de fois Cornelius s’était retrouvé au sol, à genoux, en hurlant, suite aux nombreux Doloris ? Ou encore, lorsqu’il fut sous le contrôle de l’Imperium ? Forcé à devoir y résister.

Fronçant les sourcils, le petit prince fit les cent pas dans la pièce, réfléchissant à son ordre. Tout à l’heure, il lui lancerait un stupefix, afin de la finir en beauté. “Voyons voir, que vais-je te demander, ma belle.” Susurra-t-il, de sa voix habituellement traînante, doucereuse, et songeuse. Il était sincère. Il hésitait sur un nombre incalculable de choses. Enfin, Tom s’arrêta. Ancrant ses petits iris glacés dans ceux de la belle rouquine, il poursuivit, lascivement : “Caresse-toi.” sa voix froide s’éleva dans les profondeurs de la chambre. Si bien, que cette demande sonna comme un ordre. Pur et dur. Le maléfice la forcerait à s’exécuter, jusqu’à ce qu’il décide de la libérer de cette emprise malfaisante. Ce qui n’était décidemment pas au programme. Il en jubilait à l’avance. Et vint s’installer, face au lit, sur un fauteuil vert foncé. Les doigts du jeune homme se frottèrent négligemment aux bords en bois vernis, aux accoudoirs du fauteuil. “Jusqu’à ce que tu jouisse une fois.” Croisant les jambes, sa cheville vint se loger contre sa cuisse gauche. Il sentait que le spectacle serait très, très divertissant. Le sourire mauvais de l’adolescent s’agrandit une nouvelle fois, d’envie. Une lueur perverse, scintilla, dans son regard. Et tout prit une petite consonance délicieusement perverse.

On ne l'avait jamais défié de cette manière, blessé, jusqu'au sang. Et sa fierté l'obligeait à mettre sous silence cette odieuse scène qui venait de se jouer, juste devant lui. Néanmoins, il espérait pouvoir prendre sa revanche, et cette fois-ci. Il ne la prendrait certainement pas avec des pincettes.
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R. A. Abygaël Barrons

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MessageSujet: Re: open your heart. { A & C }   open your heart. { A & C } Icon_minitimeVen 13 Aoû - 18:57

Sale garce. Voilà ce dont il venait de me qualifier. J'étais une sale garce…Et je m'en fichais. Il avait mérité ce sort, il avait mérité de sentir mes canines s'enfoncer dans sa main, profondément. J'avais eu envie de la lui arracher, de sentir ses mignons petits ligaments se rompre, son os se briser, le cartilage éclater…Parfois, il me manque véritablement une case et je me trouvais des instincts vampiriques, voir cannibales J'aurais été capable de me jeter sur lui, sous ma forme de louve, d'animagus, et de le déchiqueter si fort qu'il ne serrait resté que quelques morceaux de lui éparpillé, son squelette peut-être et une marre de sang séché sur le tapis vert de l'héritier des ténèbres, du petit prince. J'étais certaine que le rouge irait à merveille, vermeil sur cette belle couleur…Et il serait mort, c'est ça que tu veux? Je n'avais pas de réponse à cette question. Le voulais-je mort? Peut-être pas. Mais je voulais qu'il arrête, en tout cas. Je ne voulais pas qu'il me touche, qu'il me viole. Je ne voulais pas être une tête de plus sur son palmarès. En y repensant, quelque chose se serra en moi. Mon cœur…Pourquoi? Tu as toujours éprouvé quelque chose à son égard, et le voir agir de la sorte…Ça t'étonne, ça te plaît, et tu le hais pour ça. Je me mordis la lèvre. Que faire? Il était trop tard pour changer quoi que ce soit. Il avait été trop tard à l'instant même où nous avions entamé ce jeu malsain dans la forêt interdite. Dés qu'il m'avait touchée…Dés que sa semence s'était répandue en moi. Bien avant ça! Dés qu'il a posé son regard sur toi et a décidé que tu serais celle qui l'accompagnerais.

Endoloris.” Le flash me percuta de plein fouet. Et ce fut…A la fois terrible et délicieux. Je n'avais jamais ressentit une telle souffrance. Je n'avais jamais été aussi vivante de toute ma vie. Mon corps entier semblait brûler dans un brasier ardent, se désintégrer puis se reconstruire dans une douleur si intense que j'en hurlais, encore et encore. En même temps, il me semblait que chaque nerf, chaque muscle, éclatait, se déchirait, puis revenait à leur état d'origine pour mieux se détruire à nouveau. Comme un millier de poignards, tailladant mon corps, tout mon corps, même les parties les plus intimes. Je me tordais de douleur sur le lit, retenue sur le matelas uniquement par les liens. Je poussais un hurlement interminable, de douleur à l'état le plus pur. Pourtant, personne ne vint. Personne ne défonça la porte pour voir ce qui arrivait. Je me demandais même si quelqu'un entendait mes cris. Et si oui…Qui oserait intervenir? C'était sa chambre, la chambre de son héritier adoré…On ne viendrait pas sauver la petite rousse hurlant de douleur. Sous l'assaut de mille poignard, de mille flèche empoisonnée, comme si je me désintégrais, comme si mon corps mourrait sans vraiment mourir, je cherchais la délivrance et la…La, j'étais prête. J'aurais tout donné pour que la mort vienne me prendre, une bonne fois pour toute. Je rêvais du flash vert qui avait emporté ma mère. J'en rêvais si fort! Je voulais que ce flash me prenne, avec un peu de chance, je l'avais assez énervé pour me délivrer de son contact…
Je n'avais jamais eu de chance. Au bout d'une dizaine de minute à ce régime, j'étais devenue quasiment folle. Je l'étais déjà, mais la…C'était pire que tout. J'allais me transformer, me jeter sur lui et le déchiqueter en guise de remerciement pour cette douleur extatique et terrible qui m'avait permis de vivre, l'espace de dix longues, longues minutes. Plus que sur toute une vie. Mais je fus stoppée nette dans mon élan. Je n'eus même pas le temps de reprendre mon souffle, haletante sur le lit. “IMPERO !

Le sortilège de l'Imperium est sans doute le pire des trois Sortilèges Impardonnables. Enfin des anciens sortilèges impardonnables, devenus plus que pardonnable par les temps actuels. J'étais toujours la, consciente, mais j'étais enfermée…Enfermée dans une pièce avec deux seuls trous, ronds, d'où je voyais la chambre de Tom. Je le voyais me regarder, je le sentais me contrôler. Il ne cessait de me violer depuis tout à l'heure. D'abord la légilimencie, puis le doloris, et maintenant l'imprium…Son sadisme venait de retarder l'heure de sa mort. Mais pas de beaucoup…Dans ma tête, j'hurlais, des insultes, je le sommais de me rendre ma liberté, de me laisser tranquille. J'essayais tout ce qui était en mon pouvoir, allant jusqu'à me jeter métaphysiquement sur les murs de cette étrange cellule, comme si cela finirait par changer quelque chose. Comme si mes pouvoirs étaient plus fort que les siens, comme si…Il allait finir par craquer. Non. Non, il ne craquait pas. Il parvenait même à réfléchir en maintenant le contrôle. Réfléchir à ce qu'il me ferait. “Voyons voir, que vais-je te demander, ma belle.” J'avais envie de lui dire d'aller se faire foutre, me proposant pour lui enfoncer bien profondément quelque chose histoire de lui montrer ce que je pouvais ressentir –ou au moins lui donner une vague idée. Je me savais incapable de faire quoi que ce soit. J'essayais, pourtant…Je continuais à me jeter contre ces faux murs, comme une folle. Si j'avais eu des os, de la consistance, je serais déjà brisée de tous les côtés. “Caresse-toi.” Quoi? Comment ça caresse-toi? Je le regardais, mes yeux reflétaient la surprise et la rage. Mais mon visage était neutre, rien…Je sentis ma main bouger. Il m'avait détachée…Oui, évidemment, maintenant qu'il me contrôlait, il n'avait plus rien à craindre! Ma main effleura ma cuisse et deux doigts entrèrent en moi. Je poussais un gémissement, incapable de le retenir –et son sortilège ne tentait pas de m'en empêcher que du contraire. J'introduisis mon index et mon majeur en moi alors que mon annulaire venait caresser mon clitoris. “Jusqu’à ce que tu jouisse une fois.” Il donna une réponse à ma question silencieuse.

Son regard…Il vrillait ses petits yeux froids sur mon corps, sur ce que j'étais en train de faire. Et il semblait si…Satisfait! Une larme roula sur ma joue. Réflexe physiologique à l'émotion qui me tordait le cœur. Incapable de parler, de réagir, de dire quoi que ce soit, même de l'insulter…J'avais fini par me calmer, dans la petite pièce noire à l'intérieur de ma tête. J'étais assise dans un coin, ma tête reposant sur mes genoux, et je pleurais. En cet instant, je le haïssais…J'aurais pu passer le doloris, mais pas l'imperium. Il m'avait ôté la chose la plus chère à mon cœur! Ma liberté…Il m'avait pris ma liberté de mouvement! Et me forçait à accomplir des choses…S'il me l'avait demandé –enfin avant de me séquestrer- j'aurais pu lui donner satisfaction, j'aurais pu…Me toucher devant lui si ça l'excitait. Je sentais la chaleur monter en moi, petit à petit. Je savais comment m'exciter, mais mes doigts avaient décidé de prendre leur temps. Rendant ainsi le supplice encore plus insupportable. Au bout de plusieurs minutes, mon corps se cambra douloureusement et j'eus l'orgasme que nous attendions tous les deux. Je reposais ma main sur le matelas, et ne bougeais plus. Ma peau était parcourue de frissons. Il me regardait, et je le regardais. Seules mes pupilles étaient animées, fenêtres ouvertes sur mon âme et sur ce que je pouvais ressentir. Rage, colère intense, humiliation et surtout…Envie de meurtre. Je n'avais jamais été réellement colérique mais lorsque ce désir de tuer me prenait…En général, j'allais jusqu'au bout. Il suffisait de voir ce qui était arrivé à mon oncle, ce fameux été dans la bibliothèque. Son cadavre reposait dans le caveau familial. Tom voulait-il rejoindre son propre caveau familial? Les Blacklaw étaient une vieille famille…J'essayais de forcer mon corps à se transformer, par la force de ma volonté. J'essayais de briser l'emprise de son sortilège avec ma seule volonté mais je m'épuisais pour rien. Quand je gagnais un peu de terrain, il me repoussait. Lorsque je faisais un pas en avant, j'en exécutais deux autres en arrière. Pourtant je continuais à me battre comme une tigresse en cage…

Je refusais d'être son objet. Il pourrait user de tous les sortilèges…Il ne me briserait pas plus que je l'étais déjà.
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T. Cornelius I. Blacklaw

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MessageSujet: Re: open your heart. { A & C }   open your heart. { A & C } Icon_minitimeDim 15 Aoû - 23:13

L’Endoloris. Un sortilège si puissant, et pourtant, si simple d’utilisation. Cornelius l’aimait tout particulièrement. Bien que son choix se portait généralement vers l’Imperium ; il adorait faire perdre toute notion de liberté, à ses victimes. Les voir se mettre debout, comme au garde à vous. Stoïques. Droits comme des I. En attente d’un ordre de la part de leur assaillant. Un ordre. Pas une simple suggestion, non, une demande, froide, glaciale. Cela lui plaisait énormément. Cette impression d’autorité. Il jouait au petit chef, en réalité. Et voir Abby Barrons se plier à son tour, aux exigences du petit prince, le satisfaisait tout autant ; bien qu’un goût amer se diffusait dans sa bouche. Non, ce n’était pas le goût du sang. C’était – vraiment de l’amertume, de la déception. Ce qui le fit accentuer l’emprise du sortilège, encore plus fort, sur le pauvre corps de la préfète. Il détestait l’idée d’avoir du user d’un maléfice pour la voir lui obéir. Il aurait tant voulu – la voir céder, au simple son de sa voix rauque, chaude, s’écoulant minutieusement, le long de sa gorge. Son souffle chaud, venant titiller ses moindres sens, l’obligeant ainsi à céder à ses petits caprices de prince. Non, Tom méprisait cette idée. Il y avait déjà songé, auparavant, pour la voir enfin lui dire oui. Pour la voir, se courber, devant lui. Mais le préfet n’y avait jamais fait usage, parce qu’il croyait, dur comme fer, que tout s’arrangerait. Qu’avec le temps, après la scène dans les bois, où il la gratifia de douloureux coups de bassin, à l’en faire jouir, un nombre incalculable de fois, qu’elle accepterait ses conditions. Il y avait naïvement cru. Que cette fois-ci – ce serait inutile et stupide, d’oser l’ensorceler. Puisqu’elle comprendrait la leçon. Et qu’elle ne lui manquerait plus jamais de respect. Plus jamais. Hors, quelle belle foutaise. La rouquine recommençait, sans fin. Elle le testait, voilà tout. Elle le provoquait, pour voir jusqu’où le préfet serait capable d’aller. De répondre, à leur petit jeu sanglant et malfaisant. Elle désirait juste connaître ses limites, peut-être afin de mieux le cerner ? Dans l’espoir de faire son choix, à la fin. Abby le testait – elle testait l’homme qui sommeillait en lui. Pour voir s’il pourrait s’approcher d’elle. Il s’était montré calme, et tolérant, aux premiers abords. En taisant cette maudite voix, qui lui susurrait des mots. Des insultes. Des sortilèges puissants. Tom avait voulu se montrer patient, avec elle, afin de voir qu’il ne rêvait pas. Il désirait obtenir la preuve formelle de ses doutes – et enfin, il l’obtient. C’est dans la douleur, et le sang, qu’elle s’agenouillerait. Ainsi, avait-il déduit la suite de leur confrontation. Il comptait la punir, durant de longues et intenses minutes. Voire même plus. Le jeu ne faisait que commencer. Elle passerait par tous les stades. Il la violerait, après.

Il l’entendait crier, comme si sa vie en dépendant. Chaque nerf de son corps, chaque parcelle de sa peau semblait brûler, sous l’influence du sortilège Impardonnable. Bien que ce n’était plus vraiment considéré comme tel. A l’ère du Lord Noir, le maléfice du Doloris était un sortilège, réellement suggéré. Plus du tout impardonnable. Lui-même l’utilisait à l’aveuglette, sur chaque tête qui lui déplairait. Une expression faciale, le dégoûtant, l’inciterait à user de ce charme. Il l’utilisait sans compter, auprès de sa compagne, Abby Blacklaw. Et ce fut à l’instant où les pupilles noirâtres de Cornelius se posèrent sur le visage crispé, tendu, et douloureux de son interlocutrice, qu’un flash lui revint en mémoire. Il y a cinq ans. Seulement. Il avait vu cette même expression, sur la figure si bienveillante, et douce, de sa tendre mère. Elle s’effondrait au sol, sur le tapis persan, brodé de fils d’or. Rampant, se tenant le ventre, si fermement, que ses ongles s’enfonçaient dans la chair, laissant de fins traits ensanglantés ; comme si ce ventre plat, allait exploser sous la force du sortilège. Droit devant elle, se tenait Lord Voldemort. Toujours aussi impassible. Inexpressif. Il jouirait presque, de cette douleur infligée à la femme qui lui avait procuré le droit d’obtenir à son tour, un digne héritier. Il riait. Froidement. Un nouveau flash. L’homme la frappait, violemment, avant de la basculer contre un mur, de lui arracher ce qu’il lui restait comme vêtements et de la violer, férocement. La laissant en pleurs, en larmes, dans le sang. Un flash rouge, lumineux, émana de la baguette magique du Dark Lord. L’Endoloris. Encore. Toujours. Puis, enfin, elle s’effondra au sol, muette, inconsciente, brisée. Ce ne serait sans doute pas la première fois. La dernière non plus.

La situation était étrange, très étrange. A mesure qu’il détaillait avec grande attention les moindres détails des traits faciaux d’Abby, il cru discerner, à force, ceux de sa très chère mère ; mais cette vision l’effraya. Si bien qu’il cessa le sortilège, le plus vite que possible. Les cris de la belle préfète lui rappelaient, manifestement, ceux de la compagne du Lord Noir. Et cette hypothèse le rendait fou, complètement fou. Toujours installé sur ce fauteuil, il contempla la suite du cauchemar. Lui ayant arrachée sa liberté, l’obligeant ainsi à se faire des choses, de manière à lui procurer une intense satisfaction, Tom n’en reçu, au contraire, qu’une partie. Il était bien trop perturbé, pour jouir de cette délicieuse scène qui se profilait devant ses yeux ébahis. Dans l’esprit du petit prince, il n’y avait que sa mère. Et Abby. Leurs visages – les traits plissés, dévorés par la douleur et la rage qui se courbaient de la même manière. Le coin de leurs bouches, proliférant des cris. Si semblables. Cela le frustrait énormément, et le condamnait. Si Tom avait un jour convoité sa mère, sur un plan physique, il aurait été plus que ravie de voir une pareille similitude entre ce doux fantasme et la jeune Slytherin. Hors, la crise d’Œdipe n’avait jamais atteint les pensées coquines de l’héritier.

Il la vit, se cambrer, furieusement. Ses deux doigts, si bien enfoncés en elle, allant à titiller les moindres zones sensibles de son intimité, jusqu’à la jouissance tant attendue. Amplement satisfait de cette très belle vue, le sorcier agita rapidement sa main droite ; nonchalant. Blasé. Comme s’il désirait chasser une mouche, tout près de lui. Cela ne suffisait pas. Il avait apprécié, le spectacle. Bien que sa tête s’était trouvée ailleurs durant quelques minutes, vaguement. Il y songeait encore. A cette vision. Mais Abby s’y était prise à merveille. Le bas-ventre du sorcier se tendit. Sa virilité, longue, gonflée de sang s’avérait être en érection. Il éprouvait l’irrésistible besoin de se soulager, ainsi, sans plus attendre ; le préfet se leva. Décidé à mettre un terme – à moitié – aux souffrances psychologiques de la jeune femme. Cependant, il ne prit pas la peine de rompre le maléfice de l’Imperium. Pourquoi ? Il n’avait pas finit de la torturer. “Bien.” lança-t-il, avec un petit sourire vicieusement scotché au visage. Tom savait, qu’une fois libre, elle chercherait à se venger, ou à l’étriper à mains nues. Voilà pourquoi, il avait prévu le coup. Mais plus tard -- “Maintenant, allonge toi, dans toute ta longueur, sur mon lit, que je t’ai bien aimablement prêté.” susurra Tom, sardoniquement, avant de s’approcher un peu plus du dit lit. Les coins de ses lèvres se plissèrent, afin de propager ce sourire mauvais. “N’est-ce-pas, que je suis aimable, avec toi ? Dis-le. Dis que je représente tout ce dont une fille digne de ce nom souhaite.” ses paroles sonnèrent comme des ordres. La baguette magique toujours pointée sur la demoiselle, il attendait, patiemment. L’Imperium la forcerait à le dire. A tout faire. Du moment qu’il ne décidait pas d’apaiser sa douleur en l’annulant. Ce qu’il ne comptait absolument pas faire, pour le moment. “Tu fantasme sur moi, pas vrai, ma belle ? Tu m’appartiens, à présent. Répète après moi, encore.” se décidant de tout tenter, jusqu’à la fin, il souriait. Son petit sortilège l’amusait beaucoup. Tom se débarrassa de la ceinture qui retenait son pantalon, puis de ce dit bout de tissu. Il monta sur le lit, et se plaça au-dessus de la belle rouquine. Admirant sa nudité. Trempant ses doigts dans ce liquide blanchâtre. La liqueur. “Tu pensais à moi, j’en suis sûr.” Il rit. Froidement. “Écarte les cuisses, c’est un ordre. Ensuite – supplie-moi de te prendre. De te posséder.” Tom porta le doigt, qui venait de se mêler à cette humidité à sa bouche. Il lécha cette texture souple, liquide, et délicieusement salée. Se débarrassant de son boxer noir, le jeune homme approcha ce membre, de l’entrée de l’intimité d’Abby Barrons. Il la pénétra d’un coup sec. “Stupefix.” siffla-t-il, au cas où. Il savait que durant l’acte, il fatiguerait, même si cela ne risquait pas de l’empêcher de maintenir le sortilège – le sorcier préférait se montrer plus que prudent. Le corps de la belle rouquine, se mit à émaner une sorte de lueur violette. Elle ne pourrait plus bouger. Cela n’annulait cependant pas le maléfice de l’Imperium. Bien qu’il ne comptait pas lui ordonner de faire d’autres choses –

Puis, sans plus attendre, Tom se mit à bouger en elle. Brutalement. Violemment. Labourant cette intimité trempée sans remords. Il se vengeait. Pour sa main. Pour ses paroles. Pour tout. Il continuait, inlassablement, à se défouler – sans fin et sans aucune interruption. Qu’elle puisse jouir, cela ne l’empêcherait pas de continuer, il ne ralentirait pas le rythme, pour la laisser profiter de cet orgasme, et se reposer un peu. Non. Il poursuivrait – cognant, cognant, jusqu’à la limite, de plus en plus fort. Comme déchaîné.
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R. A. Abygaël Barrons

R. A. Abygaël Barrons
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Stranger in the night.

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« BEHIND THE MASK »
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● Appartenance: – Myself
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open your heart. { A & C } _
MessageSujet: Re: open your heart. { A & C }   open your heart. { A & C } Icon_minitimeLun 16 Aoû - 12:43

Je venais de jouir. Ce simple fait aurait pu en enchanter plus d'une: Pas moi. Pas moi, non. Parce que je n'avais pas jouis dans un rapport que j'avais désiré. J'avais jouis sous l'action de mes doigts, menés de force entre mes cuisses par la faute de l'imperium. Mon corps entier brûlait encore, de cet orgasme et de cette douleur. Le moindre de mes muscles était douloureux. Mes nerfs à vif, ma peau ultra sensible. C'était une sensation désagréable, assez terrible. Plus jamais je ne voulais avoir à vivre ça. Pour qui se prenait-il? Il paierait. J'ignorais encore comment, mais je lui rendrais la monnaie de sa pièce. S'il voulait essayer de m'assouvir de cette façon…Il s'y prenait bien mal je devais l'avouer.

Bien.” Non, c'était loin d'être "bien" comme il le disai de son petit ton froid et supérieur. Peut-être pour lui, sans doute avait-il apprécié le spectacle. Mais il devrait se souvenir ne pas être la seule personne à vivre sur cette terre. Maintenant, allonge toi, dans toute ta longueur, sur mon lit, que je t’ai bien aimablement prêté.” Mon corps fut forcé d'obéir, bien que je n'en ai aucune envie. Je m'allongeais donc sur toute la longueur du lit –gentiment prêté tu parles! J'allais le lui enfoncer bien profond, son lit gentiment prête, et on allait voir ce qu'il en penserait… “N’est-ce-pas, que je suis aimable, avec toi ? Dis-le. Dis que je représente tout ce dont une fille digne de ce nom souhaite.
« Tu représentes tout ce qu'une fille digne de ce nom souhaite. » dis-je d'un ton neutre, dans émotion, forcée de le faire. Tant que je n'y mettais pas du miens, je n'avais aucune chance. Ah, ce que j'aurais voulu pouvoir me transformer! Mais, sous cette forme, c'était impossible. Je m'enfuirais ainsi. Il ne pourra pas tenir son sortilège toute la vie. Je finirais par m'enfuir…Et la…Il ne sera plus capable de me rattraper. J'en faisais le serrement. “Tu fantasme sur moi, pas vrai, ma belle ? Tu m’appartiens, à présent. Répète après moi, encore.
« Je fantasme sur toi et je…t'a… » Je parvins à grimacer; Ces mots étaient tellement contraire à ce que j'étais que je ne pouvais les prononcer sans être mal. « Appartiens. » le sortilège venait de forcer, de se renforcer. Je fantasmais sur lui, c'était vrai. Mais…Je n'appartenais à personne. Personne! J'étais libre…“Tu pensais à moi, j’en suis sûr.” Je regardais ses doigts, trempés de ma liqueur, et ne répondis rien comme ce n'était pas vraiment une question. J ne pensais à rien de précis, enfin si…Je fantasmais sur sa mort dans de longues et intenses souffrances. Ce devait être pour ça que j'étais trempée… (note de l'auteur: la sadique XD ) “Écarte les cuisses, c’est un ordre. Ensuite – supplie-moi de te prendre. De te posséder.
« Je te supplie de me prendre, de me posséder. Je te supplie, je te supplie, s'il te plait... » J'écartais sagement les cuisses, comme il me l'avait ordonné. Il goutait ma liqueur, ce pervers! J'allais le tuer. Je voulais tellement le tuer…Son bassin s'approcha, son membre était dur, tendu…Je le sentis approcher, encore, encore…Puis il entra. Je poussais un cri, juste avant qu'il me stupéfixe. Incapable de bouger, de parler, j'étais sous l'emprise de deux sortilèges et j'avais l'impression de ne plus être réellement consciente. “Stupefix.

Coincée, j'étais coincée, définitivement coincée. Pourtant j'étais encore consciente, dans ma tête. Dans cette espèce de pièce sombre où j'hurlais ma rage, ma haine, où je l'insultais de tous les noms –hormis fils de pute car j'estimais bien trop sa génitrice. Connard, minable, impuissant, pauvre merde, troll, salaud, mage noire à la manque, débile mental, crétin, imbécile…Je n'ose écrire que les plus polis des mots qui sortirent de ma bouche en cet instant terrible où ses coups de bassin s'abattait sur mon pauvre corps. Si fort, avec tant de violence, que je parvenais à peine à jouir. J'avais…Mal. Mal. Et du sang se mêlait à ma liqueur de plaisir. Il allait loin, bien trop loin. Seules mes larmes parvenaient à couler, alors que j'étais muette et que je devais donner l'impression…D'être une poupée gonflable. Je n'y pouvais rien s'il m'avait stupéfixé ce crétin! Pourtant, il était tant partis dans son extrême fureur qu'il ne semblait rien remarquer…Jusqu'à en perdre sa concentration sur son sortilège. J'étais capable de briser un stupéfix…Je fermais les yeux et récitais la formule d'annulation, en boucle, de plus en plus fort, jusqu'à la hurler au point tel que, si j'avais eu des cordes vocales, elles auraient volé en éclat. J'hurlais le contre-sort, sans me rendre compte que j'étais couchée sur ma baguette…Et soudain, je fus libérée. Il n'eut pas le temps de jouir. Je poussais un cri, comme un orgasme –car je venais d'en avoir un- puis le jetais hors du lit d'un bon coup de pied. Je fis disparaître les liens de la même façon que le stupéfix et me relevais, nue, pointant ma baguette vers lui. « Pauvre merde misérable, t'a tant de problèmes que ça pour dégoter des filles assez dingue pour accepter d'écarter les cuisses devant toi que tu dois te mettre à violer? Tu ne vaux rien, Blacklaw. Et tu fais honte à ta mère. Ton père, on s'en tape, au fond, t'es le même! Mais crois moi, et écoute bien car je ne le répéterais qu'une seule fois: Tu ne m'auras PAS! Je ne suis pas une victime, en tout cas pas TA victime! Tu comprends bien ça? TU COMPRENDS?! » Je murmurais incarcerem et des liens magiques sortirent du bout de ma baguette pour s'entortiller autour de lui. Je m'approchais, menaçante, et pris sa baguette. « Tu ne vaux pas mieux qu'un moldu. Tu n'as donc pas besoin de baguette! » Je la brisais en deux. J'avais pété un véritable plomb. Je n'étais plus moi-même, j'étais…Une autre, une Abby colérique et sadique. J'étais en train de me demander si lui découper le phallus à coup de cracbadaboum serait plus glorifiant que de le lui arracher avec mon propre couteau. Je m'approchais de lui, et me mis à sa hauteur. « Si tu veux me briser, demande toi qui y arrivera avant l'autre, Blacklaw. Car si j'adore souffrir…J'adore faire souffrir les connards dans tout genre et c'est tout aussi satisfaisant. Je me suis bien faite comprendre? » soufflais-je à son oreille avant de me reculer d'un coup et de le gifler si fort que ma bague laissa une trace. Je jetais les bouts de sa baguette brisée sur le lit. « T'en fais pas, quand tu auras tout raconté à papa chéri il t'en achètera une autre et viendra chercher ma tête! Je me réjouis qu'il le fasse, au moins, je n'aurais plus à te voir, te supporter…Je te hais, Blacklaw. Définitivement, je te hais. »

Comment tout cela avait commencé, déjà? C'était floue, dans ma tête…Je perdais définitivement les pédales. Quand le psychiatromage ( note de l'auteur: j'invente des mots XD ) qu'on m'avait forcé à consulter après la mort de ma mère avait parlé de troubles du comportement je n'avais pas compris ce que cela signifiait. Et je n'avais jamais pris les médicaments. Et personne ne m'avait jamais cherchée à ce point…C'était à la fois terrible et merveilleux. Grâce à lui, je me sentais vivante. Si vivante que j'avais envie d'arracher son pantalon et de le violer sur place. Non, ça lui ferait trop plaisir…Je m'en fichais, moi, j'avais pris mon pied. Lui, non, et c'était d'autant plus jouissif. D'un coup de baguette, mes fringues furent raccommodé. Les sorts ménagers, c'est pratique quand même. Je les enfilais, en prenant mon temps exprès pour qu'il puise regarder et savourer sa défaite. « Je suis consciente tu sais…Que tu me hais…Et que tu vas tenter de me le faire payer…Et je t'attends, Blacklaw. Je t'attends…Sauf que la prochaine fois, je te déchiquetterais peut-être bébé »

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