† Hogwarts Decadence †
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 in too deep. { pv NC-16 }

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AuteurMessage
Augustus K. M. Rookwood

Augustus K. M. Rookwood
DEATHEATHER && DARK MAGIC MASTER ••
Just your end.

♣ Credit : (c) cherrybossom
♣ Parchemins Enregistrés : 55
♣ Where are you ? : Hogwarts
♣ Sortilège ‒ Potion Fétiche : Doloris -
♣ Character Age : 56 years


in too deep. { pv NC-16 } _
MessageSujet: in too deep. { pv NC-16 }   in too deep. { pv NC-16 } Icon_minitimeMar 10 Aoû - 12:31

in too deep. { pv NC-16 } Henry-Cavill-henry-cavill-10145502-100-100 && in too deep. { pv NC-16 } Naomi_Watts_003
unknow & laurasue

SUITE DU SUJET;
♣ → try to seduce a man

Face à son miroir, Augustus Rookwood était songeur.
Sur sa peau, après une nuit, avait fleurit de belles ecchymoses, des traces de griffes et même de dents. La Malefoy n'y avait pas été doucement, ou plutôt…Il n'y avait pas été doucement. C'était de sa faute, assurément. Il lui avait donné trop de plaisir, elle n'y était pas préparée. Peut-être n'avait-elle jamais jouis, avec ses autres amants. Quelle tristesse…Il se souvenait comment, la semaine dernière, au soir, elle s'était rhabillée en vitesse. Puis s'était arrêté devant la porte. Il était en train de remonter son caleçon, suivit de son pantalon, aimant prendre son temps. D'un geste distrait, il avait levé le sortilège sur la porte. Mais il était persuadé que ce merci, petit mot agréablement doux qu'elle avait soufflé, n'était pas pour cela. Elle le remerciait pour cette intense et incroyable nuit à deux, sans aucuns doutes…Une nuit. Pas vraiment, quelques heures, tout au plus. Mais le Mangemort ne parvenait pas à oublier. C'était tout simplement la première fois depuis la mort de sa femme qu'il faisait l'amour sans voir son visage. En temps normal, elle était la, ses traits, qu'il connaissait par cœur, se superposait sur ceux de sa partenaire et il avait ainsi l'impression de se donner à nouveau à celle qu'il aimait. Bien sur, cela ne durait jamais et, lorsqu'il jouissait, il revenait à la réalité. Ces moments d'égarements lui avaient toujours fais du bien. Puis…Ça le rendait un peu moins triste. Seulement, ce soir-là, aucune trace d'Alya sur le visage de Milady Malefoy. Aucune. Il l'avait fais jouir elle, juste elle. Il se rappelait s'être dit qu'elle était belle, somptueuse…Inégalable. Parfaite. Ces mots sonnaient étrangement aux oreilles d'Augustus. Il les avait utilisé pour son épouse, autrefois. Et il se demandait, à présent, s'il était réellement prêt…S'il pouvait tourner la page. Peut-être avec elle? Non…Non, à cette simple pensée, il était pris de panique –et pourtant il ne paniquait jamais.

Il prit, dans son tiroir, un baume qu'il étala sur ses plaies. Il n'allait pas les dissimuler, juste attendre…Attendre qu'elles cicatrisent et surtout qu'elles ne s'infectent pas. Ce baume servait à cela, éviter l'infection. En même temps, Rookwood était de robuste constitution. Il savait que tout allait vite partir, ça l'était presque, au bout d'une semaine, mais il continuait à mettre du baume. Il savait qu'il l'avait énormément perturbée…La preuve, dans son trouble, la blonde avait oublié sa baguette magique! En fait, Augustus n'y aurait pas pensé s'il n'avait pas passé cinq bonnes minutes à scruter la porte, d'un air interdit, sans comprendre pourquoi elle fuyait comme ça. Peut-être ses talents lui avaient-ils fait peur…(note de l'auteur: et l'oscar du plus narcissique revient à…XD ) Ou peut-être ne supportait-elle pas que ce soit déjà fini? Pourtant, il avait donné tout ce qu'il pouvait pour que cette nuit soit inoubliable…Il avait beau être immortel, il n'était pas infatigable. Et c'était de l'immortalité au sens âge du terme. Un sortilège de mort pouvait faire cesser son existence. Un arrêt cardiaque aussi…Enfin, au sens technique…Il n'avait pas envie de tenter l'expérience, pour être franc. Il tenait à la vie, même si, de l'autre côté, attendait sa belle épouse. Il avait encore deux enfants et une vie entière dévouée à son seigneur et maître. L'abandonner? Jamais! Laisser ses enfants? Jamais! Même si leur tuteur serait alors Lucius comme spécifié par écrit. C'avait été tout un arrangement entre mangemorts avec enfants, pour que jamais ils ne se retrouvent orphelins ou à la rue. Rookwood secoua la tête. Changer de sujet ne servait à rien. Il voyait la belle blonde partout, et ça n'allait pas, absolument pas.

Vêtu uniquement d'un pantalon noir, il retourna dans sa chambre et vit un hibou taper du bec contre la fenêtre. La bestiole avait l'air contrariée. Peut-être s'acharnait-elle depuis plusieurs minutes? Augustus était ainsi: Une fois plongé dans ses pensées, plus rien d'autre n'avait d'importance, comme si le monde extérieur s'effaçait, et que seul la discussion entre lui et lui-même avait d'importance. Il ouvrit la fenêtre d'un coup de baguette et le hibou vint se poser sur le lit en laissant tomber un paquet rose entouré d'un ruban rouge. Dans le ruban était coincé une lettre, dans une belle enveloppe blanche. Intrigué, le sorcier fit signe au hibou de repartir par où il était venu et d'aller chercher un rat ailleurs que dans sa chambre qui, par ailleurs, n'en contenait aucun. Il ouvrit le morceau de papier. Une écriture fine, penchée, féminine. Il connaissait cette écriture, la même que sur les dédicaces de certains livres de théories anti-moldus.
Augustus, je tenais à vous remercier pour la nuit que nous avons passé ensemble. J'ai cru remarquer que vous appréciez énormément les chocogrenouilles. Ainsi, permettez-moi de vous offrir une boîte deluxe en espérant que vous pourrez complétez votre collection.
Si vous le souhaitez, je serais aux Trois-Balais ce soir dés vingt-heures.

C'était signé par Milady Wihelmina Malefoy.
Augustus aurait été touché, en général, par une telle attention. Seulement, les paroles de Lucius au sujet de sa parente lui revenait en tête. Une femme fatale qui a tendance à verser du poison et des philtres d'amour partout…Le Mangemort avait pour politique de ne jamais rien avaler venant de quelqu'un d'autre. Un peu paranoïaque, il soumettait même les cadeaux de ses enfants à des sortilèges de détections. Les deux jeunes gens ne s'en formalisaient pas, ils ne voulaient pas perdre leur père comme ils avaient perdu leur mère. Alors si le prix à payer était un peu de paranoïa, ils étaient d'accord. Seulement, la…Quelque chose disait à Rookwood que sa paranoïa allait peut-être le sauver. Il ouvrit la boîte avec une folle envie de manger ces chocogrenouilles dans une petite cage de papier doré. Pas tout de suite. Il lança plusieurs sortilèges, le troisième fut le bon. De l'amortencia, rien que ça! Le professeur de magie noire fronça les sourcils, un peu vexé. Elle croit vraiment pouvoir m'avoir avec quelque chose d'aussi basique? Il était un peu déçu, aussi. Il aurait espéré que ce serait plus compliqué à deviner…

Il comprenait à présent la raison de ce rendez-vous. Quand il aurait avalé l'une des chocogrenouilles, il aurait été fou amoureux d'elle et se serait précipité à ses pieds. Malin…L'idée diabolique de la blonde en donnait une autre au Mangemort. Une autre assez amusante…Elle allait être prise à son propre piège. Mais ça le condamnait à passer la journée à l'intérieur pour préparer une petite potion de sa composition. Un vieux mélange mit au point par Lucius et lui, dans leurs années d'écoles…Rien de bien méchant, juste de quoi s'amuser beaucoup.

*
* *

Pré-Au-Lard. Dix-neuf heures trente. Aucun élève en vue dans les rues, mais une bonne ambiance aux Trois-Balais, apparemment. Augustus connaissait ce bar depuis des années. Depuis qu'il avait été à Poudlard, en fait, il y a de ça une petite cinquantaine d'année. C'est qu'il se faisait vieux, le Rookwood. Pas tant que ça en fait…Dans son corps jeune, respirant la santé, ayant cessé de vieillir à ses trente ans, il se sentait encore adolescent. D'ailleurs, la petite fiole qu'il avait dans sa poche en était la preuve. Un esprit espiègle et pervers…Il l'avait toujours eu. Et se prendre au jeu qu'avait enclenché Milady Malefoy risquait d'être excessivement drôle. En avançant vers le pub, il se concentra et revêtit son rôle d'acteur. Il jouait, ce soir, un homme totalement différent de lui-même, fou amoureux de la jolie blonde. Il poussa la porte du bar et avança vers le comptoir. Il murmura quelques mots à la tenancière qui lui indiqua le fond de la salle. Son visage s'illumina –toujours dans son rôle- et il se dirigea vers une table à l'écart, dans le fond de la salle, dissimulée par un pilier. « Mon amour, je désespérais de ne pas avoir pu vous voir plus tôt…Quelle cruauté! Les minutes devenaient des heures…Heureusement nous sommes réunis. » Il pouvait se permettre de l'embrasser, puisque personne ne regardait. Ainsi, il ne se gêna pas, dévorant sa bouche avec l'avidité d'un homme amoureux. Bien que cet acte lui procura de douces sensations, il ne devait pas oublier pourquoi il était la: Une vengeance. Elle avait essayé de l'empoisonner, lui. Augustus Kaïn Melchior Rookwood. Mangemort Immortel, plus fidèle serviteur du Seigneur des Ténèbres…Elle avait essayé de le posséder sous l'affluence de l'Amortencia, sans se soucier des conséquences. A cause de ce philtre, il aurait pu rater un appel de son maître et subir sa colère pour cela. Il aurait pu perdre sa confiance, s'il s'était bêtement laissé avoir –même si on connaissait sa faiblesse pour les chocogrenouilles on savait aussi qu'il était un grand paranoïaque et qu'on ne l'aurait pas par ce billet. « Vous sentez la rose, c'est délicieux! Quel parfum…Ah, je le sens, je l'adore, il m'enivre! Je veux vous boire toute entière…Boire, tiens, votre verre est vide, non! Je ne permettrais pas que vous mourriez de soif…Ah, jamais, que voulez-vous? Scotch? Brandy? Brandy, vous adorez le brandy, j'aimerais être une bouteille dont le goulot toucherait vos lèvres…Elles ont une telle chance! » Le philtre était censé rendre aveuglément amoureux et donc faire oublier les bases de la drague. Jamais Augustus n'aurait agis ainsi, c'était…Misérable comme approche. Mais bon…La vengeance, elle, par contre, serait loin d'être misérable. Tout son plan machiavélique était prête, dans son esprit…Sa vengeance serait extraordinaire.
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Pr. M. Wilhelmina Malefoy

Pr. M. Wilhelmina Malefoy
Lies & Murders
Famous Author of anti-muggle books


♣ Credit : PMNT• (c)
♣ Parchemins Enregistrés : 105
♣ Where are you ? : I'm actually taking tea infused with red fruit, with two little sugar, and a slice of lemon.
♣ Sortilège ‒ Potion Fétiche : Endoloris ‒ Philtre d'Amour
♣ Character Age : Thirty-three years old.


« BEHIND THE MASK »
● Profession: Magic Potions Professor & Head of Slytherin. Bestselling author of books anti-muggle.
● Appartenance: – Dark Side
● Carnet Relationnel:

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MessageSujet: Re: in too deep. { pv NC-16 }   in too deep. { pv NC-16 } Icon_minitimeMar 10 Aoû - 17:42


“ un murmure, un mémo „

augustus rookwood x milady malefoy
Il faisait beau, ce jour-là. Mais malgré tout, une certaine fraîcheur se diffusait dans l’air avoisinant. Recommandant les élèves sortant faire un tour à l’extérieur, de se vêtir chaudement. Ce soleil était un faux-ami. Comme certaines personnes, en réalité.

“Le lâche, le traître !” souffla la blonde, à elle-même. C’est en claquant la porte avec rage, que la trentenaire entreprit de franchir les impétueux couloirs du château, d’un pas décidé, déterminé, et colérique. Comment expliquer cet excès de fureur ? Fort simple, à vrai dire. Augustus Rookwood avait donné une retenue à Loréna Cornwall. Tout bêtement. Par pur hasard, elle eut vent des agissements d’Augustus Rookwood, et de son petit penchant pour les retenues féminines. Il lui avait prit sa fille ! Ne cessait de murmurer cette satanée voix. Lui avait dérobée son innocence, le traître ! Certes… Si ! Il l’a violée ! Non. Elle n’était pas chaste, je ne pense pas…Elle l’aurait été avec moi ! On connait tous tes méthodes d’éducation, on s’en doute bien. Milady Malefoy était dans une rage folle. Loréna Cornwall était devenue sa fille adoptive, par un fâcheux concours de circonstances. Par la mort de ses défunts parents, ils avaient stipulés dans leur testament, que la garde reviendrait à leur vieille amie, miss Malefoy. C’est avec grand plaisir, que cette dernière décida d’accepter les souhaits de cet adorable couple. Après tout, elle s’entendait à merveille avec Loréna ! Une relation complice s’était déjà crée, au fil du temps, bien avant cette curieuse annonce. Milady était fière, d’avoir la grande brune comme fille. Au fond, même si elle ne l’avait jamais dit à qui que ce soit, l’enseignante rêvait secrètement d’avoir une fille aussi talentueuse, et aussi douée en magie que Lor. Personne ne la touchait. Aucun enseignant ne la mettait en retenue, depuis que la nouvelle annonçant l’adoption s’était répandue dans tout Hogwarts. Lor était la « perle rare de Malefoy ». Le premier qui y toucherait risquait de finir endoloriser. Ou plus couramment, il se ferait arracher le bras. Hors, un seul, lui, il fut le seul à commettre cet odieux crime. A la punir. Ah, s’il s’était contenté de lui faire copier des lignes – Malefoy n’avait rien contre ce genre de pratiques. C’était bien, même, cela stimulait l’intelligence des élèves en retenue, et les forçaient à améliorer leur écriture. Très vieille école moldue, pourtant. Mais non. Milady connaissait les retenues de son collègue. Par des rumeurs, des moqueries, ou tout simplement, des cris, entendus lorsqu’elle passait dans le couloir, près de la porte donnant à son bureau. Forcément, il n’aurait pu se retenir – et faire preuve de savoir-vivre. Non, impossible. C’était bien trop demandé pour un homme comme lui ! Augustus Rookwood se permettait tout. Augustus Rookwood faisait la loi dans le château. Quoiqu’il dise, quoiqu’il se passe, on l’approuverait forcément. Le petit chouchou du Dark Lord. Amertume. Malefoy se sentait trahie. Et pour couronner le tout, il y avait autre chose à rajouter à cette liste de crimes abjects. Il avait couché avec Stanislaus. Il avait osé coucher avec une femme ! « Le sale enfoiré ! » A croire que le brun ténébreux s’attaquer à l’entourage de la petite blonde. Cette sensation d’impuissance – car c’est ce que la sulfureuse maîtresse des Potions ressentait à cet instant précis, de l’impuissance, celle d’être incapable de l’empêcher d’agir ainsi – la dévorait entièrement. Corps et âme. Dire – qu’elle s’était offerte à lui, il n’y à pas si longtemps. Dire qu’il – lui avait fait l’amour, dans la salle des professeurs. Milady sentit une boule se former dans le fond de sa gorge. C’était douloureux. De revenir sur terre, et de redescendre de ce nuage rose. Ils n’étaient pas ensemble. Vous ne le serez jamais, Mina…Même si cette conscience essayait de faire sécher ses larmes, ce serait inutile. Il la brisait, encore. Tu étais prête pourtant, tu le savais, que cela ne signifierait rien, qu’il ferait des choses qui te blesseraient…Je sais. Je sais. Mais – je ne pensais pas que cela ferait aussi mal. Mina…

Dés qu’elle eut apprit cette nouvelle, la blonde n’avait plus rien dit. Elle n’était pas sortie, d’ailleurs. S’étant enfermée dans ses cachots, et snobant absolument la majorité du château. Milady Malefoy s’était empressée d’avancer vers la vieille cheminée, située dans ses appartements privés, et avait jeté au feu de nombreuses photos de lui. Il souriait. Il agitait sa main, fier, hautain. Un vrai Slytherin. Un vrai enfoiré. Cependant, la belle ne put se résoudre de tout brûler. Elle conserva une autre photo animée, et la cacha bien précieusement dans une vieille boite à chaussures, planquée sous son lit double en baldaquin aux rideaux rouges foncés, taille princesse. Un jour, lorsque Milady serait prête, elle se baissera sur la moquette, et reprendrait la vieille boite noire. Et lorsqu’elle l’ouvrirait, elle reverrait cette photo, et instinctivement, un sourire se mettra à naître à ses fines lèvres rosées.
« Comme avant. »


Un soupir s’échappa de ses lèvres. Certes, il avait couché avec sa proche amie, et avait punit sa fille adoptive, mais, au fond, peut-être n’était-il pas aussi mauvais ? Si, c’est le mal, le mal incarné. Fuit ! Essayant d’oublier la conscience, Milady Malefoy se jeta dans les draps de son lit. Elle devait réfléchir. Elle avait besoin de réfléchir. Quoiqu’il en soit, sa frustration fut si puissante, que tout le château trinqua durant de nombreux jours. Elle se plu tout particulièrement à se défouler sur ses élèves, durant les cours de Potions Magiques. Sur Malucée Lestrange, surtout. D’ordinaire, cette brunette l’excédait assez. Mais une fois remontée, les remarques cyniques, les fioles fracassées, les chaudrons piégés et les mauvaises notes, ainsi que les humiliations publiques volaient durant de nombreuses, et nombreuses heures. Cela lui procurait un intense sentiment de satisfaction, à la fin des deux heures consécutives, le vendredi après-midi. Quel soulagement, de pouvoir faire du mal ! S’en prendre aux autres, pour combler la faille, la douleur, et panser cette immense plaie béante et ruisselante d’un sang qui ne s’interromprait jamais, d’une peau écorchée, ouverte à vif, qui ne se cicatriserait sûrement pas…Comme si son cœur, petit organe rougeâtre, caché dans sa poitrine, s’était vu tailladé de tous les côtés, par de nombreux poignards argentés et dangereux. Rookwood lui faisait mal. Au cœur. A la gorge. Aux yeux. Aux muscles de son visage, lorsqu’elle s’efforçait de retenir ses larmes, dans le fond de son lit. Malefoy détestait pleurer. Signe de faiblesse évident. Il le payerai aussi – pour l’avoir rendue ainsi ! Vulnérable ! Faible ! Et tant d’autres adjectifs –

C’est en fixant, méchamment, la photo ensorcelée de Rookwood, qu’une idée lui vint à l’esprit. Et si, pour se venger, elle le rendait dépendant d’elle ? Fou amoureux ? Ainsi, il comprendrait. Oui – il saisirait la douleur infligée. Elle le briserait, pour se venger ! Milady sourit. Ce plan était tout bonnement brillant. Digne de sa personne. C’est en s’observant un moment à travers le grand miroir trônant dans sa chambre, que miss Malefoy se décida d’écrire un petit mot pour l’enseignant. Afin que son colis ne soit pas anonyme – il risquerait de ne pas en avaler le contenu – puis, elle fila dans son laboratoire personnel, pour concocter un puissant philtre d’Amour. L’Amortentia. Son préféré. Malefoy n’était pas une femme stupide. Augustus ne boirait jamais quelque chose qu’elle lui préparerait, ainsi, elle opta pour quelque chose à l’apparence moins suspecte. Des Chocogrenouilles ! Connaissant le penchant du professeur pour ces friandises magiques, la blonde ne pensait pas faire d’erreur. Non, absolument pas. Elle emballa, avec délicatesse, manquant quelques fois de tout arracher par colère, un paquet de Chocogrenouilles à l’Amortentia, puis une petite carte signée de sa part dans une boite, enveloppée d’un beau papier brillant. Fière de son travail, elle l’envoya par hibou, et s’offrit une petite sieste réparatrice.

C’est en fixant, méchamment, la photo ensorcelée de Rookwood, qu’une idée lui vint à l’esprit. Et si, pour se venger, elle le rendait dépendant d’elle ? Fou amoureux ? Ainsi, il comprendrait. Oui – il saisirait la douleur infligée. Elle le briserait, pour se venger ! Milady sourit. Ce plan était tout bonnement brillant. Digne de sa personne. C’est en s’observant un moment à travers le grand miroir trônant dans sa chambre, que miss Malefoy se décida d’écrire un petit mot pour l’enseignant. Afin que son colis ne soit pas anonyme – il risquerait de ne pas en avaler le contenu – puis, elle fila dans son laboratoire personnel, pour concocter un puissant philtre d’Amour. L’Amortentia. Son préféré. Malefoy n’était pas une femme stupide. Augustus ne boirait jamais quelque chose qu’elle lui préparerait, ainsi, elle opta pour quelque chose à l’apparence moins suspecte. Des Chocogrenouilles ! Connaissant le penchant du professeur pour ces friandises magiques, la blonde ne pensait pas faire d’erreur. Non, absolument pas. Elle emballa, avec délicatesse, manquant quelques fois de tout arracher par colère, un paquet de Chocogrenouilles à l’Amortentia, puis une petite carte signée de sa part dans une boite, enveloppée d’un beau papier brillant. Un beau nœud distingué suivit. Fière de son travail, elle l’envoya par hibou, et s’offrit une petite sieste réparatrice.

***

L’heure du rendez-vous approchait à grands pas, emmitouflée dans une grosse écharpe en laine d’un blanc immaculé, parsemé de quelques fils dorés, la sorcière se rendait dans le village de Pré-au-Lard, pour une balade de santé. Depuis le temps qu’elle n’était pas sortie de ses vieux cachots sombres. Elle avait attaché ses cheveux en une queue de cheval plutôt haute, laissant quelques mèches d’un blond très clair se balader au niveau de ses tempes. Il faisait plutôt froid, ce jour-là, à ses yeux, du moins. Milady s’était munie d’un manteau gris, avec quelques discrètes rayures noires et blanches, entièrement boutonné et lui arrivant jusqu’aux genoux. Une paire d’escarpins noirs à bout pointus, pour s’harmoniser avec son long pantalon en satin d’un noir corbeau, qui frôlait le sol, accentuait son style vestimentaire. Sous son manteau, Milady avait enfilé une chemise rose pâle, plutôt simple, mais qui moulait parfaitement bien ses formes. A vrai dire, tous ses vêtements, la rendait belle. C’était une femme très élégante et sophistiquée, qui n’aimait pas tellement provoquer, et jouait absolument tout sur les détails. Il fallait bien se pencher vers ses fesses, pour remarquer que sous ce manteau, le pantalon noir les dessinait à merveille, suivant ces majestueuses courbes. L’enseignante fit quelques pas à l’intérieur du village, et pu croiser des visages familiers. Des jeunes, élèves à Slytherin qui la saluèrent respectueusement. Des collègues aussi…Milady se frotta les mains, ces dernières bien à l’abri, au chaud, par une paire de gants blancs, et pénétra dans le vieux pub sorcier anglais.

C’est à peine si elle eut jeté un regard vers les autres clients des Trois-Balais. Elle était distraite. Obnubilée par son rendez-vous. Il viendrait et – et ce serait parfait. Puis, une silhouette apparue, à l’entrée. Augustus…Il semblait étrange. Le philtre aurait-il fonctionné ? Dans son dos, la belle croisa brièvement les doigts. Ce n’était plus qu’une question de temps…de minutes…de secondes…Il s’approchait. Il l’embrassait. Elle ouvrit grand les yeux, surprise de cet acte. Non, on ne l’embrassait pas en public…Cela la gênait légèrement, mais elle fit comme si de rien n’était. De toute manière, personne ne se souciait d’eux. Ils seraient dans leur petite bulle…Milady parcouru les lèvres du Mangemort avec douceur, aimant tout particulièrement sentir cette avidité possessive. Elle le regarda s’asseoir, avec un petit sourire béat rivé aux lèvres. Le doute s’infiltrait dans son esprit. « Mon amour, je désespérais de ne pas avoir pu vous voir plus tôt…Quelle cruauté! Les minutes devenaient des heures…Heureusement nous sommes réunis. » Si Malefoy était entrain de boire, elle aurait très certainement tout recraché en sursautant. Était-il sérieux… ? Non, elle rêvait ! Ou il se foutait d’elle – non, le philtre marche ? Il marche ce foutu philtre ?! Il marche ! Alleluijah ! Misère. Je suis la meilleure ! C’est moi ! Moi ! Tellement douée en potions – Je n’y crois pas. Il n’aurait jamais dit ça auparavant ! C’est louche. Mais non ! C’est parfait ! Finalement – je vais changer mon plan. Tu ne te venge plus ? C’est largement suffisant…Le sourire de la blonde s’agrandit subitement. Une étrange lueur brilla dans le fond de ses yeux, et son visage s’éclaira. Enfin, elle y était parvenue. Certes, Milady avait déjà ensorcelé des tas d’hommes. Mais lui, l’ensorceler lui – relevait du miracle. M. fondit littéralement lorsqu’il l’appela ainsi, avec autant de familiarité, « mon amour » sonnait si bien à ses lèvres. Une bouffée d’euphorie s’empara d’elle. Milady l’avait envoûtée, il était à elle, et uniquement à elle ! Personne ne le toucherait. Personne ne songerait même penser le toucher. (note de l’auteur qui ne sert à rien : rajoutons la possessivité à la liste XD) « Augustus, si vous saviez depuis combien de temps j’attendais ce moment… » se mord lentement la lèvre supérieure, puis déplace sa main droite de manière à rencontrer celle d’Augustus. Elle caressa avec douceur les phalanges du Mangemort, du bout de son index. « Je croyais que vous ne voudriez plus me voir, très cher, vous n’êtes pas venu me parler, après ce qu’il s’est passé dans la salle. » Mina accentua ses légères caresses, et glissa un de ses doigts entre les plis de sa manche droite, de manière à effleurer son poignet. Non, décidemment, c’était une très belle journée. Malefoy croisa ses jambes, sous la table, et dévora avidement le regard clair du sorcier. « Vous sentez la rose, c'est délicieux! Quel parfum…Ah, je le sens, je l'adore, il m'enivre! Je veux vous boire toute entière…Boire, tiens, votre verre est vide, non! Je ne permettrais pas que vous mourriez de soif…Ah, jamais, que voulez-vous? Scotch? Brandy? Brandy, vous adorez le brandy, j'aimerais être une bouteille dont le goulot toucherait vos lèvres…Elles ont une telle chance! » Plissant lentement les yeux, la jeune trentenaire se demanda si elle n’avait pas un peu poussé trop loin ses expérimentations en Potions…Tu crois avoir exagéré sur la quantité ? Légèrement…Mais ce n’est pas grave. J’aime quand il est ainsi. C’est jouissif ! Elle le trouvait adorable. Peut-être un peu lourd sur les bords, mais si charmant. Un frisson parcouru son échine. Milady Malefoy aimait la rose. Elle se parfumait toujours avec cette délicieuse essence. « Augustus, vous êtes adorable, vous le savez cela ? » Avec lenteur, la blonde prit la main de l’homme, et vint déposer un brûlant baiser sur le dos de cette dernière, jouant avec un léger moment. « Brandy, oui. » Son visage s’illumina. Le brandy, son péché-mignon. « Vous m’avez manqué. »

“ des images, me reviennent ;
- je retrouve dans un sourire, la flamme des souvenirs „


in too deep. { pv NC-16 } Sans_t36
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Augustus K. M. Rookwood

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MessageSujet: Re: in too deep. { pv NC-16 }   in too deep. { pv NC-16 } Icon_minitimeMer 11 Aoû - 15:16

Durant une seconde, ou plutôt une minute, lorsqu'il marchait sur le chemin des Trois-Balais, Augustus avait commencé à douter de son plan…Et si elle comprenait, qu'il jouait la comédie pour mieux la piéger? Il faut dire que le cadeau avait été une surprise. Et, dés qu'il avait vu de quelle main était signé le mot, il s'était méfié. Et ce, pour deux raisons. Tout d'abord, il avait donné une retenue à Loréna Cornwall, fille adoptive de la Malefoy. Augustus ne donnait pas dans le favoritisme. Même Tom Cornélius Blacklaw était punis lorsqu'il le fallait. Evidemment, il ne le fallait quasiment jamais, c'était un élève attentif, calme et très soigneux. Ses devoirs étaient toujours excellents. Quand aux autres élèves de Slytherin, il n'hésitait pas non plus à appliquer de dignes punitions. Leurs parents étaient d'accord, de toute façon. Il connaissait la plupart des élèves depuis quelques années déjà, il en avait vu grandir beaucoup, puis, ayant lui-même deux enfants, deux beaux garçons, cela favorisait les rapprochements Il n'était pas spécialement cruel dans ses punitions mais la Plume Sanglante ou des tâches harassante à accomplir amusait beaucoup le Mangemort. C'était divertissant et éducatif. Il fallait parfois apprendre à ces petits princes à se salir les mains! Tout n'est pas toujours rose et, pour servir le Dark Lord il ne faut pas craindre le sang. Il avait tendance à parler aussi, pendant l'exécution de la punition. Il parlait, comme s'il endoctrinait ces jeunes. Sans aucune pitié…Il parlait, et les élèves écoutaient, obligés d'être attentif au risque de se voir ajouter une heure supplémentaire de retenue. Il n'avait pas spécialement de soucis avec les "bêtes noires" de certains autres professeurs. Par contre, cette fois-là, Loréna avait dépassée les bornes et Augustus jugeait qu'une retenue ne ferait pas de mal à la demoiselle. Seulement, il savait, comme tout enseignant du château que toucher à cette fille revenait à adresser un affront personnel à Milady Wihelmina Malefoy. Ce dont Rookwood se souciait peu, à vrai dire. Que pouvait-elle bien lui faire? Elle l'aimait, à la folie! Hormis se mettre en colère et discuter ses méthodes –ce qui ne servirait pas spécialement à grand chose- la blonde était pieds et poings liés.

Le Mangemort n'était pas stupide. Il savait que certaines rumeurs courraient sur son compte, comme quoi il donnait souvent des retenues aux filles et les forçait à accomplir des tâches humiliantes, à se baisser pour voir leurs fesses, leur culotte, des débilités du même genre. Ou même, une fois, qu'il faisait accomplir ses retenues en sous-vêtements et que, parfois, il venait toucher. L'homme aurait préféré que l'on dise cash qu'il couchait avec des élèves, bien qu'il n'en était rien. Il n'était pas spécialement attirée par des gamines dont il pourrait être le grand-père, ce n'était pas son délire comme disent les jeunes. Non. Il préférait les femmes mûres, les vraies femmes, avec de l'expérience, un caractère, et qui ne couchent pas avec vous juste pour avoir une meilleure note ou pour pouvoir dire le lendemain à ses copines: J'ai couché avec un Mangemort! Augustus avait des enfants. Certaines de ces filles étaient sorties avec eux. Il n'aimait pas cela, il ne voulait pas partager et quand bien même…Elles n'avaient pas d'intérêt. Ainsi, il laissait courir les rumeurs, mais il s'imaginait mal expliquer à la Malefoy qu'il n'avait pas couché avec sa fille. Lui faire croire l'inverse aurait été diaboliquement drôle. D'ailleurs, elle pensait sûrement qu'il avait "ôté l'innocence de sa petite chérie". Comme il voyait très bien la jeune blonde le dire, le crier, l'hurler. Comme elle était loin du compte! Nul besoin d'être un génie pour savoir que Loréna Cornwall n'était plus vierge et ce depuis un moment déjà. D'ailleurs, aussi loin que puisse se rappeler Rookwood, peu de jeunes filles sont sorties vierges de l'école. Encore plus dans ces temps troublés où l'on pense que domination maléfique rime avec luxure abondante. En même temps, les jeunes doivent bien s'amuser non?

La seconde raison, qui faisait penser à Augustus que jamais, au grand jamais, Mina ne lui aurait offert de cadeau sans idée derrière la tête –il avait cru l'espace d'un instant à du poison au lieu d'un philtre d'amour- c'est qu'il avait couché avec une autre femme. Stanislaus Zachée était une beauté envoûtante lui rappelant étrangement sa chère Alya. Parentes, les deux femmes possédaient le même visage, les mêmes traits, et, à chaque fois que le professeur e magie noire croisait celui de métamorphose dans les couloirs, il perdait tous ses moyens. Il avait l'impression de voir Alya. Alors, quand ils s'étaient croisés par hasard dans ce passage secret, le Mangemort n'avait pas pu résister. C'était tout simplement impossible! Il l'avait littéralement dévorée, voyant sa défunte épouse, cette fois. Et l'état de fait l'avait énormément troublé puisqu'il n'avait pas vu le visage de sa chère et tendre avec Milady Malefoy. Il avait juste vu celui de la belle blonde en plein orgasme…Alors quoi? Qu'est ce que tout cela pouvait bien signifier? Augustus n'avait pas la réponse, ce qui était loin de l'enchanter, avouons le. Lui qui avait l'habitude de toujours tout savoir sur tout, que ce soit pour son compte ou pour celui de son maître…C'était un choc. De plus, voilà qu'il s'engageait dans un jeun dangereux avec une femme dangereuse. Un jeu qui pourrait bien mal tourner, s'il s'écoutait. Et il s'amusait, c'était peut-être le pire dans toute cette histoire! Il s'amusait comme jamais il ne s'était amusé auparavant. Il semblait retrouver comme une ébauche de bonheur, de sourire. Et l'impression était fort étrange…
Mais il ne devait pas se laisser distraire. Il était la pour accomplir sa vengeance, pour dissuader à tout jamais la belle enseignante des potions de tenter à nouveau de le soumettre à l'influence de l'Amortencia. Ou de lui envoyer des cadeaux piégés de la sorte. N'était-il pas un grand mangemort? Il était vraiment loin d'être stupide et ne se serait pas fais avoir si facilement. Même ce que les elfes de maison préparaient à Poudlard, il le vérifiait! Sa paranoïa poussait loin. Mieux valait ça que la mort.

« Augustus, si vous saviez depuis combien de temps j’attendais ce moment… » En quelque sorte, il le savait. Depuis qu'il avait pénétré dans son esprit, l'enseignant n'était pas persuadé d'être toujours le même. Comme si ce qu'il y avait vu avait changé radicalement sa façon de voir les choses, ou sa façon d'être. Non…Disons plutôt que ça l'avait touché. Voir un tel amour, inassouvi depuis des années…A sa place, la passion se serait sûrement envolée mais la…Rien. Rien du tout! Elle l'aimait aussi fort que le jour de son premier coup de foudre pour lui –jour qu'Augustus avait vu dans sa mémoire. Et, il devait bien avouer qu'il avait souvent pensé à elle. C'était assez perturbant, lorsqu'il y songeait. « Je croyais que vous ne voudriez plus me voir, très cher, vous n’êtes pas venu me parler, après ce qu’il s’est passé dans la salle. »
« J'aurais tant voulu si vous saviez! J'ignore quel idiot j'ai pu être…Comment…Comment ai-je pu resté éloigné si longtemps? Je pensais avoir de bonnes raisons, vous sembliez en colère…Je ne voulais pas vous importunez. Vous êtes si belle, lorsque vous marchez dans les couloirs, avec cette expression sévère sur le visage…Votre beauté n'en est que décuplé. » D'accord, peut-être jouait-il un peu trop. Ou peut-être pas. Connaissant sa réputation et ses habitudes, le Mangemort était prêt à parier qu'elle avait mis la dose maximale. Au point tel qu'il aurait sans doute du l'adorer, lui vouer un culte et l'aimer jusqu'à en mourir. Peut-être étais-ce cela, qu'elle avait en tête. Peut-être pas…Il n'en savait rien. « Augustus, vous êtes adorable, vous le savez cela ? » Il sourit, béat. Encore dans son rôle, bien évidemment. Comme si c'était le plus beau compliment du monde…Ça l'aurait été, s'il avait mangé une seule de ces chocogrenouilles. « Brandy, oui. » Il se leva directement, comme un bon petit soldat. « Vous m’avez manqué. »
« Et vous donc! Plutôt mourir à présent que d'être séparé de vous…Je veux dormir avec vous, je veux vous honorer chaque soir comme vous le méritez…Aaah ce que je vous aime! » Il l'embrassa à nouveau, tout à sa passion, puis se leva.

Il se dirigea vers le bar et commanda un brandy. Il avait envie d'un bon whisky pur feu, mais, tout à sa passion et à son amour débordant il doutait qu'il y aurait pensé. Il souriait comme un béat et la tenancière lui demanda s'il allait bien, ce à quoi il répondit tout haut: « Je n'ai jamais été aussi bien de ma vie! » Il paya quand un homme l'accosta. Une vieille connaissance. Parfait…Il tourna le dos une seconde à la Malefoy et, dans sa main, apparut la petite fiole dont il versa le contenu tout entier dans le brandy. La dose était forte…Tout comme la dose d'Amortencia contenue dans la boîte surprise! Les chocogrenouiles édition deluxe…Quel gâchis, de gâcher une édition deluxe! Ça relevait presque du sacrilège. L'homme, après deux minutes, compris que Rookwood voulait retrouver sa chère petite professeur. Il lui fit un clin d'œil purement masculin dans le style "belle prise mon vieux!" Rookwood sourit, toujours le dos tourné. Belle prise, effectivement…Il se retourna et alla jusqu'à la table où il déposa délicatement le verre de Brandy avant de se glisser à côté de la jeune femme. « Pardonnez moi vous avez attendu…Ah, quel monstre! Mais cet homme me parlait…Je ne comprenais rien à ce qu'il me disait. Pourquoi le Seigneur des Ténèbres est-il plus important que vous, mon amour? » Cette question lui écorchait la gorge. Aux yeux du Mangemort, rien n'était plus important que le Seigneur des Ténèbres. Il était l'équivalent d'un dieu! Mais, sous amortencia…Il aurait pu finir complètement amoureux, mais surtout complètement torturé et complètement massacré. Heureusement, il ne s'était pas fais avoir. Heureusement, il avait eu l'idée de vérifier les chocolats et, heureusement…Il avait eu l'idée de se venger.

Il la regarda boire, une gorgée, puis une autre. Son sourire s'élargit, devenant beaucoup moins béat et beaucoup plus froid, manipulateur, calculateur et même…Pervers. « A présent nous allons vraiment commencer à jouer mon amour » susurra-t-il délicatement à son oreille, de sa voix normale, avec son timbre doucereux…
Elle allait payer.
Et cher.
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Pr. M. Wilhelmina Malefoy

Pr. M. Wilhelmina Malefoy
Lies & Murders
Famous Author of anti-muggle books


♣ Credit : PMNT• (c)
♣ Parchemins Enregistrés : 105
♣ Where are you ? : I'm actually taking tea infused with red fruit, with two little sugar, and a slice of lemon.
♣ Sortilège ‒ Potion Fétiche : Endoloris ‒ Philtre d'Amour
♣ Character Age : Thirty-three years old.


« BEHIND THE MASK »
● Profession: Magic Potions Professor & Head of Slytherin. Bestselling author of books anti-muggle.
● Appartenance: – Dark Side
● Carnet Relationnel:

in too deep. { pv NC-16 } _
MessageSujet: Re: in too deep. { pv NC-16 }   in too deep. { pv NC-16 } Icon_minitimeJeu 12 Aoû - 1:11

Dame Malefoy trouvait cela extraordinairement charmant. Il était si adorable, si mignon ! Milady était fière, très fière de son geste désespéré. Certes, elle était désespérée. Et alors ? L’empoisonner à l’Amortentia était une brillante, brillante idée. « J'aurais tant voulu si vous saviez! J'ignore quel idiot j'ai pu être…Comment…Comment ai-je pu resté éloigné si longtemps? Je pensais avoir de bonnes raisons, vous sembliez en colère…Je ne voulais pas vous importunez. Vous êtes si belle, lorsque vous marchez dans les couloirs, avec cette expression sévère sur le visage…Votre beauté n'en est que décuplé. » Une rougeur se mit à se former, au fur et à mesure, au niveau du beau visage de Milady Malefoy. Il la faisait rougir. Peu habituée aux compliments de ce genre – ou aux compliments tout court – elle réagit au quart de tour, et sentir ses doigts s’agiter nerveusement, contre la table. Elle avait l’impression d’être une jeune adolescente, lors d’un premier rendez-vous amoureux. Stupide impression ! « Et vous donc! Plutôt mourir à présent que d'être séparé de vous…Je veux dormir avec vous, je veux vous honorer chaque soir comme vous le méritez…Aaah ce que je vous aime! » Ouvrant grand ses yeux, elle manqua de défaillir sous l’annonce. Il..Il…Il l’aimait ! Cet aveu lui faisait immensément plaisir. Euphorique, la jeune femme aurait pu sauter sur la table, danser dans tout Pré-au-Lard, si sa nature ne l’obligeait pas à paraître rigide et froide en apparence. « Vous êtes merveilleux… » Battant des cils, charmeuse, la belle blonde vint effleurer la joue droite du sorcier, du bout de ses doigts. L’Amortentia était un pur bonheur. Sur son petit nuage, la sulfureuse blonde laissa son compagnon l’abandonner durant de longues, et intenses minutes, juste le temps de lui apporter sa bien-aimée boisson préférée. Qu’il était galant ! Un véritable gentleman. Peut-être même compterait-il lui faire une demande en mariage d’ici la fin de l’après-midi ? Oh oui, sur la petite colline, là, dans le village, tout près de la Cabane Hurlante, sous un magnifique soleil enivrant…Il y aurait des petits oiseaux…(note de l’auteur qui ne sert à rien : elle fantasme XD)

La jeune femme fut forcée de revenir à la réalité. Le Mangemort était revenu. Déjà ? « Pardonnez moi vous avez attendu…Ah, quel monstre! Mais cet homme me parlait…Je ne comprenais rien à ce qu'il me disait. Pourquoi le Seigneur des Ténèbres est-il plus important que vous, mon amour? » Miss Malefoy le regarda prendre place juste en face d’elle, et observa un petit moment le verre de Brandy qu’il venait de lui donner. Une lueur d’envie brillait dans les iris abyssaux de la belle blonde. Le Brandy. Ah, quelle somptueuse boisson. Ce liquide ambré lui semblait tout simplement parfait. Exquis. La belle prit le verre et commença à en boire quelques gorgées, tout en l’écoutant, d’une oreille vaguement attentive. Tant de vénération – elle vivait un rêve éveillé ! « Je l’ignore, très cher, mais peu importe. Continuez donc de m’idolâtrer, cela me flatte énormément. » Avec un petit sourire sous-entendu, la demoiselle reprit une nouvelle gorgée, avant de le finir pratiquement. Il ne restait qu’un mince filet d’alcool, trônant dans le fond du verre, mais immédiatement, la belle se décida de le laisser à sa place. Une sensation étrange l’assaillit. Ce Brandy n’était pas comme d’habitude. Il avait comme qui dirait – un petit arrière-goût. L’aristocrate sorcière ne comprenait pas pourquoi son Brandy, son cher et tendre, (note de l’auteur qui ne sert à rien : elle va épouser le Brandy XD) avait un arrière-goût. Ce n’était pas normal. Et le pire ? C’est qu’elle trouvait ce petit goût étrangement familier. Pour l’avoir sentit un nombre incalculable de fois. Pour l’avoir utilisé, également – mais d’où venait donc cet arrière-goût…

« A présent nous allons vraiment commencer à jouer mon amour » Cette phrase résonna en boucle dans sa tête. Il la lui soufflait, d’une étrange voix, à son oreille. Ce n’était pas comme tout à l’heure. Milady ne dit rien. Absolument rien. Un ange passa. Puis un deuxième. Pas même un rictus d’incompréhension ne naquit sur son bien élégante figure. Finalement, elle écarta son visage, afin de continuer à boire son verre en cristal, et lui offrit un magnifique sourire. Dévoilant ainsi sa dentition blanche, et si parfaite qu’elle en scintilla presque. (note de l’auteur qui ne sert à rien : C’est Colgate Total ! XD) Miss Malefoy plaça correctement ses coudes sur la table, et croisa ses doigts entre eux, sans quitter du regard le Mangemort. La tête pleine de pensées, elle ne cessait de sourire. Cela en deviendrait presque étrange. Voire surréaliste. Un sourire crispé ? Figé dans le temps. Comme dans une publicité américaine Moldue. Comme si un homme allait surgir tout d’un coup, un appareil photo à la main et décrété vouloir une photo de Milady W. Malefoy pour la rubrique des célébrités magiques en tous genres de la Gazette du Sorcier. Et on comprendrait ainsi, pourquoi ce visage si raffiné ne bougeait plus d’un cil. La jeune femme finit par cesser de sourire, du moins, à moitié, car elle s’offrit le luxe de parler, de sa si belle voix mélodieuse, aigüe, et à l’accent Britannique bien marqué : « Vous savez, Augustus, je n’ai jamais été aussi heureuse de toute ma vie. Oh, pardonnez-moi, en réalité, si, il y a eut un moment, je n’avais encore que huit ans, vous savez, ce jour-là, on m’offrit un chat. Ce fut mon premier vrai animal. Je l’aimais énormément. Je croyais qu’il resterait avec moi, éternellement. Mais un jour, on me découvrit une allergie, j’ai cru ne plus pouvoir l’approcher, bien entendu, il existait des potions magiques, pouvant remédier à cela. Mais le temps que je parvienne à en trouver une, ma mère s’était débarrassé du dit animal. » commença-t-elle, calmement. Perdue dans ses souvenirs. Pourquoi lui racontait-elle donc cela ? Oh, pour avoir le plaisir de partager quelques brefs moments de sa vie avec lui. A moitié. « J’étais très triste, vous savez. Mais c’est ce jour-là, que j’ai trouvé ma voie. Les potions magiques me fascinaient. Et durant des années, à chaque fois que j’en confectionnais une, je revoyais l’image de mon tendre animal, auquel je m’étais tant attachée que – le temps avait beau s'écouler, jamais je ne pourrais l’oublier. » Elle reposa son verre sur la table, avec douceur, et vint en effleurer les bords, avec intérêt. « On n’oublie pas une chose qui nous marque définitivement. J’ai légué tout l’amour que j’éprouvais pour ce simple animal, vers ma passion pour la confection de Potions. J’étais douée. Je me savais extraordinaire. Jusqu’au jour où je m’offris à une nouvelle obsession. Je découvris un beau jour une photo animée, d’un homme, entouré d’autres personnes, mais – je me fichais complètement des autres. Seul lui m’importait. » expliqua la sulfureuse blonde, en jouant avec le liquide contenu dans son verre, le faisant tournoyer vers la droite ou la gauche, en penchant d’un bref mouvement, le dit verre en cristal. « J’étais bêtement tombée amoureuse, de cet homme. Je l’aimais tellement, Augustus, et même encore maintenant, je ne cesse de l’aimer. » rapidement, son regard azuré se posa vers lui. Une lueur scintilla dans le fond de ses pupilles. Elle parlait de lui. Indirectement. A la troisième personne. Mais de lui. Assurément. Le timbre de sa voix se fit légèrement douloureux. « Je savais cet amour impossible. A sens unique. Et malgré mon talent pour les Potions Magiques, je ne parvenais à en trouver une, qui me permettrait d’oublier à tout jamais ces sentiments que je jugeais inconvenants. Oh, bien entendu, je sais faire de nombreuses choses. Je pourrais faire également de nombreuses choses, sous la colère. Je pourrais tuer, sous la contrariété, je pourrais torturer quelqu’un, sous la frustration, et je pourrais également en empoisonner certains, s’il me venait à entendre certaines rumeurs que je jugerais, inappropriées. » Le sous-entendu était clair. Elle le visait lui, et ce qu’il avait osé faire à sa fille. Puis à Stanislaus. La jeune femme déglutit difficilement et repoussa le verre vers la droite, sans un regard supplémentaire pour ce dernier. Milady préféra se concentrer pleinement sur la vision de l’homme, face à elle. « Je ne cessais de me demander, pourquoi moi ? Je savais que cette nuit, dans cette salle, ne signifierait absolument rien pour lui, je n’attendais rien de lui, et pourtant, certaines choses ont suffit à me contrarier assez pour me sentir coupable, et regretter cet instant volé. Je ne parvenais pas à fermer les yeux, vous voyez, ce qu’il m’avait donné n’était pas suffisant, mais je pensais qu’après, peut-être alors n’éprouverai-je plus rien pour cet homme ? Je l’espérais. Car cet homme est abject. Egoïste et méprisable. Je l’aime autant que je le déteste. Mais – ces sentiments restent malgré tout intacts, peut-être est-ce une malédiction ? Une punition, sûrement. Mais forts et tenaces, et j’ose espérer que vous puissiez un jour ressentir cela, pour une nouvelle femme. Parce que visiblement, ce ne sera jamais moi. »

Brusquement, la trentenaire se leva d’un bond. Elle prit le verre en cristal et le jaugea du regard un moment, avant de le balancer contre le piller juste derrière elle, violemment. De nombreux morceaux de verre se répandirent sur le sol. Milady inspira une grande bouffée d’air. Visiblement satisfaite. Elle s’était sentie mal. Une espèce de tension, une colère, une frustration, qu’elle se devait d’évacuer, avant que cela ne la perturbe un peu trop. Etait-elle réellement stupide ? Le croyait-il ? Son jeu de comédien n’aurait pas duré toute une journée. Milady s’en serait aperçue, au bout du compte. Mais le fait qu’il venait d’osé se jouer d’elle, la contrariait au plus haut point. Elle se devait d’agir. De jeter quelque chose, pour se soulager. Se calmer. Et instinctivement, la belle eut l’impression qu’on venait de lui ôter un inconfortable poids. Elle se sentait bien mieux. Presque sereine. Malefoy agita sa main droite, celle qui venait de jeter le verre, d’un geste nonchalant. Puis, comme si de rien n’était, elle fit volte-face et scruta Rookwood. « Je désire rentrer au château. » siffla-t-elle, froidement, avant de remettre correctement ses gants blancs. Malefoy les avaient ôtés, en entrant dans la vieille taverne. Etrangement, Milady éprouva l’envie de les ôter à nouveau. Car c’est en le regardant d’un peu plus près, que tout commença. Une bouffée d’intense chaleur se mit à s’engouffrer, au fur et à mesure, en elle. La jeune femme ne comprenait plus rien. Etais-ce la colère ? Non, elle venait de se défouler ! Alors … ? Elle ne se sentait pas très bien, et pensa qu’il s’agissait de l’alcool. Une faible rougeur apparue au niveau de ses joues chaudes, brûlantes. Elle ressentait une espèce de – désir. Là, maintenant. Pour lui ? Non, il venait de l’humilier ! Certes, en privé, mais tout de même. Il se moquait ouvertement d’elle. Malefoy ne voulait plus rien avoir à faire avec cet homme mesquin et hypocrite. Sous son pantalon en satin noir, la belle ressentit une sensation d’humidité. Plus précisément, au niveau de ses cuisses, qui s’écoulait, très lentement. Excitation. Désir charnel. Malefoy se maudit. Cette chaleur devenait progressivement étouffante, voire obsessionnelle. Elle se surprit à se débarrasser de ses gants, puis de son écharpe, dans l’espoir de ne plus mourir de chaud. Mais cela ne changeait définitivement rien. « Maintenant… » souffla la blonde, à l’égard de son interlocuteur. L’alcool lui faisait un drôle d’effet – Ce n’est pas l’alcool…Oh mais alors -- le fumier. Il avait osé ! Milady lui jeta un regard noir. Intensément noir. Non, ce n’était qu’une déduction, qu’une hypothèse…Elle ne l’avait pas nettement vu empoisonner son Brandy. Non, Milady n’avait rien vu
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Augustus K. M. Rookwood

Augustus K. M. Rookwood
DEATHEATHER && DARK MAGIC MASTER ••
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in too deep. { pv NC-16 } _
MessageSujet: Re: in too deep. { pv NC-16 }   in too deep. { pv NC-16 } Icon_minitimeJeu 12 Aoû - 14:58

Vous êtes merveilleux. Voilà ce que la jeune blonde venait de déclarer à Augustus. Effectivement, il se trouvait merveilleux. S'adorant à outrance, un tel compliment lui fit plaisir même si elle le remerciait pour ses mots. Il n'y avait pas de quoi. N'était-il pas, au fond, censé être sous l'emprise de l'Amortencia? Du coup, ces avances, ces délires et ces « je vous aime plus que tout mon amour » n'était pas réel. Rookwood se demandait comme une femme pouvait se contenter de si peu. Etait-elle capable d'oublier que tout cela n'était qu'une illusion, faute à la potion? En un sens…Il la trouvait faible et puérile. D'un autre côté, il savait qu'elle l'aimait à la folie. Cet amour lui avait peut-être définitivement fait perdre la tête…Ou peut-être pas, comment savoir? Non, c'était surtout de la vengeance. Voilà pourquoi elle avait envoyé ces chocogrenouilles deluxe. De la pure et simple vengeance. Il ignorait si elle avait appris pour la retenue de Loréna –fort possible- ou pour son escapade avec Stanislaus –peu probable mais pas à exclure. Ou peut-être les deux? Ça pourrait expliquer pourquoi la dose avait été si forte, dans le chocolat. Et pourquoi…Oui, et pourquoi elle en était arrivée la.

« Vous savez, Augustus, je n’ai jamais été aussi heureuse de toute ma vie. Oh, pardonnez-moi, en réalité, si, il y a eut un moment, je n’avais encore que huit ans, vous savez, ce jour-là, on m’offrit un chat. Ce fut mon premier vrai animal. Je l’aimais énormément. Je croyais qu’il resterait avec moi, éternellement. Mais un jour, on me découvrit une allergie, j’ai cru ne plus pouvoir l’approcher, bien entendu, il existait des potions magiques, pouvant remédier à cela. Mais le temps que je parvienne à en trouver une, ma mère s’était débarrassé du dit animal. » De quoi parlait-elle? Rookwood crut à nouveau s'être trop perdu dans ses pensées et avoir manqué toute une partie de sa phrase, ou du sujet entamé. Un chat? Mais quel rapport…Ah, voilà, elle aimait le chat. Bien, parfait. Et? Le Mangemort n'en avait rien à faire, de ce chat…Enfin, s'il l'avait connu, encore que, mais la…Elle parlait, elle parlait. Bien, qu'elle parle…« J’étais très triste, vous savez. Mais c’est ce jour-là, que j’ai trouvé ma voie. Les potions magiques me fascinaient. Et durant des années, à chaque fois que j’en confectionnais une, je revoyais l’image de mon tendre animal, auquel je m’étais tant attachée que – le temps avait beau s'écouler, jamais je ne pourrais l’oublier. » D'accord…Elle avait décidé de raconter sa vie. Super. Si le Mangemort n'avait pas été à fond dans son rôle, il aurait sans doute soupiré…Très très fort. Ce qui lui avait plu, chez Alya, c'était aussi le fait qu'elle n'avait pas spécialement besoin de raconter sa vie –surtout des passages aussi ridicule que l'enlèvement d'un chat bien que ça l'ai décidé à choisir sa destinée. Il trouvait qu'elle parlait trop et avait envie de lui lancer un sortilège de silence. « On n’oublie pas une chose qui nous marque définitivement. J’ai légué tout l’amour que j’éprouvais pour ce simple animal, vers ma passion pour la confection de Potions. J’étais douée. Je me savais extraordinaire. Jusqu’au jour où je m’offris à une nouvelle obsession. Je découvris un beau jour une photo animée, d’un homme, entouré d’autres personnes, mais – je me fichais complètement des autres. Seul lui m’importait. » Le serviteur des ténèbres commençait à saisir…Bien qu'elle aurait pu faire plus court et passer directement au passage de la photos. Les femmes. songea-t-il, suivant le mouvement du verre qu'il avait jusqu'ici trouvé plus intéressant que les mots de la blonde. « J’étais bêtement tombée amoureuse, de cet homme. Je l’aimais tellement, Augustus, et même encore maintenant, je ne cesse de l’aimer. » Elle parlait de lui. Il ne fallait pas être devin pour s'en rendre compte et le Mangemort n'était pas stupide. Elle parlait de lui…Lui, Rookwood. Elle était tombée amoureuse d'une simple photo. Qu'est ce que ç'avait du être, quand elle l'avait vu en vrai pour la première fois…Augustus ne se souvenait pas exactement à quand remontait ce moment. Pour lui, ça n'avait pas compté. Il avait Alya, elle était sûrement enceinte de Clemens à ce moment…Et c'était uniquement ça qui l'intéressait. « Je savais cet amour impossible. A sens unique. Et malgré mon talent pour les Potions Magiques, je ne parvenais à en trouver une, qui me permettrait d’oublier à tout jamais ces sentiments que je jugeais inconvenants. Oh, bien entendu, je sais faire de nombreuses choses. Je pourrais faire également de nombreuses choses, sous la colère. Je pourrais tuer, sous la contrariété, je pourrais torturer quelqu’un, sous la frustration, et je pourrais également en empoisonner certains, s’il me venait à entendre certaines rumeurs que je jugerais, inappropriées. » Bien, apparemment elle avait bel et bien appris une chose qui l'avait contrariée. Qu'étais-ce? Sûrement la retenue de Loréna. Pourtant, c'était connu: il ne donnait pas dans le favoritisme. En règle générale, il n'en avait pas besoin. Et ce n'était pas une nouveauté. Elle non plus d'ailleurs, sinon, ses victimes favorites ne seraient pas des Serpentard. Malucée, Fitz, et son cadet par moment…Bien qu'il devait avouer que Kaïn avait cette fâcheuse tendance à détester la blonde plus que tout, comme si elle avait commis un affront personnel. « Je ne cessais de me demander, pourquoi moi ? Je savais que cette nuit, dans cette salle, ne signifierait absolument rien pour lui, je n’attendais rien de lui, et pourtant, certaines choses ont suffit à me contrarier assez pour me sentir coupable, et regretter cet instant volé. Je ne parvenais pas à fermer les yeux, vous voyez, ce qu’il m’avait donné n’était pas suffisant, mais je pensais qu’après, peut-être alors n’éprouverai-je plus rien pour cet homme ? Je l’espérais. Car cet homme est abject. Egoïste et méprisable. Je l’aime autant que je le déteste. Mais – ces sentiments restent malgré tout intacts, peut-être est-ce une malédiction ? Une punition, sûrement. Mais forts et tenaces, et j’ose espérer que vous puissiez un jour ressentir cela, pour une nouvelle femme. Parce que visiblement, ce ne sera jamais moi. »

Le verre s'écrasa contre le pilier avant même que Rookwood n'ai pu réagir ou répondre quoi que ce soit. Ainsi…Elle le trouvait égoïste, méprisable –et gna gna gna tout ce qui suit. Bien…Il devait avouer ne pas avoir été très gentleman avec elle et ce depuis le départ. Mais elle avait accepté ses conditions, bon sang! Alors pourquoi se rétracter maintenant, en le jugeant responsable ensuite? Une nuit, une seule, pendant laquelle il ferait comme si elle était sa reine, comme si il l'aimait. Ça l'avait ravie…Mais il aurait du se douter de représailles, après qu'elle soit partie si précipitamment qu'elle en avait oublié sa baguette magique. Il avait du la lui renvoyer par hibou. Sans compter que le dit hibou était arrivé dans la grande salle avec le courrier du matin, s'était posé devant la Malefoy en tendance sa patte et qu'elle n'avait su vraiment bien masquer ses émotions. Ce qui n'avait pas échappé à certains élèves qui avaient alors commencé à élaborer les plus folles théories. Ah, ces jeunes, que d'imagination…« Je désire rentrer au château. » Le Mangemort sortit sa montre à gousset et regarda. Cinq minutes, le produit devrait commencer à faire effet. Il sourit. « Je ne crois pas, non… » souffla-t-il en guise de réponse. Au château? Ah ah… « Maintenant… » Ah, voilà qu'elle essayait encore de lui donner des ordres…Il secoua négativement la tête et prit son poignet, fermement. Il la toisa jusqu'à ce qu'elle comprenne et s'assoie. « Laissez moi vous présenter une petite potion inventée par Lucius et moi-même lors de nos années à poudlard…Simplement pour rire, bien sur. Elle est très efficace, c'est une aphrodisiaque un peu modifié. Bientôt, vous allez ressentir l'irrésistible envie de vous déshabiller entièrement. Et, grâce à la magie, vous allez y céder…Tenez-vous vraiment à être nue dans ce bar, au milieu de tous ces sorciers…Disons…Belliqueux? La tenancière ne pourra pas les empêcher de vous prendre s'ils le veulent mon amour. »

La dite tenancière s'approchait d'ailleurs, prudente, pour ramasser les morceaux de verre brisés. Elle haussa un sourcil, demandant silencieusement si ça allait. Rookwood fit un signe de tête affirmatif, et lui fit comprendre qu'elle avait trop bu. « Je vais la ramener au château, c'est mieux… » dit-il tout haut, la couvant d'un air faussement soucieux. Il ne comptait pas du tout la ramener au château, que du contraire! Il avait tout prévu, comptant l'emmener totalement à l'opposé. Il se leva, et fit mine de l'aider à tenir debout, renforçant encore plus l'humiliation de la Malefoy. Au fond, elle l'avait cherché…Il repensait à sa phrase. Je l'ignore, très cher, mais peu importe. Au contraire, ça importait! Elle l'avait délibérément mise en danger, et s'était crue plus importante que le Seigneur des Ténèbres. Elle allait payer. Elle devrait prier pour que sa marque brûle pendant son supplice, car seul cela pourrait le faire cesser. Pas même ses cris, pas même une armée. Il allait lui apprendre la leçon, et la lui répéter jusqu'à ce qu'elle entre bien. Dans les rues désertes de Pré-au-lard, l'heure du dîner à Poudlard approchant, le professeur de magie noire l'entraîna de force jusque dans la cabane, transplanant pour aller plus vite. Il la jeta sur le lit. « Comment avez-vous pu croire que je me laisserais berner par un stratagème aussi puérile? De l'amortencia, vraiment! Et que serait-il arrivé, si le Seigneur des Ténèbres m'avait appelé auprès de lui et que j'avais mangé ces chocogrenouilles? Mh? Dites moi! J'aurais pu tout perdre en une seconde par votre faute! Heureusement que vous êtes idiote, Malefoy. Vraiment idiote. Si vous me connaissiez vraiment, vous sauriez que je suis encore plus paranoïaque que Fol'œil. » L'auror défunt et le Mangemort se valaient bien sur ce plan. Il ne prit pas la peine de défaire sa chemise, attachant simplement les poignets de la maîtresse des potions dans son dos, ainsi que ses chevilles ensemble. Il fouilla à l'intérieur de sa robe pour reprendre la baguette de la blonde. Décidément, ça devenait une habitude. Les liens magiques étaient solides, et définitivement incassable. « A présent, préparez-vous. Je vais jouer mon rôle d'enseignant et vous apprendre la plus longue, la plus douloureuse et la plus utile leçon de toute votre vie. »
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Pr. M. Wilhelmina Malefoy

Pr. M. Wilhelmina Malefoy
Lies & Murders
Famous Author of anti-muggle books


♣ Credit : PMNT• (c)
♣ Parchemins Enregistrés : 105
♣ Where are you ? : I'm actually taking tea infused with red fruit, with two little sugar, and a slice of lemon.
♣ Sortilège ‒ Potion Fétiche : Endoloris ‒ Philtre d'Amour
♣ Character Age : Thirty-three years old.


« BEHIND THE MASK »
● Profession: Magic Potions Professor & Head of Slytherin. Bestselling author of books anti-muggle.
● Appartenance: – Dark Side
● Carnet Relationnel:

in too deep. { pv NC-16 } _
MessageSujet: Re: in too deep. { pv NC-16 }   in too deep. { pv NC-16 } Icon_minitimeJeu 12 Aoû - 20:46


“ I'm all out of faith, this is how
I feel - I'm cold and I'm ashamed „

in too deep. { pv NC-16 } Kdjpf6in too deep. { pv NC-16 } I-quote_decree033in too deep. { pv NC-16 } Henry-Cavill-henry-cavill-2660908-100-100

Pétrifiée, la jeune femme dévia son regard vers lui. Un froncement de sourcil. Une lueur méprisante. Elle désirait l’étriper, le massacrer jusqu’à ce que des supplications lui parviennent aux oreilles. « Je ne crois pas, non… » Comment ça ? Non ? Comment ça non ? « Moi, je crois que si. » le coupa-t-elle froidement. Milady ne parvenait pas à y croire. C’était impossible – il ne venait pas de dire ça ! Elle rêvait. Il ne lui refusait pas quelque chose d’aussi simple ! Comment dire non à une Malefoy ? Comme oser, la contredire ? La trentenaire vit immédiatement rouge, et jaugea du regard cette main qui agrippait son fin poignet. Écœurée, elle l’ôta rapidement. « Ne me touchez surtout pas ! » siffla Malefoy, forcée de s’asseoir à nouveau. Cette situation ne lui plaisait pas. Définitivement pas. Milady s’était laissée prendre à son propre jeu, mais désormais, elle ne désirait qu’une seule chose : partir. Vite, et loin. Loin de lui, et de tout ce que son nom, son visage ou encore son sourire représentaient à ses yeux. La maîtresse des Potions se détestait. D’être aussi faible. De l’aimer. Un jour, elle trouverait une potion, qui apaiserait ses souffrances. Il ne pouvait comprendre, il ne s’en rendait pas compte. A lui, sa femme était morte. L’amour de sa vie venait de disparaître, il n’avait pas le choix. Il devait fermer les yeux et tourner la page. Mais la blonde en serait incapable. Car chaque jour, elle le voyait, là. Vivant. A entendre des stupides rumeurs sur ses performances sexuelles. Frustrée, l’aristocrate fuyant son regard, et semblant se passionner pour les bordures vernis de la table, s’obstina à ne plus rien dire. « Laissez moi vous présenter une petite potion inventée par Lucius et moi-même lors de nos années à poudlard…Simplement pour rire, bien sur. Elle est très efficace, c'est une aphrodisiaque un peu modifié. Bientôt, vous allez ressentir l'irrésistible envie de vous déshabiller entièrement. Et, grâce à la magie, vous allez y céder…Tenez-vous vraiment à être nue dans ce bar, au milieu de tous ces sorciers…Disons…Belliqueux? La tenancière ne pourra pas les empêcher de vous prendre s'ils le veulent mon amour. » Son cœur rate un battement. Son sang ne fit plus qu’un tour. Il se mit à tambouriner fermement au niveau de ses tempes. « Je vous interdis – de m’appeler ainsi une nouvelle fois – vous m’entendez ? » détachant convenablement bien chaque mot, Milady le scruta mauvaisement. Une lueur dévorante de rage brillait dans ses iris bleutés. Il osait. Il l’humiliait, encore une fois. Cela le faisait sans doute jouir, ou encore jubiler. Milady, elle, ne trouvait pas ce jeu très divertissant. Elle s’efforçait de croire que tout cela n’était qu’un rêve, qu’un cauchemar, et qu’il n’avait pas osé lui faire cela. Oh, bien entendu, ce n’était pas si grave. Il suffisait qu’elle rentre au château, et s’enferme dans son laboratoire personnel, afin d’élaborer un antidote, et le tour serait joué ! Si seulement, il daignait la raccompagner. Quelque chose lui disait qu’il ne l’emmènerait jamais à Hogwarts. Ce serait beaucoup trop simple. « Je vois, vous êtes inconscient. » reprit la belle blonde, en un soupir las. Ses petits yeux froids détaillèrent en profondeur les traits du beau visage d’Augustus Rookwood. « Je préfère encore me faire prendre ici, par des inconnus, que par vous. » lâcha-t-elle, cinglante. C’est lorsque que la tavernière sembla s’approcher, visiblement intriguée par ce bruit de verre cassé, qu’il arbora ce petit air faussement soucieux. Hypocrite, songea la Malefoy. Il la ramènerait au château ? Le menteur ! Il ne le ferait pas, et Milady le savait pertinemment. Afin d’en rajouter une couche, il lui attrapa le bras, pour l’aider à marcher. Malefoy se retint d’écraser son talon aiguille droit sur le pied du Mangemort. Elle jugeait n’avoir besoin de personne pour quitter, cet établissement, à tout jamais. Milady n’avait besoin de rien, de personne, dans sa vie, en réalité. Elle préférait amplement être seule que mal accompagnée. Et c’est avec un certain soulagement, que la belle blonde reconnu avoir bien fait de le tester. Il était immonde. Et elle désirait de moins en moins la présence de l’homme brun à ses côtés. C’est avec le temps que l’on s’aperçoit des défauts des autres. Et il osait lui infliger cela, publiquement. Il le payera, ils étaient loin d’être quittes, à nouveau. Elle espérait tant pouvoir le haïr. Une bonne fois pour toute.

Les yeux fermés, Mina chercha à s’échapper, pendant une brève minute, mentalement. De fuir la réalité. Cette horrible sensation qui l’assaillait, qui étreignait ses entrailles avec autant de fermeté. Lui donnant un haut-le-cœur. Elle éprouvait l’envie de jeter à nouveau quelque chose sur le sol, ou contre le mur d’une des habitations sorcières. Lui, tiens. C’est en restant silencieuse, que la belle blonde ne remarqua pas qu’ils transplanèrent. Rookwood l’amenait vraiment au château ? Non. A Hogwarts, on ne peut transplaner. Une petite idée germa dans son esprit, et à peine eut-elle le temps de l’analyser en profondeur, que son corps fut brutalement rejeté contre un lit poussiéreux. La cabane hurlante ? Pourquoi donc, cet endroit ? Allait-il la tuer ? Le rythme cardiaque de l’enseignante redoubla, frénétiquement. Bien. Ce serait parfait, au fond. Bien qu’elle avait naïvement cru, que le jour où elle décèdera, elle aurait pu au moins finir par entrer au panthéon des grands écrivains sorciers, et avoir une stèle, une statue à son image. Bien que plus sérieusement, elle avait même eut l’audace de croire que son dernier livre, en préparation, aurait été finit, et à nouveau bestseller. Comme toujours. Les autographes de sa horde de fans excédés lui manquait drôlement, à cet instant précis. (note de l’auteur : elle ne pense qu’au succès, punaise XD)

« Comment avez-vous pu croire que je me laisserais berner par un stratagème aussi puérile? De l'amortencia, vraiment! Et que serait-il arrivé, si le Seigneur des Ténèbres m'avait appelé auprès de lui et que j'avais mangé ces chocogrenouilles? Mh? Dites moi! J'aurais pu tout perdre en une seconde par votre faute! Heureusement que vous êtes idiote, Malefoy. Vraiment idiote. Si vous me connaissiez vraiment, vous sauriez que je suis encore plus paranoïaque que Fol'œil. »

Malefoy baissa instinctivement les yeux sur les liens bloquant la majorité de ses membres. Ses poignets. Ses chevilles. Elle se sentait mal. Il la traitait d’idiote. L’insulte lui fit l’effet d’un coup de poignard au cœur. « Idiote, hein… » Se mordant progressivement la lèvre inférieure, ses dents blanches restèrent un moment contre la chair tendre et rougeâtre, nerveusement. Bien entendu, que Milady se doutait bien que quelque chose clocherait. Il ne pouvait pas être naïf à ce point. « Vous l’auriez mérité, Rookwood. » Et honnêtement, Malefoy trouvait qu’il mériterait de tout perdre. Ce n’était pas son problème. Il se montrait détestable, il aurait mérité de subir la colère du Dark Lord. Milady s’abstint de tout commentaire, lorsque la main d’Augustus se glissa entre les plis de ses vêtements, dans le but de rechercher sa baguette magique. « Lâchez-moi, laissez-moi tranquille ! » Que désirait-il faire ? Un frisson lui parcouru l’échine. Et instinctivement, cette bouffée de chaleur redoubla. Il faisait déjà assez chaud dans cette vieille cabane. Elle désirait – enlever son pantalon noir, puis son manteau, et son chemisier rose pâle, et puis ses escarpins – et ses sous-vêtements. Cette envie devenait de plus en plus irrésistible. La potion faisait enfin son effet. « J’ai envie – détachez-moi, que je puisse me déshabiller devant vous, si cela vous excite tellement. » Mais le Mangemort était stupide. Comment voulait-il qu’elle se déshabille, si ses poignets se retrouvaient liés par une corde magique ? Ou alors, peut-être étais-ce fait exprès ? Dans le but de la torturer ? Milady poussa un gémissement plaintif. Le tissu de ses vêtements devenait encombrant. Elle mourrait d’envie de s’en débarrasser. Et de soulager ainsi, ce désir insatiable qui naissait entre ses cuisses. L’humidité de sa liqueur vint tâcher sa petite culotte, et traverser le pantalon, il abondait déraisonnablement. Malefoy se crispa. Elle chercha à serrer ses cuisses l’une contre l’autre, pour ne pas qu’il remarque cette tâche translucide. « A présent, préparez-vous. Je vais jouer mon rôle d'enseignant et vous apprendre la plus longue, la plus douloureuse et la plus utile leçon de toute votre vie. » Malefoy déglutit. Les paroles d’Augustus Rookwood la rendirent étrangement plus coopérative. « Vous allez me tuer ? » Milady soupira longuement, et elle remonta son visage vers celui d’Augustus ; ancrant son regard dans le sien. Ce dernier brillait, et une larme vint perler le long de sa joue. Elle avait bien vite compris que pour obtenir ce qu’elle désirait, il lui fallait mettre le paquet. Un peu de comédie, des larmes, et il la laisserait repartir ! Milady simulait tellement bien les larmes. « Je – c’est de votre faute. Vous ne pouvez vous en prendre qu’à vous-même ! Vous avez touché ma fille, je vous interdis de l’approcher ! De toute manière, vous vous divertissez bien avec Stanislaus…Vous vous êtes bien foutu de moi ! » siffla Mina, à bout de nerfs. Le visage déjà rouge. Elle tremblait. De désir. De frustration. D’amour. « Même si ce n’était qu’une nuit, entre vous et moi, je suis incapable de me contrôler, je sais, que cela ne veut rien dire pour vous, mais je ne peux rien y faire, lorsque j’entends de pareilles rumeurs ! Si vous aviez un minimum de savoir-vivre vous n’auriez rien fait qui aurait pu me faire du mal ! » Non, la blonde ne simulait rien. Elle souffrait, elle avait réellement souffert. C’est ce qui l’avait poussée à orchestrer un plan de ce genre. C’était stupide. Milady s’y prendrait mieux, la prochaine fois. (note de l’auteur qui ne sert à rien : Punaise, mais elle va recommencer XD)
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Augustus K. M. Rookwood

Augustus K. M. Rookwood
DEATHEATHER && DARK MAGIC MASTER ••
Just your end.

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in too deep. { pv NC-16 } _
MessageSujet: Re: in too deep. { pv NC-16 }   in too deep. { pv NC-16 } Icon_minitimeVen 13 Aoû - 16:22

Elle avait décidé d'être contrariante et, sincèrement, Rookwood l'aurait bien abandonné au milieu des ivrognes, juste pour rire un peu. Bien sur il serait resté à proximité et, quand elle aurait commencé à hurler de terreur parce qu'un autre la touchait, il serait revenu l'aider. Oui…L'idée lui avait évidemment traversé l'esprit. Lui qui était joueur –et pas toujours d'un jeu très drôle pour ses compagnons- c'était tentant. Heureusement, il ne céda pas à cette exquise tentation. Elle risquait de ne pas bien le prendre. Pas bien le prendre, quel euphémisme! Oui…Elle risquait de piquer une crise de colère, de massacrer toute la clientèle des Trois-Balais puis de lui courir après pour l'achever ou lui balancer des meubles brisés à la figure. Il était déjà passé devant la porte de son bureau, un jour où elle était particulièrement énervée. Il avait entendu des objets se briser sur le sol, sur les murs…Il n'aurait pas voulu être l'elfe chargé du nettoyage des cachots! En fait, être à son service ou lui être inférieur tout court. Quoi qu'on en dise, cette femme était une garce impitoyable et terrible à qui on ne devait pas chercher des noises si on tenait à rester en vie…
Enfin, en bonne santé plutôt.

Rookwood avait eu droit à une démonstration de sa folie, tout à l'heure. Elle ne rechignait pas à empoisonner des gens, pour se venger. Si elle ne l'avait pas aimé, sans doute y aurait-il eu du poison dans les chocogrenouilles et si ç'avait été un homme moins attentif, moins paranoïaque que lui? Combien d'hommes étaient tombés dans son piège démoniaque? Il n'avait pas trop envie d'y penser. La mort en lui-même ne le dérangeait pas. Il ne comptait plus le nombre de ses victimes. Mais il avait une raison, une bonne raison. Pas elle. Et elle devait sûrement coucher ou ensorceler des sorciers. Elle, se donner à un moldu? Ah ah, la bonne blague! Elle aimait beaucoup trop son sang de Malefoy pour le souiller ainsi. « Idiote, hein… » Et bien oui, idiote. C'était une idiote, une véritable idiote pour avoir osé aller jusque la! Cela fonctionnait peut-être avec d'autres victimes…Mais il n'était pas n'importe qui, pas n'importe quel homme! Il avait une vie, des engagements. Et si le Seigneur des Ténèbres le tuait en guise de châtiment, que deviendraient ses enfants? Egoïste comme elle était, elle n'y avait sans toute même pas pensé. « Vous l’auriez mérité, Rookwood. » Mérité? Le Mangemort écarquillait les yeux. Elle osait…Sous-entendre qu'il avait mérité son sort? Il du se faire violence pour ne pas au minimum la gifler. Non mais pour qui se prenait-elle, exactement? A décider de ce qu'il avait mérité ou pas mérité…Il allait la tuer! Non, pas la tuer, la torturer. Il se forçait à corriger mentalement cette faute pour ne pas…Risquer un mauvais mouvement, un mauvais sortilège qui serait fatal à la belle blonde même si c'était délicieusement tentant en cet instant. « Lâchez-moi, laissez-moi tranquille ! » Il rit, moqueur. « Vous détacher? Même pas en rêve, Malefoy. » rétorqua-t-il, froidement. Elle allait payer d'abord, on verrait ensuite pour le reste. « J’ai envie – détachez-moi, que je puisse me déshabiller devant vous, si cela vous excite tellement. » il leva les yeux au ciel. Elle était blonde ou?! Ah, oui…Bien entendu qu'elle était blonde, cela expliquait son déficit de neurone. Il n'avait pas envie de la voir se déshabiller. Il voulait la déshabiller lui-même! Ce qu'il lui avait dit au bar, pour lui faire peur, était ce qui serait arrivé si elle ne l'avait pas suivis dans un lieu plus intime. Elle aurait commencé à se déshabiller, ses membres seraient devenus lourd, elle aurait eu chaud, très très chaud… Aurait peut-être commencé à se toucher devant tout le monde –Augustus aurait voulu voir ça, ce qu'il aurait ris!

« Vous allez me tuer ? » Il haussa un sourcil? La tuer? Elle ne comprenait décidément rien à rien! Avait-il dit cela? Avait-il ne fus-ce que sous-entendu qu'il allait la tuer? Non! Il comptait la garder en vie, pour qu'elle puisse mettre en pratique ses nombreuses leçons…La tuer. Quelle drôle d'idée! Bon, si Augustus était franc avec lui-même, il devrait avouer que l'idée lui avait traversé l'esprit, tout à l'heure. La tuer, la massacrer, pour son égoïsme et sa bêtise. Mais agir ainsi lui aurait fait perdre un bien intéressant jouet. Et il ne voulait pas perdre un jouet. C'aurait été…Du gâchis. Puis, pourquoi pleurait-elle à la fin?! Rookwood n'aimait pas les femmes qui pleuraient sans arrêt. C'était agaçant. « Je – c’est de votre faute. Vous ne pouvez vous en prendre qu’à vous-même ! Vous avez touché ma fille, je vous interdis de l’approcher ! De toute manière, vous vous divertissez bien avec Stanislaus…Vous vous êtes bien foutu de moi ! » Vous avez touché ma fille. Pas exactement, c'était compliqué! Il lui avait donné une retenue mais rien n'était prémédité. Elle avait mérité sa retenue et si sa mère se refusait à l'éduquer correctement, il prendrait cette tâche en charge. Être orpheline n'était pas une excuse –même si toutes les orphelines du château semblaient être destinées à la retenue! Surtout quand elles sortaient du même orphelinat. Mais cela était à part. Donc, effectivement il avait collé Loréna. Il se demandait tout de même comment elle pouvait être au courant pour Stanislaus…Peut-être la jeune femme lui avait-elle raconté? Ça semblait probable. Augustus n'était plus le même, avec la petite brune. Il avait envie…Ah! De lui faire des choses tellement perverses et malsaines que le diable en personne détournerait les yeux. Stanislaus, parente de sa défunte Alya, lui ressemblait presque comme deux gouttes d'eau…Ce qui était terriblement déstabilisant pour le Mangemort qui adorait toujours son amour déchu. Avoir la possibilité de toucher, d'approcher son sosie, et de lui faire l'amour comme s'il le faisait à elle…Ah! Surtout qu'offrir des orgasmes à cette garce de Zachée lui rappelait ce qu'il valait et lui ferait peut-être fermer son clapet la prochaine fois…Peut-être. Ou peut-être pas. Si elle perdait de son répondant, il risquait de s'ennuyer un petit peu. Mh…Juste un peu.

« Même si ce n’était qu’une nuit, entre vous et moi, je suis incapable de me contrôler, je sais, que cela ne veut rien dire pour vous, mais je ne peux rien y faire, lorsque j’entends de pareilles rumeurs ! Si vous aviez un minimum de savoir-vivre vous n’auriez rien fait qui aurait pu me faire du mal ! » Pardon?! Augustus manquait de voir rouge. Bon sang, elle avait ACCEPTE ses conditions! Il lui avait clairement dit qu'il n'y aurait rien entre eux, que ce serait du sexe, juste du sexe. Il n'avait pas envie d'une relation, il n'était définitivement pas prêt. Et ne le serait jamais. La seule femme avec qui il avait eu une relation stable était décédée. Tuée par une arme à feu moldue…Elle était morte dans la rue, et c'était sa faute car ils s'étaient disputés juste avant et elle était sortie faire un tour. Faire un tour…Dont elle n'était jamais revenue. Augustus ne pouvait accepter tout cela, il ne pouvait contrôler ses gestes, non plus. Ni sa rage. Sa rage qu'il avait évacué avec Stanislaus. Quand à lorena, disons qu'il était passablement perturbé après cette nuit avec la blonde. Il avait besoin de savoir…Cessait-il de voir le visage de son épouse avec toutes les femmes ou uniquement la blonde? La réponse s'était imposé à son esprit: Seulement Mina. Il avait déjà couché avec des blondes, des rousses, et ça ne changeait rien, le visage d'Alya se superposait quand même. Du coup…Qu'est-ce que cela pouvait bien signifier? « Que je sache, je ne vous ai pas promis monts et merveilles, ni la fidélité ou je ne sais quelle autre bêtise! J'ai dis une seule nuit, dans cette salle. Je vous ai offert une nuit magique pour mettre un peu de baume à votre cœur amoureux, mais c'est TOUT! Loréna méritait une retenue, elle n'y échappera pas parce qu'elle est votre fille. Si vous faites peur aux autres professeurs, sachez que je ne vous crains pas le moins du monde. Quand à Stanislaus… » Il marqua une pause, incapable de continuer. Il ne voulait pas se livrer à elle…Non, pas après tout ça! « Ça ne vous regarde pas. »

Le serviteur des ténèbres défit le manteau de la lady et, comme c'était lui qui l'ôtait, les cordes laissèrent passer le tissu avant de se refermer sur les manches du chemisier. Augustus commença à ôter un par un les fins boutons rosés jusqu'à ouvrir le chemisier, qu'il laissa sur la belle, laissant respirer la peau de son ventre. Ses doigts dessinèrent le contour de ses formes, s'amusant à faire réagir sa peau, couverte de petits frissons agréables. « Cela se saurait non, si j'avais du savoir-vivre? » murmura-t-il, plongé dans la contemplation de la peau pâle de la Malefoy, allongée et entravée sur le lit. C'était une vision assez…Intéressante. Ses mains attachées dans le dos, elle semblait prisonnière, comme s'il l'avait enlevé et allait la violer. Oh il allait la prendre, mais ce ne serait pas un viol il le savait. Augustus Rookwood ne violait jamais. « Puisque je suis un rustre infâme pour vous, permettez-moi d'agir comme tel. » Il arracha violemment son soutien-gorge, sans tenir compte du fait que les attaches derrière lui avaient sans doute entaillés avec violence la peau…
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Pr. M. Wilhelmina Malefoy

Pr. M. Wilhelmina Malefoy
Lies & Murders
Famous Author of anti-muggle books


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♣ Sortilège ‒ Potion Fétiche : Endoloris ‒ Philtre d'Amour
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« BEHIND THE MASK »
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MessageSujet: Re: in too deep. { pv NC-16 }   in too deep. { pv NC-16 } Icon_minitimeVen 13 Aoû - 17:56

Elle allait le tuer. Non. Il lui faudrait ensuite expliquer pourquoi et comment le grand Mangemort aurait été tué – par des aurors, peut-être ? Ah, ce qu’elle désirait tant avoir sa baguette magique, à cet instant précis. L’Endoloris la titillait drôlement. L’Imperium, aussi, ce serait amusant. Oh, elle eut une idée. Empoisonner son jus de Citrouille, alors qu’il mangerait dans la Grande Salle – il ne se méfierait jamais de quelque chose venant du château, comme d’habitude. La jeune femme manqua de sourire à cette hypothèse et dévisagea froidement l’homme se trouvant à ses côtés. « Vous détacher? Même pas en rêve, Malefoy. » Son visage se crispa. Une grimace apparue. Il lui disait non, ouvertement, non, aussi facilement. Elle détestait cette sensation. Cette boule qui se formait dans sa gorge, cette tension, pesante. Et le fait qu’il l’appelait par son nom de famille. Comme s’il désirait mettre une barrière entre eux. Qui l’a mise, dés le départ, la barrière ? Lui. Non, toi, tu as voulu le provoquer, le tester – tu savais qu’il réagirait ainsi. A moitié. Ne mens pas. « Détachez-moi, vous dis-je ! Je veux partir ! Maintenant ! » se débattit la Mangemorte, en vain. Inconfortable. Elle détestait être attachée. Soumise. A un homme complètement fou, qui plus est. Un vrai psychopathe. Il allait lui faire du mal, physiquement. Peut-être même moralement. Comme si cela n’avait plus d’importance, à présent – elle se sentait vidée, absente, perdue. Il la brisait psychologiquement, il pourrait bien essayer de faire subir la même chose à son corps, cela ne changerait rien. Non, plus rien.

« Que je sache, je ne vous ai pas promis monts et merveilles, ni la fidélité ou je ne sais quelle autre bêtise! J'ai dis une seule nuit, dans cette salle. Je vous ai offert une nuit magique pour mettre un peu de baume à votre cœur amoureux, mais c'est TOUT! Loréna méritait une retenue, elle n'y échappera pas parce qu'elle est votre fille. Si vous faites peur aux autres professeurs, sachez que je ne vous crains pas le moins du monde. Quand à Stanislaus… » Son cœur fit un bond dans sa poitrine. « Oui, dans ce cas, il ne faut pas écouter ce que je vous dit, imbécile ! » le coupa-t-elle, visiblement contrarié. Certes, il ne lui avait rien promit du tout, mais – il avait un cerveau. Peut-être pas, au fond. Il devait bien se douter que cela ne lui plairait pas. Il la provoquait, c’était fait exprès. Il la testait, forcément. Il ne pouvait pas être idiot à ce point ! « Je me répète une seconde fois. » grinçant des dents, elle détacha chaque syllabe, avec force. « Ne touchez pas à ma fille. Elle ne mérite absolument aucune retenue, c’est une élève parfaite ! Punissez-là encore une fois, et je vous jure, sur mon nom, sur tout ce que vous désirez, que ce ne sera pas de l’Amortentia que je mettrais dans vos chocogrenouilles la PROCHAINE FOIS ! » De l’Arsenic, oui ! Non. Poison de moldu. Quoique – peut-être que cela le contrarierait encore plus, de savoir avoir été empoisonné par quelque chose venant des moldus. « Ça ne vous regarde pas. » Brusquement, elle se tu. Ça ne vous regarde pas. Cette phrase se répétait en boucle, dans son esprit. Pourquoi ne voulait-il donc pas lui en parler ? Étais-ce personnel ? Peut-être qu’il était amoureux de Stanislaus, en vérité. Ah, voilà la faille. Malefoy ne pouvait rivaliser contre la grande brune. Elle l’aimait bien, qui plus est. C’est sans doute pour cela…Tant de secrets à propos de cette histoire. Cette hypothèse, était douloureuse. Milady ne dit plus rien. Elle laissa ses lèvres closes et tourna sa tête vers la gauche, en essayant de fuir son regard. Il l’aimait, il l’aimait, elle…Une sorte de bouffée d’angoisse s’infiltra en la jeune blonde. La maîtresse es Potions se renferma brusquement sur elle-même. C’était une impression très désagréable. Comme si des satanés poignards s’acharnaient sur son cœur. Ou encore, comme si un seau d’eau froide, et glacée, venait de se renverser sur sa tête. L’enseignante désirait partir. Loin d’ici, loin de lui. Elle préféra fermer ses paupières fatiguées, et ne plus bouger, ne plus parler. Seul le rythme de sa respiration, suffirait à lui prouver qu’elle n’était pas morte sur le coup. Pourtant, intérieurement, Milady l’était. L’idée qu’il puisse éprouver quelque chose pour une autre femme, lui était insupportable. Elle croyait, naïvement, qu’une fois sa femme décédée, il en trouverait une autre, ainsi, Milady essayait de se montrer à la hauteur de cette tâche. De cette bien difficile mission. Mais si ce qu’elle pensait était bel et bien fondé, ce serait à nouveau à sens unique. Ses yeux se mirent à picoter très doucement. Fort heureusement, fermés, elle s’empêcherait de se laisser aller aussi facilement. Malefoy détestait les larmes. Plus que tout au monde.

Milady Malefoy ne poussa pas même un gémissement plaintif, lorsqu’il la débarrassa de son manteau, et entreprit de déboutonner son fin chemisier en satin. Pas même un regard. Qu’il fasse ce qu’il voulait, au fond. Elle ne désirait plus combattre contre lui. Crier, ou se fatiguer à proliférer des paroles qu’il ne prendrait jamais en compte. Peut-être même que la torture passerait vite, à ce rythme. Il se lasserait, de la voir pétrifiée sur place. Il mettrait un terme à son calvaire psychologique. S’il avait un cœur, il démissionnerait. Malheureusement, Milady devrait faire ce premier pas toute seule, à de nouveau, l’éviter. Car elle savait, elle le sentait, qu’à chaque fois que le visage du beau Mangemort apparaîtrait au détour d’un couloir, son cœur se remettrait à battre la chamade. Et l’altercation aurait de nouveau lieu. Elle hurlerait, prétextant des reproches, dans l’unique but d’attirer son regard. Et il finirait par la haïr. « Cela se saurait non, si j'avais du savoir-vivre? » Silencieuse, la jeune femme acquiesçait, mentalement. Il n’en avait pas. Il n’avait jamais eut le moindre savoir-vivre. Il se fichait complètement des autres, égoïste comme il était. Elle commençait même à douter de la sincérité de ses sentiments, s’il puisse en avoir pour une femme. La sienne ? Peut-être qu’il ne l’aimait pas. Ou au contraire, si, passionnément. Ce qui expliquerait sa réticence à tourner la page. Pourquoi être bloqué dans le passé ? Malefoy trouvait cela stupide. Faible. Elle n’avait jamais été une femme qui portait un certain intérêt aux faits passés. Une relation se termine, bien, qu’elle se termine, dans ce cas. Définitivement. La blonde aurait pleuré, quelques mois, sans plus. Elle aurait trouvé des passe-temps, se serait enfermée dans une passion ou un cercle d’amis chers, et tout irait à nouveau comme avant. Milady voyait l’avenir, avant tout. Sans un regard pour le passé, ou la nostalgie. Mais alors, pourquoi repenser toujours à lui ? Peut-être parce qu’elle était restée en attente. Sans la possibilité de réellement penser à autre chose. Il ne l’avait jamais repoussée, clairement. Ne lui avait jamais dit ne pas vouloir d’elle ; ce qui la poussait à insister, à espérer. Naïvement. « Puisque je suis un rustre infâme pour vous, permettez-moi d'agir comme tel. » Les mains de l’homme lui arrachèrent son dernier rempart, en tissu, celui qui cachait une partie de son anatomie féminine. Son soutien-gorge. La violence de cet acte la fit grimacer. Elle enfouit sa tête entre les draps blancs, afin qu’il ne perçoive pas son expression craintive. Les attaches, aussi violemment arrachées de son dos, blessèrent ce dernier. Un mince filet de sang coula, à cet endroit. Cela la picotait dangereusement. Contre les couvertures poussiéreuses du grand lit. Mais Milady fit abstraction de la douleur, et de cette sensation de gêne. Elle se mordit la lèvre inférieure, si fort, qu’à nouveau, une goutte de sang perla. Que voulait-il lui faire, à la fin ? La violer ? Abuser d’elle ? Puis partir, en la laissant attachée à cet endroit, sans sa baguette magique ? Plausible. Milady savait qu’il en serait capable. Ses seins, généreux et ronds, à présent libérés de leur prison, se durcirent instinctivement sous l’excitation du moment. Dire qu’elle n’éprouvait pas une certaine satisfaction, dans ce châtiment, serait un mensonge. Milady aimait, le fait d’être attachée, et la merci d’un homme comme lui. Surtout si cela lui permettait d’éprouver un certain plaisir sexuellement. A vrai dire, il n’y avait que dans le sexe, qu’elle accepterait d’être ainsi traitée. La Malefoy aimait dominer, d’habitude. Dans la vie de tous les jours. Dans l’intimité, souvent, aussi. Alors que pour une fois – les rôles s’inversaient – cela la rendait étrange, presque émue. Mais ce n’était guère déplaisant. Bien qu’une partie d’elle, s’obstinait à brouiller du noir.
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Augustus K. M. Rookwood

Augustus K. M. Rookwood
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MessageSujet: Re: in too deep. { pv NC-16 }   in too deep. { pv NC-16 } Icon_minitimeSam 14 Aoû - 12:34

« Oui, dans ce cas, il ne faut pas écouter ce que je vous dit, imbécile ! » Ce qu'elle lui disait? Le Mangemort avait, au contraire, très bien entendu. N'oublions pas qu'il avait pénétré de force dans son esprit grâce à ses dons de legilimens et donc avait vu de ses propres yeux l'étendue des sentiments de milady malefoy à son égard. Cela l'avait d'ailleurs assez perturbé…Il n'avait plus sentis un amour aussi intense depuis la disparition d'Alya et ce serait mentir que d'affirmer qu'il n'avait aucunement besoin d'affection. Que du contraire! Il en demandait, tout son corps criait de manque. Mais voilà…Son épouse, défunte épouse à laquelle il avait été lié par magie mais aussi avec l'alliance qu'il portait toujours à son annulaire gauche…Elle refusait de partir, de sortir de son esprit, de sa tête, de son cœur. Il n'avait pas encore terminé son deuil, et pensait qu'aimer une autre femme serait la trahir. Peut-être, dans le fond, appréciait-il Milady Malefoy. Ou peut-être pas, il n'en savait rien. De toute façon, ça n'avait aucune importance…Il avait accepté cette nuit avec elle pour…Pour quoi, en réalité? Ça aussi, il l'ignorait. Rookwood ignorait un peu trop de choses à son goût. Il avait sans doute accepté parce qu'elle était belle, et amoureuse de lui. Pour faire preuve d'un peu d'altruisme (note de l'auteur: style c'est sa BA du jour XD ) et lui offrir une nuit qu'elle n'oublierait jamais, à laquelle elle pourrait penser lors de ses moments de solitude ou lorsqu'elle assouvirait ses pulsions seule…Ou avec une autre, si les autres ne lui convenait pas. Elle n'avait pu, jusqu'ici, qu'imaginer ce qu'était coucher avec Augustus Rookwood (note de l'auteur: genre c'est dieu XD ) aujourd'hui, elle avait testé, elle le savait, elle avait vécu chaque sensation en détail et pourrait s'en rappeler. Elle s'en rappelerait, le mangemort avait confiance en ses capacités. Au moins dans celles-là.

Il s'éloignait encore du sujet. Pourquoi avait-il couché avec la blonde? Elle ne ressemblait pas Alya, ni de près, ni de loin. Que ce soit au niveau physique ou caractérielle. Déjà, elle était blonde, ses yeux étaient bleu et elle était…Ses seins étaient différents, ses jambes aussi. Alya avait une cicatrice au ventre où on l'avait recousue à St-Mangouste après une chute du haut d'un arbre quand elle était petite. Elle s'était ouverte sur une pierre tranchante. Ses fesses aussi, étaient plus rebondies, plus ronde, mais tout aussi charmante. Alya était un peu plate de ce côté la, mais Augustus n'en avait rien affaire. Elle restait la plus belle à ses yeux, même lorsqu'elle avait pris un peu de poids lors de sa première grossesse, pour mettre Clemens au monde. Elle avait tout fait pour le perdre et lui plaire, comme si ça avait de l'importance à ses yeux, comme si seul comptait son physique. Heureusement elle avait fini par comprendre mais ne s'était pas laissée aller pour autant et avait pris garde lors de sa seconde grossesse où elle mit Kaïn au monde. Alya…Etait une femme douce, aimante, drôle aussi avec un peu de caractère mais qui savait respecter les autres et ne se prenait pas pour le centre du monde. Elle était capable de remettre gentiment son mari à sa place sans qu'il ne se sente offensé comme ça aurait été le cas avec n'importe qui. Puis elle respectait ce qu'il faisait, ce en quoi il croyait, bien qu'elle n'apprécie pas qu'il risque sa vie chaque jour pour le Seigneur des Ténèbres. En fait, Rookwood se rendait compte qu'il était impossible de comparer l'incomparable. Ces deux femmes n'avaient absolument rien en commun…Et c'était peut-être ce qui lui plaisait, chez Milady. Il pourrait l'aimer pour elle, tourner la page et ne pas voir le visage de sa femme sur le sien tant elles se ressemblaient. C'est également pour ça qu'il n'aurait aucun avenir avec Stanislaus, hormis un avenir malsain où il entretiendrait l'image de son épouse disparue comme si elle était toujours la.

Alors pourquoi se comportait-il ainsi, s'il avait des intentions plus…Romantique à l'égard de la Malefoy? Parce qu'il n'était pas encore prêt, tout simplement. Et que…Ce serait trop facile de céder. « Je me répète une seconde fois. » Elle pouvait encore le répéter il en changerait pas d'avis. « Ne touchez pas à ma fille. Elle ne mérite absolument aucune retenue, c’est une élève parfaite ! Punissez-là encore une fois, et je vous jure, sur mon nom, sur tout ce que vous désirez, que ce ne sera pas de l’Amortentia que je mettrais dans vos chocogrenouilles la PROCHAINE FOIS ! » Une élève parfaite? Elle ne voyait vraiment rien du tout…Loréna était une jeune fille intelligente mais elle avait tendance à être insolente par moment. Rookwood détestait l'insolence et, pour cette raison, il l'avait mise en retenue. Sans compter qu'elle ne faisait pas partie des amis de Cornélius. Même si ç'avait été le cas, en même temps. S'il collait ses propres enfants –surtout Kaïn il n'avait jamais eu à se plaindre de Clemens- pourquoi pas ceux des autres? Les Malefoy y passaient lorsqu'ils dépassaient les bornes, les Lestrange également, Selwyn, tous, tous y passaient! Et elle, juste parce qu'elle était la petite protégée de la Malefoy, devrait avoir un traitement spécial? Le Mangemort n'était pas d'accord. Pas d'accord du tout. « Mettez ce que vous voulez où vous voulez, cela ne changera absolument rien. Je n'avale rien que je n'ai pas contrôlé au préalable, même quand ce sont des cadeaux de mes enfants alors imaginez, venant de vous! Elle n'est pas parfaite, personne ne l'est, pas même vous. Elle a mérité cette retenue et si vous continuez, elle en aura d'autre uniquement par votre faute. Histoire de s'amuser à vérifier les rumeurs » Certains s'amusaient à dire que Rookwood s'envoyait les élèves féminines qu'il collait, ou qu'il jouait au pervers avec elles. Pures inventions d'adolescentes rejetées, il pouvait l'affirmer. Il n'avait jamais été réellement attiré par ses élèves. Il avait l'âge d'être leur père, voir leur grand-père! Mh, non disons leur père…Il n'avait que cinquante ans et quelques années…Pas grand chose, rien de grave, de terrible! De toute façon, il n'était pas le genre d'homme à se prendre la tête avec son âge. Encore moins depuis qu'il avait cessé de vieillir et avait le corps de ses trente ans, endurance et performance comprises. Il se demandait s'il pourrait toujours procréer dans un siècle ou deux…Et se promis d'écrire cela sur sa liste des choses à faire avant de mourir. (note de l'auteur: acheter du lait, apporter le balais à réparer, voir si je peux encore faire des gosses dans un siècle…XD )

Sa pseudo-prisonnière semblait se complaire dans le silence. Un silence boudeur, comme si la situation lui déplaisait. Hors, le Mangemort savait qu'elle aimait le fait d'être attaché. Enfin…Peut-être pas d'être dominée de la sorte, mais elle aimait qu'il al touche. Ses seins pointaient si fort qu'on aurait pu croire que ses mamelons allaient exploser, ou qu'elle allait le supplier de les toucher. Quand à ses cuisses, il su, en approchant sa main après avoir enlevé son pantalon pour lui laisser uniquement sa culotte, qu'elles étaient mouillées. Il eut un sourire à la fois pervers et satisfait puis approchant ses lèvres de sa poitrine. Du bout de la langue, il traçait de petits cercles jusqu'à se rapprocher de plus en plus de son mamelon tendu. Lorsqu'il y arriva, ses lèvres se refermèrent sur lui et il se mit à le suçoter avec avidité. Son autre main caressait son sein de la même façon, grands cercles, devenant de plus en plus petit puis son pouce jouait avec son autre mamelon, le droit. Le gauche était déjà bien occupé avec la langue de Rookwood. Le professeur de magie noire savait que, les effets de l'aphrodisiaque magique aidant, elle allait devenir complètement folle sous peu. Enfin, disons, plus folle qu'elle n'était déjà. Son corps collé contre le sien, il avait un bras tendu pour ne pas peser de tout son poids contre elle, ce qui permettait à son intimité tendue contre le tissu de son pantalon de frotter contre la culotte de la lady. Il lâcha son sein. « Allons, cessez de faire la tête et appréciez le jeu. De toute façon bouder n'y changera rien. » susurra-t-il. Bien sur ç'avait un côté amusant aussi, comme s'il la forçait mais…Il préférait la voir craquer, l'entendre supplier. De toute façon ça arriverait assez vite…Il se mit à mordiller la pointe de son sein droite, pour la perdre entre douleur et plaisir…
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Pr. M. Wilhelmina Malefoy

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MessageSujet: Re: in too deep. { pv NC-16 }   in too deep. { pv NC-16 } Icon_minitimeDim 15 Aoû - 20:42

Ah l’amour. Longtemps, Malefoy y avait cru. Bêtement. Jusqu’à ce qu’un beau jour, elle tombe, de haut, de très haut. La traîtrise. La tromperie. L’homme dont elle s’était éperdument éprise, la trompa pour une autre en l’espace d’un soir. Il avait beau répéter que ce moment ne comptait pas, que cela n’ait jamais été prévu, ou prémédité, rien ne suffisait à apaiser la fureur d’une femme au cœur brisé. Elle tua cet homme. Parce qu’à ses yeux, il s’agissait d’une erreur irréparable. Et qu’un immense fossé les séparerait à présent, jamais plus, tout serait comme avant, se ressemblerait. Elle serait incapable de lui redonner aussi aveuglément sa confiance. La mort, la seule chose que Milady était capable de lui offrir. Avec tout son amour. L’infidélité était un mot que la sulfureuse blonde détestait plus que tout au monde. La Mangemorte supporterait tout, absolument tout, sauf de revivre cet horrible moment, où la fureur, la colère l’avaient transformée en une figure de glace, dotée d’un cynisme morbide. Elle n’y croyait pas, et jurait que cela n’existait pas. Pourtant, son cœur continuait d’y croire, la terrifiant à son insu. Son esprit avait beau se buter à refuser de ressentir cet unique sentiment à nouveau, elle avait beau pester contre les couples heureux, main dans la main, il y avait un organe, frustré, qui ne cessait de battre, fortement, en la présence de cet homme. La forçant ainsi à se remettre en question. A prendre du recul.

Milady Malefoy était une femme brisée, en un sens. Blessée par certaines épreuves. Mais le problème principal, était que la belle blonde ne tolérait pas l’échec. Dans n’importe quel domaine. En particulier sentimentalement. Que son partenaire fasse un faux-pas, le conduirait forcément à la souffrance, voire, à la mort. L’enseignante ne pardonnait jamais. Elle ne daignait pas même accorder à un homme le bénéfice du doute. Non. Elle entrait généralement dans une colère folle, une implacable hystérie. Et c’est dans le malheur, qu’elle se vengerait. Tout comme avec Augustus Rookwood. Il s’était amusé avec une autre femme, avait de plus, eut la sainte audace de punir sa très chère fille adorée, et le résultat fut qu’il faillit être empoisonné, et à tout jamais, lié à elle. Mais pourquoi ne pas avoir mit du poison ? Parce qu’elle l’aimait. Elle aurait beau le menacer, jamais elle n’oserait attenter à sa vie. Son cœur en saignerait bien trop. Cette sensation d’impuissance la réduisait à l’état d’une pauvre âme enchaînée, infortunée, une deuxième fois. Une fois de trop.

« Mettez ce que vous voulez où vous voulez, cela ne changera absolument rien. Je n'avale rien que je n'ai pas contrôlé au préalable, même quand ce sont des cadeaux de mes enfants alors imaginez, venant de vous! Elle n'est pas parfaite, personne ne l'est, pas même vous. Elle a mérité cette retenue et si vous continuez, elle en aura d'autre uniquement par votre faute. Histoire de s'amuser à vérifier les rumeurs… » Malefoy, qui mimait la bouderie passagère se mit à cligner des yeux. Un nombre incalculable de fois, croyant avoir mal compris ce qu’il lui avait dit. Pas parfaite – elle ? Elle n’était pas parfaite ? Non, Milady pensa qu’elle devait certainement halluciner. Non, tu ne rêve pas. Ses lèvres se courbèrent en un sourire crispé, tandis que ses dents continuaient de s’acharner à mordiller sa chair rougeâtre. Plissant les yeux, la sorcière ancra son regard, dans celui d’Augustus. Elle le fuyait, il y a toute juste cinq minute. Mais son discours ne lui avait pas plu. Absolument pas. Comme refroidie, l’aristocrate se retint de lui envoyer son genou au ventre, rageusement. Mais elle se rappela soudain, ne pas être en position de force. Il la menaçait de punir Lor. Il la menaçait. Il lui disait que personne n’était parfait. Milady, obnubilée par sa propre petite personne, lui aurait bien répliqué, un coup d’Endoloris, que si, elle, était parfaite. Au-dessus du commun des mortels. Elle était belle. Elle avait gagné plusieurs fois quelques concours de beauté sorcière, et son sourire éclatant laissait toujours des traces dans le cœur de la gent masculine. (note de l’auteur qui ne sert à rien : Gilderoy bis XD) De plus, ses livres finissaient toujours en bestsellers. Milady était douée en Potions Magiques, talentueuse, sans scrupules et Mangemorte. Elle était par-faite. Qu’il n’aille pas dire le contraire. « Augustus, voyez-vous, un jour, vous tomberez, vous vous ferez piégé, et ce jour-là, je vous le promets, vous le regretterez. » Contrôlait-il également ce qu’il mangeait le midi, à Hogwarts ? Descendait-il dans les cuisines, pour faire sa petite inspection auprès des elfes de maison ? Non, sûrement pas ! Et quand bien même, il y avait d’autres moyens de se venger auprès d’un homme de son genre. « Cessez -- » protesta la douce Malefoy en tentant de se débattre, en vain. Ce simple mot sonna tel un ordre, d’une voix froide, hautaine et impérieuse. Ses poignés, liés par cette petite corde magique, s’agitaient frénétiquement, cherchant un moyen de se libérer. « Menacez-moi, continuez, cela m’est égal. » Peut-être que sa fille aurait aimé des retenues de ce genre, mais Malefoy, non. Elle la surveillait. Elle ne désirait pas vraiment que Rookwood expérimente ces dites rumeurs, absolument pas, surtout par sa faute. « Cela vous amuse ? Sincèrement, je ne désire pas que vous – vérifiez -- ces rumeurs. » sa tête vint se pencher vers le droite, visiblement gênée. Elle avait toujours eut du mal à parler de ses émotions, ou de ses moindres sentiments jugés inconvenants ou embarrassants. Son timbre de voix se fit douloureux, sec, et hésitant. « Non, cela me déplairait-- vraiment, alors -- » Approchant, difficilement, son visage de celui d’Augustus, elle vint loger ses lèvres tout près de son oreille, et en effleura la lobe, par inadvertance. « S’il vous plait. » chuchota-t-elle, d’une voix chaude. Peut-être qu’au fond, c’est ce qu’il désirait ? Des supplications ? Si cela lui permettait de l’empêcher de la faire sortir de ses gonds, une fois de plus. Cela ne dérangeait pas Malefoy. A moitié, seulement. En faite cela lui écorchait les lèvres, lui brûlait la langue, mais – pour lui, elle l’aurait dit un milliard de fois. Elle l’aurait supplié, parce qu’elle le voulait bien. « Ne le faites pas. »

Les lèvres désormais closes, la belle et sulfureuse blonde décida de se taire. Elle parlait, lorsque le silence serait de rigueur, et elle se taisait, lorsqu’elle aurait mieux fait d’ouvrir la bouche. Milady agissait toujours d’une manière imprévisible. Comme en constant mouvement. Elle aimait la stabilité, pourtant. Mais elle ne parvenait tout simplement pas à agir comme la plupart des gens auraient préférés la voir réagir. Elle préférait faire l’inverse, de ce qu’on s’attendait à la voir faire, ou dire. Afin de mieux surprendre son entourage. Mais cette fois-ci, elle ne put s’obstiner, indéfiniment, à bouder. A rester sur ses positions. La belle était têtue. Mais visiblement pas assez, pour daigner résister une seule seconde de plus à Augustus Rookwood. Un gémissement, tout d’abord timide, s’échappa de ses lèvres, à présent entrouvertes, lorsque le Mangemort avança sa tête vers sa poitrine. Il continuait de la déshabiller. Elle ne portait plus que sa petite culotte, déjà bien trempée. D’une humidité honteuse. Elle aurait aimé ne plus éprouver le moindre désir à l’égard de cet homme, juste pour jouer, pour lui montrer que cette fois-ci, il ne gagnerait pas. Hors, son corps, déjà sous l’emprise de l’aphrodisiaque ensorcelé, réagissait bien trop à son goût. Son corps était faible. Comparé à son esprit. Malheureusement. Milady jeta un dernier regard, presque mélancolique, pour ce pauvre pantalon aussi subtilement ôté des longues jambes de sa maîtresse. Il lui manquait déjà. (note de l’auteur qui ne sert à rien : on à rien entendu XD) Milady déglutit difficilement, lorsque les lèvres de Rookwood s’abattirent sur ce mamelon rosé, dur, tendu, et brûlant. « Augustus, non, s’il vous plait – » Son timbre de voix sonnait faux. Ce nom, voulait dire oui. Désireuse, de caresses, à cet endroit précis. Elle voulait qu’il la touche, bien entendu ! Mais ce serait beaucoup trop humiliant, de l’avouer à voix haute. La belle en tremblerait presque, saisie d’une envie implacable de gigoter, sous lui. D’accentuer cette sensation de frottement, entre leurs intimités respectives, cachées par l’excédent de tissu. Il la torturait. La bouche de son bourreau, ainsi refermée sur la pointe de ce sein gonflé, déjà rougeâtre sous la pression de ses lèvres, la fit soupirer d’aise, elle s’efforçait de ne pas gémir. Mais c’était beaucoup trop dur. Ainsi, dés qu’il décida de titiller ses deux seins, jusqu’à la faire sortir de sa léthargie boudeuse, elle poussa un cri, de plaisir. « Augustus, par pitié ! » Le sang affluait, elle ressentait une nouvelle sensation de moiteur, entre ses cuisses. Basculant sa tête en arrière, contre les coussins, la belle sorcière cria à nouveau. Se mordant la lèvre au même moment, à lutter, contre cette torture. Les iris bleutés de la blonde scrutèrent son deuxième mamelon, entièrement à la merci de ce pouce, joueur. Cette vision la fit gémir. « Allons, cessez de faire la tête et appréciez le jeu. De toute façon bouder n'y changera rien. » Les lèvres tremblantes, Milady s’apprêtait à l’envoyer se faire foutre, lorsqu’il vint la mordiller, si fermement, à ce point sensible, tailladé et gonflé par l’excitation, le désir. Un gémissement, formant presque un petit cri, retentit dans la cabane. « Augustus -- ! »

Les jambes de l’aristocrate se mirent à bouger, et instinctivement, ses cuisses s’écartèrent, de manière à attraper la taille du Mangemort, avec fermeté. « Je ne boude pas – et sûrement pas à cause de ce que vous me faites. » Elle soupira. De satisfaction. Une rougeur se diffusa au niveau de ses belles joues, d’ordinaire si pâles. Il la faisait vivre, en un sens.
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Augustus K. M. Rookwood

Augustus K. M. Rookwood
DEATHEATHER && DARK MAGIC MASTER ••
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MessageSujet: Re: in too deep. { pv NC-16 }   in too deep. { pv NC-16 } Icon_minitimeMar 17 Aoû - 13:53

La belle blonde semblait choquer par son affirmation quand au fait qu'elle n'était pas parfaite…Quoi, croyait-elle sincèrement qu'elle l'était? Il suffisait…D'une petite cicatrice, d'un bouton, puis la perfection est une valeur assez…Evasive! Tout peut-être parfait sans vraiment l'être, elle pourrait être parfaite aux yeux de sa famille et imparfaite pour les autres! Rookwood était un peu choqué par lui-même, d'avoir ce genre de…Raisonnement. Cela ne lui ressemblait pas. Quoi que, pour lui…Dans le monde, seul son maître était parfait. Oui, parfait, superbe, sublime, inégalable. Si elle était vraiment parfaite, alors, sans doute serait-elle sa compagne à l'heure actuelle, au lieu d'être allongée dans un lit poussiéreux dans la cabane hurlante! Ce devait être frustrant, pour elle. Frustrant était sans doute l'euphémisme du siècle, si l'on voulait bien être honnête. D'accord, elle était trempée, excitée, et avait envie de sentir le Mangemort en elle. Mais cela ne signifiait rien. Augustus n'était pas un garçon stupide. Elle se vengerait! Il devrait redoubler de vigilance. Comme s'il n'était pas assez paranoïaque…Elle ne lui ferait jamais rien de grave, c'était clair. Elle l'aimait bien trop pour oser le contrarier. L'aimer…L'aimer. Il avait toujours du mal avec cette vérité. La blonde était amoureuse de lui. Lui, le mangemort. Il ne cessait de se dire que c'était simplement une attirance malsaine pour son statut qui la poussait à éprouver ces sentiments bien qu'il sache que c'était faux. Bien entendu, il était Mangemort depuis avant sa naissance. Mais il avait vu les sentiments dans son cœur lorsqu'il avait forcé son esprit. Ça avait un petit côté effrayant…« Augustus, voyez-vous, un jour, vous tomberez, vous vous ferez piégé, et ce jour-là, je vous le promets, vous le regretterez. » Le Mangemort la regarda, assez sceptique. Pensait-elle ce qu'elle disait? Oui, le penser, la n'était pas le problème. Ce qui était plus problématique c'était qu'elle pourrait empoisonner quelqu'un à sa place, par inadvertance… Il eut un sourire mauvais, en imaginant ce genre de coup monté. Mettre de l'Amortancia dans le plat d'une autre personne, d'un autre professeur –et pourquoi pas de Stanislaus tant que nous y étions cela donnerait l'occasion à Rookwood de se venger! Se venger…C'est qu'elle lui tapait sur les nerfs, par moment, la Zachée. Et elle avait beau ressembler à Alya comme deux gouttes d'eau…

« Cessez -- » Un ordre. Ce n'était même plus une demande, c'était un ordre ce qui le contraria. Non mais…Pour qui se prenait-elle? Encore une fois, elle n'était PAS son maître, ne le serait jamais. Et ses ordres, il allait les lui faire ravaler sans pitié. « Menacez-moi, continuez, cela m’est égal. » Il haussa un sourcil. Ça lui était vraiment égale? Qu'il donne des retenues à sa fille et fasse semblant de mettre les rumeurs en application? Il n'en était pas certain, mais ne dis rien. Au fond…Qu'elle joue la dure, elle craquerait assez vite. « Cela vous amuse ? Sincèrement, je ne désire pas que vous – vérifiez -- ces rumeurs. » Son ton changea, ce qui alerta le Mangemort. Que se passait-il exactement? « Non, cela me déplairait-- vraiment, alors -- »Sa bouche, contre son oreille. L'homme ferma les yeux et l'écouta avec attention. « S’il vous plait. » Il savait que ce simple mot était une plaie. Pour avoir réussi à se frayer un chemin à travers les lèvres de la Malefoy, il avait du faire preuve…De talent! Ce mot méritait une médaille. « Ne le faites pas. » Cette femme manquait de logique. Elle avait boudé plus tôt, au lieu de s'expliquer immédiatement et à présent elle ne cessait de parler, de le supplier de ne pas mettre ses menaces à exécution alors qu'elle l'avait elle-même menacé auparavant…Si Rookwood n'avait pas eu le talent de comprendre l'incompréhensible, il s'y serait perdu et l'aurait envoyé se faire voir. Pourtant, il saisissait et commençait à se dire que ces sentiments bizarres…Non. Non, il ne se disait rien du tout, il refusait de se dire, de penser. C'était…Impensable voilà, c'était le mot.

Il décida donc de se distraire, de ne plus penser à elle, en s'amusant avec son mamelon. Il vidait son esprit au maximum de cette manière…Bien que ce soit acte assez complexe. Il avait beau fermer les yeux, le visage de la blonde en pleine jouissance revenait, insatiable. Comme si…On avait décidé de le rendre fou. Pendant tout un temps, il avait vu Alya. Et la, il voyait Malefoy…Il craignait ce que cela signifiait et préférait ne rien dire, ne rien interpréter, ne rien même penser. « Augustus, non, s’il vous plait – » Si, si! Ses lèvres, son mamelon, ses dents qui mordillent l'extrémité, cherchant à goûter le sang rouge et goûteux de la belle maîtresse des potions. Chercher une sensation familière…Augustus devenait dingue. « Augustus, par pitié ! » Cessez, cessez de faire la tête, de bouder et amusez-vous! Appréciez ce jeu! Oui, elle appréciait, le pouce d'Augustus le sentait, ses lèvres aussi. Comme si l'excitation avait un goût, le goût de sa peau à cet instant, une pêche sucrée…Cette émotion roulait sur sa langue, comme l'épice qu'il manquait à un plat pour passer de très bon à excellent. Excellent…Non, toucher sa peau était bien plus qu'excellent, c'était bien plus…Ah! « Augustus -- ! » Son nom. Son nom, sa bouche. Il avait envie de l'embrasser. « Je ne boude pas – et sûrement pas à cause de ce que vous me faites. » Bien. Il en avait été certain, mais l'entendre était ce qu'il aimait. Il n'avait plus parlé depuis un moment, la laissant…Supplier, s'extasier sur ses exploits, ou disons, plus humblement, ses actes. Mais jamais il n'avait été humble, il ne faut pas l'oublier…Si, en présence de son maître. Mais son maître…C'était différent! S'il était une femme, il aurait voulu lui faire l'amour. (note de l'auteur: 'tention à tes fesses Voldy XD ) Rookwood n'était pas du genre sexiste, mais il jugeait que son maître…Avait bien fait de naître femme. Ce n'est pas comme s'il avait choisis, bien entendu. Le destin avait été bon, sur ce coup-là. Moins bon ensuite…Augustus n'avait jamais eu de chance avec le destin. Que ce soit pour la famille où il était tombé, ou la vie ensuite…

A quoi pensait-il? C'était n'importe quoi! Il avait envie de se gifler. Et il s'acharna d'avantage sur les seins de la blonde, pour apaiser cette pulsion. Ça ne fonctionnait pas…Le membre tendu du Mangemort désirait tout autre chose, et les préliminaires…C'était assez! Il avait donné assez, la dernière fois. Assez pour une vie! Ou pas vraiment mais bon…Il était perdu, perturbé. Ce n'était pas logique, il n'avait jamais ressentit de telles sensations…Si avec elle. Oui, mais elle, elle est loin, elle est redevenue poussière! Pas Milady Malefoy…Si elle n'était pas née quand son épouse était encore vivante il aurait pu clamer la réincarnation bien qu'il n'y croyait pas tellement. Bref. Il défit son pantalon, l'ôtant complètement avant de baisser juste assez son caleçon pour en sortir son membre dur et excité. Il écarta les jambes de la lady. « Voyons si vous continuez d'apprécier. » Il savait que oui. Ne pas apprécier…Un acte sexuel? Elle? Ah! Il ne pensait pas vivre assez longtemps pour pouvoir observer ce type de miracle si l'on peut appeler ça ainsi. Mf…Non, ce n'était pas un miracle, plutôt un triste événement. Se plaçant au dessus d'elle, il appuya son prépuce contre l'entrée trempée de la belle et se fit une place sans la moindre douceur. Entrant en elle, il sentit une vague de chaleur se propager à travers tout son corps. Il souffla, expirant l'air, avant de donner un coup, puis un autre, et encore un autre. Adoptant un rythme assez soutenu, Augustus était d'autant plus perturbé que tous ses points de repaires volaient en éclat. Il s'était habitué à l'idée d'être condamné à vivre dans le passé, dans le souvenir de cette belle brune que lui avait lâchement arraché la vie. Puis voilà qu'elle arrivait, cette femme, qui n'avait rien en commun avec son aimée et chamboulait tout ce qu'il pensait savoir. Tout…Il ne voyait plus son visage, il ne voyait que celui de la Malefoy. Et sa présence le perturbait, il ne savait plus trop…Même s'il ne montrait rien. Tombait-il réellement amoureux? Non, pas d'elle…Il songeait à ses fils. Ils sont grands… Sans doute mais l'homme ne voulait pas leurs imposer une femme qu'ils n'appréciaient pas. Kaïn en tout cas, pour Clemens, il ne savait pas…Mais se doutait assez bien. « Parlez, criez, je veux vous entendre… » souffla-t-il, les yeux fermés comme s'il se concentrait…Alors que ce n'était pas exactement le cas. Il cherchait juste à…A quoi? Mh…Bonne question, lui-même l'ignorait.
Je ne suis pas prêt pour ça…
Et pourtant.

Spoiler:
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Pr. M. Wilhelmina Malefoy

Pr. M. Wilhelmina Malefoy
Lies & Murders
Famous Author of anti-muggle books


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♣ Parchemins Enregistrés : 105
♣ Where are you ? : I'm actually taking tea infused with red fruit, with two little sugar, and a slice of lemon.
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« BEHIND THE MASK »
● Profession: Magic Potions Professor & Head of Slytherin. Bestselling author of books anti-muggle.
● Appartenance: – Dark Side
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MessageSujet: Re: in too deep. { pv NC-16 }   in too deep. { pv NC-16 } Icon_minitimeDim 29 Aoû - 20:57

Son cœur rata un battement, et une douce sensation de délivrance se diffusa dans ses veines. Un frisson parcouru son corps, se faufilant jusque dans ses entrailles, ne l’épargnant guère, et l’embaumant de ce poison brûlant, de cette pulsion bestiale et de ces envies, peu recommandables, mais si chaudes. Le liquide entre ses cuisses, témoignant de son excitation lui semblait familier. Il continuait de s’écouler, tel du miel ambré, aux yeux de son bourreau, une fois qu’il eut écarté ses longues jambes musclées. « Voyons si vous continuez d'apprécier. » A ces mots, la petite blonde hocha nerveusement la tête, encore sous le choc. Des spasmes de plaisir se profilèrent, la rendant encore plus agitée qu’à l’ordinaire. Elle parvenait même à ressentir les lèvres d’Augustus sur sa généreuse et luxurieuse poitrine déjà sèche. Un soupir de soulagement s’échappa de ses lèvres pulpeuses et teintes d’un rose pâle, très. Ce fut lorsqu’il se décida enfin d’abandonner ses seins, et ses moindres zones érogènes, que la Malefoy put s’offrir le luxe de respirer en toute quiétude. Il la tuerait psychologiquement. Il embaumerait ses sens, de sa chaleur corporelle, de son eau de Cologne, et du goût de l’alcool qu’il pourrait boire. Cette impression la dévorait, avidement. Une tiédeur ambigüe. Cet homme était un mystère à lui seul. Il semblait énervé, et d’un instant à l’autre, les traits de son visage se plissaient, se courbaient, d’incompréhension.

Elle baissa ses yeux pour scruter le pantalon du sorcier, retombant mollement au sol. Les doigts épais, longs, et habiles, de Rookwood s’affairaient à se débarrasser de l’excédent de tissu, l’empêchant de la pénétrer. Lorsque ses iris bleutés entrèrent en contact visuel avec cette verge, dure, droite et excitée, une rougeur apparue, au niveau des belles joues de la blonde. Ses repères sombraient, eux aussi. Ses habitudes, également. Elle, qui fut si froide, si stoïque, et si inabordable, par le passé, fondait à la vue de la virilité de l’homme qu’elle avait secrètement aimé. L’idée qu’il puisse la prendre, la fit frémir à l’avance. D’envie. Milady se plaisait à détailler avec une infime précision les traits de son intimité, une dernière fois, comme si les souvenirs de leur première fois à deux lui étaient bien trop lointains.

Milady poussa un cri perçant. Le membre du Mangemort s’était frayé un passage, en elle, la comblant de cette présence si amèrement désirée, souhaitée, et fantasmée. Griffonnant avec frénésie la peau de ses mains, liées ensemble, la trentenaire poussa un long soupir d’aise. Elle sentait sa virilité, ancré dans son corps. Cela la rendait si – dépendante, et à la fois gémissante. Ses minces lèvres se courbèrent en un sourire béat. Ses moindres remords s’évanouirent d’un coup de baguette magique. Sa rancune, celle qu’elle nourrissait avidement envers lui, disparue à son tour. Malefoy ne lui en voulait plus. Pas maintenant, en tout cas. Il possédait ce don, celui de lui faire perdre l’esprit. Un simple effleurement, une brève caresse, ou un brusque mouvement suffisait à la faire fléchir. Pourquoi l’avait-elle haït, tout à l’heure, déjà ? Milady ne s’en souvenait même pas. Cela lui semblait irréaliste. Comment haïr un homme tel que lui ? Comme en vouloir à un pareil Dieu vivant ? ( note de l’auteur qui ne sert à rien : Il y a du fanatisme dans l’air… XD ) La crainte qu’il ne cesse brusquement de lui faire l’amour, la tailladait, à l’aide de nombreux poignards en argent, s’abattant sur son cœur.

« Parlez, criez, je veux vous entendre… »

Désormais haletante, Milady Malefoy se serait plu à le combler en perversion verbale. A lui susurrer, tout ce qu’il voudrait. Mais à cet instant précis, elle ignorait quoi dire. Ses lèvres ne bougeaient que pour crier. Elle chercha une parcelle de tissu contre l’étole, celui d’une couverture blanche, et l’assaillit de ses lèvres. Serrant avec fermeté ses dents, afin de s’empêcher de pousser des cris bien trop stridents. Les mâchoires de la sulfureuse blonde souffraient, de seconde en seconde. Elle rougissait. Un gémissement naquit néanmoins, contre son gré. Malefoy agita sa tête de droite à gauche, en sueur. Quelques mèches de son imposante chevelure blonde se collaient systématiquement à ses tempes brûlantes, ou à son front, déjà bien humide. « Augustus ! » l’appela-t-elle, naïvement. Mina se cambra contre lui, à la recherche de sa peau, et de sa présence. Elle entoura la taille du Mangemort de ses cuisses fermes, et ne le lâcha plus. Obstinément. Sa poitrine nue et gonflée remontait, puis descendait, au rythme de sa respiration saccadée. La pointe de ses deux globes d’une pâleur sans nom se durcissait d’excitation, dans la tiédeur de la pièce. « Je – oui, je – encore – » le ton de l’aristocrate devint suppliant. Elle releva sa tête, convenablement, afin de faire désormais face à celle de son partenaire. Scrutant les moindres traits de son visage, la trentenaire déglutit. « Plus fort -- » une lueur scintilla dans le fond de ses deux iris, fascinés, par la vue qui s’offrait à eux. Le corps du Mangemort, dénudé et se mouvant au-dessus du sien, en de langoureux va et vient puissants, pénétrants et brutaux, la comblant au plus haut point. Elle pu discerner, avec aisance, la ligne de sa musculature, et désirer, intimement, l’embrasser. Hors, ce n’était pas à sa portée. Et les poignets liés, elle ne pouvait pas même envisager de la toucher, ou de la parcourir, du bout de l’index. Il lui procurait tant d’effets – si bien qu’elle en vint à jouir, extrêmement vite. Cet orgasme la taillada de toutes parts. Il fut si puissant, et fulgurant, qu’elle manqua d’en défaillir. Penchant sa tête en arrière, et entortillant les mèches de ses cheveux clairs contre les draps blancs, Malefoy se mordit la lèvre violemment. Une goutte de sang perla. « Je vous déteste -- ! » cria Milady, à bout de souffle. Son corps tout entier ressemblait à un brasier ardent. La moindre parcelle de sa peau s’animait, et s’enflammait au frottement de leurs deux corps moites. Chaque nerf en feu, l’incitait à se tortiller, et à gémir son désir insatiable. Les muscles saillants de son bas ventre, de son intimité, se contractèrent, entourant sans scrupules la verge humide et trempée du désir de la belle, resserrant cette dernière, et réduisant la grandeur de l’intérieur dans lequel elle s’agitait, de haut en bas. Ce ne fut que le début de la montée du plaisir. La belle et sulfureuse blonde jouit une deuxième fois, dans les bras de son bourreau. Elle aurait souhaité l’agripper, et le mordre, fermement. En vain. « Je – je vous aime ! »

De nombreux frissons traversèrent son corps tout entier, elle inspira une grande bouffée d’air et essaya de toutes ses forces de retrouver un rythme à peu près convenable. Sa respiration n’était plus stable. Elle soufflait, et étouffait. Les assauts de son partenaire lui procuraient un tel plaisir ; que cela en devenait tout simplement insensé. Elle n’en pouvait plus. Son corps brûlait, et en venait à sursauter, à cause des spasmes la recouvrant d’un voile d’humidité. « Cessez – je – pitié – je n'en peux plus, Augustus, s'il vous plait -- vous me tuez -- » à peine eut-elle commencé à clamer quoi que ce soit, un nouvel orgasme naquit en elle. Milady se raidit brutalement, et fut prise d’un sursaut. Criant à en perdre la voix, sa gorge se mit à progressivement brûler. Les parois de cette dernière étaient enflammées. Elle manquait d’exploser ses cordes vocales. Ses paupières se fermèrent, et c’est les yeux mi-clos, qu’elle contempla, encore sous l’émotion, cet homme. Les lèvres tremblotantes, la jeune Malefoy les étira difficilement.
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