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| Blues in the Night [PV Malucée] | |
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Razvan A. Galloway
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| Sujet: Blues in the Night [PV Malucée] Mer 4 Aoû - 14:37 | |
| Le jazz soufflait ses notes exotiques pour l'endroit : l'Ecosse, l'orée d'une des forêts les plus sombres et sauvages d'Europe, une habitation extérieurement rudimentaire. La fraîcheur nocturne. Pourtant la chaleur des cuivres se mariait parfaitement au crépitement du feu, l'ambre de la lumière, l'âcre fumée d'une cigarette. Après l'agitation d'une journée professorale, ça avait tout du moment de paix. Toujours bon à prendre. Ca n'avait rien de la paranoïa, mais dans le monde qui était le leur, la paix était un leurre. Le Seigneur des Ténèbres avait gagné la majorité des batailles, mais il y avait encore trop d'opposants pour prétendre avoir gagné la guerre. Sans compter qu'en bordure de la Forêt Interdite, on n' était jamais exempt de mauvaise surprise. Non pas que ce fut un problème d'ailleurs, au fil des années Razvan s'était tant habitué à l'omniprésence du risque, que son absence l'aurait sûrement perturbé. Et puis on avait vu ce que donnait la sécurité : une foule nombreuse, molle, ovine, prévisible, sans intérêt.
Changement de tonalité. Armstrong est un magicien sans baguette, avec trompette. Un hululement lointain, trop grave et trop rude pour être celui d'une chouette, lui répond. Avertissement repris par le brusque sifflement d'un strutoscope. Le sorcier leva les yeux de l'attrape-murlap qu'il réparait après le surprenant combat qui avait eu lieu entre un élève de troisième année et l'un de ces étranges poulpes. Agitation, raideur et empressement contre mollesse, souplesse et lenteur : Elève zéro, Murlap vainqueur par KO. Le garçon était à l'infirmerie pour quelques jours, mais au moins prendrait-il la peine de lire avant de jouer les-fiers-à-bras-j'men-foutistes. Bien sûr, il est normal qu'un strutoscope s'allume au sein d'une école quand on est professeur, et à plus forte raison lorsqu'on loge en lisière de la fameuse forêt. L'objet avait été réglé en fonction. Pourtant ces derniers temps, passé une certaine heure, il arrivait de plus en plus fréquemment que le détecteur s'anime. Bien, quelque chose se préparait, quant à savoir quoi…
Galloway souffla par le nez, faux-soupir. Autant pour le moment de paix, c'était terminé. Mais qu'importait, après tout, il entrait dans sa fonction de faire des rondes régulières, autour ou au sein de la Forêt Interdite. Celle de ce soir n'avait été annulée que par l'imprévisible incident-murlap. Le sorcier passa une sombre cape, à la texture liquide. C'était une sorte de dérivé des capes d'invisibilité, à ceci près qu'elle ne présentait pas grand intérêt le jour. La nuit en revanche, elle se fondait aisément dans les ombres. La seconde d'après il était dehors. Tout semblait si paisible, loin d'être silencieux, ce qui était justement bon signe en principe. A l'ombre du mur, il orienta le strutoscope dans différentes direction, en équilibre tournoyant sur sa paume. Sans le moindre doute, il tournait plus vite en direction du Lac Noir. Il progressa lentement sous la protection ténébreuse des frondaisons, attentif. Paradoxalement, calme et adrénaline se mêlaient. Calme parce qu'il avait l'expérience du danger pour lui, parce que si une bonne part de la faune sylvestre resterait l'éternel ennemi du monde sorcier, une autre était alliée. Adrénaline parce que d'une façon ou d'une autre, c'était une chasse. Dire que certains ne connaîtraient jamais ça : le sang qui pulse puissamment dans les veines, l'air qui s'échange avec une douce régularité dans les poumons.
Pas de vent, pas de lune. L'eau du lac n'était pas un miroir, c'était un gouffre à peine clapotant. Le quai n'était plus loin, à peine visible dans l'ombre écrasante du château. Les bruits paraissaient amplifiés par la fausse paix ambiante. Anodins ? Pas tous. Là encore, c'était question d'expérience. Quelques mauvaises surprises dans le passé, et à moins d'être un imbécile, vous ne vous ferez plus avoir. Il y avait quelqu'un, dissimulé par l'ombre. Le sorcier dressa sa baguette dans la direction qu'il pensait être la bonne et sans que ses lèvres ne s'ouvrent, il lança un Incarcerem. Les cordes jaillirent vivement vers l'inconnu. C'était mieux qu'un stupéfix dans ce genre de situations, d'après Razvan : plus discret, silencieux, sans jets de lumière. Il attendit un instant de voir si quelqu'un d'autre se révèlerait, puis descendit jusqu'au quai. Ce ne fut qu'une fois la silhouette emprisonnée visible que sa baguette émit une légère lumière. Juste assez pour révéler qui s'était fait ligoter et bâillonner.
Il secoua la tête, un air réprobateur fronçant ses sourcils. " Ca paraît peu probable mais tu n'as peut-être pas été mise au courant : les élèves sont supposés rester dans leurs dortoirs à cette heure." Il l'observa un court moment puis d'un mouvement, il libéra la bouche de la jeune sorcière."Qu'est-ce que tu fais là ? Tu es seule ?"
Malucée. Ce n'était même pas une surprise de découvrir qu'elle était dehors en pleine nuit. Elle avait toujours semblé se faire un plaisir de violer les règlements quels qu'ils soient. Quand bien même il se gardait bien de l'encourager, ce comportement lui plaisait inévitablement. Ou bien était-ce parce qu'elle ne ressemblait à personne ?
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Malucée Nobody-Lestrange Claimed by Shadow Just a stranger doll ♣ Parchemins Enregistrés : 127 ♣ Where are you ? : In your bed. ♣ Sortilège ‒ Potion Fétiche : ... ♣ Character Age : Nineteen
| Sujet: Re: Blues in the Night [PV Malucée] Jeu 5 Aoû - 9:28 | |
| On a beau parler et dénigrer les moldus, ils ont quand même une imagination débordante et on ne trouve pas meilleurs romanciers qu'eux. Ils ont…La légère touche d'imagination qu'il manque aux sorciers, sûrement un peu blasé par la magie dans tous les sens du terme. Les romans datant de l'avant révélation étaient, pour la plupart, des merveilles à dévorer. Surtout les classiques de la littérature française. Pour une anglaise, cela peut paraître étrange…Mais à l'orphelinat, on a du temps à perdre et il faut bien trouver une occupation lorsque l'on sort sans permission de l'horrible bâtisse grise. La mienne avait été de me rendre chez de vieux libraires, dans les anciens quartiers de la cité londonienne. J'entrais, je prenais un livre et je m'asseyais. C'est d'ailleurs dans cette librairie que j'ai ouvert mon premier ouvrage à connotation sexuelle. Que de bons souvenirs…« Rappelle moi pourquoi tu lis ce truc? » Je soupirais. « C'est un cadeau. Puis il est très bien… » Elle fit la moue, peu convaincue. « Mais ça a été écris par un moldu il y a des siècles! » Je secouais la tête. « Tiens, prend et lis le jusqu'au bout. Après, ose me dire en face que ça ne vaut rien. » Je déposais le livre, un peu usé à force d'être lu, sur ma table de nuit. « Okey. Mais tout à l'heure, je te signale qu'on a un chapitre de métamorphose à lire pour demain sans parler de celui pour Galloway alors bon. » Je souris. « Bah, tu sèches métamorphose et pour SCMD tu dis que t'a perdu ton livre… » Elle grimaça. « Ça marche peut-être avec toi mais… » Je secouais la tête, négatif. « Nope! Mais quand il me colle une retenue il fait sauter celles de blondie, donc ça m'arrange en fait. Même si j'ai déjà lu le bouquin en entier dans le train mais bon, il a pas besoin de le savoir. » Elle écarquilla les yeux. « T'es bizarre et complètement illogique. »
Je ne répondis rien et d'un coup de baguette magique ouvris mon second tiroir pour en sortir de quoi rouler un coup. C'était plus une habitude qu'un réel besoin. Je pouvais arrêter n'importe quand, je n'en avais juste pas envie. Du bout de ma baguette je faisais bouger les feuilles pour s'enrouler correctement avec la bonne dose de tabac et de substances illicites. Je m'en fis trois d'avance et allumais le premier dans la chambre. « Ça aussi, c'est un truc de moldu! » J'haussais les épaules. « Faut avouer que la leur est meilleure… » Je lui soufflais ma fumée dans la figure. Elle fit mine d'être dérangée mais en fait elle aimait bien. Elle n'osait pas fumer de peur que ça s'apprenne. Mais elle fumait autant que moi! Par procuration. « C'est pas tout ça mais t'auras pas de devoir à recopier si tu me drogues alors ouste! » Super, je me fais chasser de ma propre chambre…Ce qui n'était pas plus mal. Je regardais ma montre. Minuit approchait…Bah, tant pi pour le règlement. Ce n'était pas comme si je le respectais en temps normal, de toute façon. Je trouvais idiot d'instaurer un couvre-feu durant les périodes scolaires. Je restais ici toutes mes vacances, même durant l'été –petit arrangement maison pour ne pas me retrouver à l'orphelinat, je squattais chez Razvan- et le château était…Ma maison. Et dans sa maison, on n'instaure pas de couvre-feu. C'est casse tête et sans intérêt! Ainsi donc je sortis de la salle commune. Personne ne fit attention à moi, mais il faut dire qu'il n'y avait personne en dehors du serpent du petit prince enroulé près du feu. On aurait dis un gros chat…J'étais tentée de le toucher, mais je l'avais vu mordre la main d'un premier année en manquant presque de la lui arracher parce que le gosse avait voulu aussi le toucher. Et comme je tenais à ma main –très utile pour fumer, tenir une bouteille ou baiser- j'oubliais immédiatement cette idée.
Je ne croisais aucun préfet ni préfet-en-chef, ce qui était heureux. Ceux de Serpentard n'auraient rien dis mais ceux de Gryffondor étaient de vrais casses couilles, cherchant la moindre occasion pour faire punir les petits princes. En général c'était eux qui ramassaient pour avoir balancé, mais il suffisaient qu'ils tombent sur LE professeur anti-conformiste. Je n'avais besoin de personne pour m'attirer des ennuis et prendre des retenues, je me débrouillais assez bien toute seule. Donc… Je sortis par les doubles portes encore ouverte et me baladais en fumant tranquillement dans le parc. Je ne pris même pas la peine de lancer un sort de dissimulation. A quoi bon, de toute façon? Je marchais sans vraiment réfléchir à l'endroit où j'allais, mais j'étais…Irrésistiblement attirée par le lac noir. J'aimais cet endroit, et la proximité de l'eau fraîche…J'aurais du penser à prendre une petite veste. J'étais sortie avec juste ma chemise. Le froid t'empêchera de planer correctement. me sermonna ma conscience, droguée jusqu'à la moelle aussi, celle-là. Tant pi, j'allumerais un petit feu. Ça donnerait une ambiance très camping moldu mais peu importait.
Et la, bam. J'étais en train de m'imaginer tranquillement assise près d'un feu avec mon join et une bouteille d'alcool quand je me retrouvais entravée et bâillonnée. Ce qui me fit lâcher ce que je tenais en main et tomber dessus. Je le sentis s'éteindre contre ma cuisse et grimaçais. On avait connu plus agréable comme sensations…Putain une marque de brûlure en plus des marques de fouet…C'est pas comme si tu t'en souciais, en même temps. Bien vu. Je n'en avais strictement rien à foutre…« Ca paraît peu probable mais tu n'as peut-être pas été mise au courant : les élèves sont supposés rester dans leurs dortoirs à cette heure. » J'aurais bien voulu lui répondre mais voilà, j'avais la bouche un peu entravée. Il du finir par comprendre après le très long regard que nous échangeâmes puisqu'il ôta ce bâillon magique. Je pus remarquer qu'il laissait les cordes… « Qu'est-ce que tu fais là ? Tu es seule ? » Deux questions, et deux questions idiotes. Il s'améliorait pas avec le temps…« Si si, je sais t'en fais pas. Mais bon, c'est pas parce qu'on connaît le règlement qu'on doit l'appliquer…Si? Je pensais que tu me connaissais un peu mieux que ça. » Tout mon torse était entravé par ces cordes magiques, ainsi que mes chevilles, mais je pus tout de même m'assoire, bien que la position n'était pas très décente et donnait une pleine vue sur ma culotte. En même temps il en avait vu d'autres, ce pervers. « Et bien je fumais le join que tu as fais tomber en me jetant ce sortilège et qui s'est éteint sur ma cuisse, pour cela merci…Et oui je suis toute seule. » Inutile de commencer à lui expliquer que j'étais sortie pour laisser le temps à ma compagne de chambre de finir ses devoirs pour que je puisse achever de les recopier en modifiant habilement quelques phrases et tournures pour faire croire qu'ils venaient de moi. Les seuls devoirs que j'exécutais comme une grande c'était pour potion, pour le simple plaisir de voir Blondie s'énerver de ne pas pouvoir me mettre des notes exécrables.
« Je savais pas que tu donnais dans le SM…Ça peut-être drôle mais préviens la prochaine fois, que je ne gaspille pas de la beuh pour rien. » C'est vrai à la fin, ça ne pousse pas sur les arbres…Enfin en quelque sorte mais pas ici. Bon, j'aurais pu en faire pousser en douce dans les serres de botanique. L'idée était d'ailleurs en projet mais d'ici à ce que ce soit rentable! Reste concentrée un peu idiote! Je levais les yeux vers lui. « Et toi, qu'est ce que tu fais ici? Te soulager un petit coup dans l'eau en solitaire? » Chacun son délire en même temps…
- Spoiler:
Désolée pour…Bah pour la réponse entière en fait XD C'est du Malucée dans toute sa splendeur ><
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Razvan A. Galloway
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| Sujet: Re: Blues in the Night [PV Malucée] Sam 7 Aoû - 17:47 | |
| La réponse ne tarda pas dès lors que Galloway eut libéré la bouche de la jeune sorcière. Bien entendu qu'il la connaissait suffisamment pour savoir qu'elle n'avait aucun respect pour les règlements, mais cela prenait parfois des proportions presque exaspérantes. Sourire en coin, il secoua la tête négativement, comme blasé par cette attitude si totalement décalée avec la situation. Elle aurait aussi bien pu discuter de la pluie et du beau temps pour ce qui était du ton, assorti de légère condescendance. Pourtant on était au cœur de la nuit, au bord du Lac Noir, elle était ligotée, culotte à l'air. Ça n'avait pas l'air de faire partie des facteurs influençant son comportement. Comme toujours, ça avait tendance à amuser suffisamment Galloway pour le faire sourire plus ou moins franchement. Parce que naturellement il y avait des situations où il valait mieux savoir dissimuler un tant soit peu.
Sourire qui se fit plus malicieux à l'évocation du joint perdu : ces substances-là étaient une calamité, qui faisaient perdre la mémoire aux meilleurs étudiants, limaient les réflexes, voire rendaient complètement stupide. Il avait fallu que la jeunesse moldue refile le virus à la jeunesse sorcière... Au sein de laquelle il s'était vite répandu malheureusement. Il arrivait même quelque fois désormais de voir des élèves stones en pleine journée, bien que ce fut sévèrement réprimé. Razvan n'avait rien contre les remontants, désinhibants voire drogues plus originales. Chacun fait bien ce qu'il veut chez lui. Mais que des personnes douées et intelligentes attentent volontairement à leurs facultés intellectuelles... On se serait pourtant bien passé de cette merde. D'où le peu de cas qu'il fit du reproche que Malucée lui adressa.
Pour autant ce sourire-là ne dura pas longtemps. A peine fut-il question de SM qu'il fana. Les années passaient mais rien n'y faisait, il ressentait toujours, souvent cet espèce de malaise culpabilisant du désir qu'elle lui évoquait. C'était d'autant plus dérangeant qu'il n'avait pas l'habitude de faire quoi que ce soit qui soit en contradiction avec sa conscience. Ou bien sa conscience finissait toujours par s'accommoder vite et gracieusement de ce qu'il faisait. Là non. Ce n'était pas simplement qu'elle avait l'âge d'être sa fille, c'est qu'en plus il était probablement ce qui se rapprochait le plus de son père. Merde, ce n'était pourtant pas avec lui que Bella s'était offert une chevauchée sauvage ! Et même s'il avait des devoirs vis-à-vis d'elle, par volonté du Seigneur des Ténèbres, ce n'était pas de cet ordre-là. Pourtant rien à faire. Non rien à faire, il finissait toujours par avoir envie d'elle à un moment ou à un autre, et il se prenait toujours la tête sur le sujet dans les temps qui suivaient.
Quant à elle, elle avait l'air de prendre cette situation avec une telle légèreté.. Enfin, il fallait bien qu'elle l'irrite lui aussi pour une raison ou une autre. Autant que ce fut pour une raison qui avait, aussi, ses bons côtés. Il dissimula son agacement derrière un léger mouvement d'épaules quand il s'agit de la perte de son herbe. Au moins une bonne chose. Qu'elle soit du genre ou non à attendre des excuses, lui, il n'était pas du genre à en donner.
D'ailleurs il ne se donna pas la peine de répondre à la dernière question. C'était purement malucéen : certains pouvaient commettre l'erreur de prendre la provocation au pied de la lettre. Mais ceux qui avaient un minimum de bon sens ne la faisaient pas deux fois. Cela lui tira même de nouveau un léger sourire : quant à savoir si c'était à cause de la provocation elle-même ou des souvenirs des scènes où certaines des plus pédantes et calmes personnalités s'étaient mises à éructer, outrées à outrance... Une fraction de seconde cependant, parce que cette interrogation lui rappelait opportunément la raison de sa présence sur place.
Razvan la libéra d'un mouvement de baguette puis ressortit le strutoscope. de nouveau en équilibre sur la paume de sa main. Mais l'objet commençait de tourner moins vite, sa lumière faiblissait peu à peu. C'était pire en direction du château. Il faudrait donc se diriger de nouveau vers la Forêt, frémissante, attentive. C'était peut-être simplement un jeu de l'esprit, mais dans un moment pareil, Elle semblait presque vivante, carnassière, attirante et menaçante tout à la fois.. Et la personne qu'il poursuivait connaissait les lieux apparemment, puisque le strutoscope désignait la pointe du lac,. Or Razvan savait que si on s'enfonçait un peu sous les premières frondaisons, on tombait sur un sentier étonnamment aisé à suivre. Un sentier inconnu de l'écrasante majorité des élèves et professeurs. Ce n'était pas bon signe. Le sorcier fronça les sourcils et tendit une main pour aider la jeune fille à se relever. Il fallait faire vite.
"Tu n'as croisé ou vu personne en venant ici, si ?", demanda-t-il par acquis de conscience, bien que sans trop y croire. C'était une chance qu'elle ait été seule, puisque cela lui évitait de jouer le rôle du professeur. Mais ça aurait été mieux encore si elle avait pu apercevoir, ou reconnaître celui ou celle qu'il poursuivait aveuglément. Enfin, soyons réalistes, il y avait peu de chance. Galloway soupira, le regard sombre à l'idée des inévitables protestations qu'allait provoquer son injonction : "Écoute, pour une fois retourne dans ta chambre et restes-y. J'ai des choses à faire et je ne veux pas que tu sois dans les parages. Ne discute pas et file !"
S'il le fallait, si l"'autre", l"inconnu, s'éloignait trop, il jetterait les sorts qu'il faudrait pour le mettre hors d'état de nuire avant d'être inatteignable. Quitte à le tuer, et perdre ainsi toute chance d'en tirer le moindre renseignements. Mais mieux valait ça qu'un ennemi en liberté, les strutoscopes ne mentent pas. Dans ce cas de figure, il n'était pas capable de prévoir ce qu'il adviendrait, mais on n'était jamais à l'abri de sorts fusant en tous sens, d'incident... Non il ne voulait pas de Malucée dehors cette nuit-là.
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Malucée Nobody-Lestrange Claimed by Shadow Just a stranger doll ♣ Parchemins Enregistrés : 127 ♣ Where are you ? : In your bed. ♣ Sortilège ‒ Potion Fétiche : ... ♣ Character Age : Nineteen
| Sujet: Re: Blues in the Night [PV Malucée] Dim 8 Aoû - 12:34 | |
| Razvan avait un grand problème dans la vie: Il se prenait un peu trop la tête. Ma remarque sur le sadomasochisme aurait du lui donner des idées tordues, mais il fallait être aveugle pour ne pas savoir que coucher avec moi, me désirer…Le dérangeait un peu. Peut-être qu'il se pensait pédophile? Mais bon sang, j'étais majeure et vaccinée! Majeure sexuellement, et en tant que sorcières. Sur deux ans, il n'avait toujours pas réussi à se détendre. J'avais souvent eu l'idée de mettre un peu de drogue dans son thé…Histoire qu'il plane et profite pleinement. Mais je m'étais dis, sans doute à juste raison, qu'il n'aurait pas vraiment apprécié. Ainsi, je m'étais abstenue. La meilleure idée de ma vie, la première fois que je m'empêchais de faire quelque chose…Je n'avais pas envie de perdre Razvan. Je n'en étais pas amoureuse, mais il était comme une sorte de…Personne importante dans ma vie. Pas un père –ce serait carrément glauque- mais plutôt…Mh…Difficile à expliquer. Je ne comprenais pas moi-même ce qui me ramenait toujours vers la cabane du garde-chasse, ce qui me poussait à le chercher pour le forcer à perdre le contrôle et à me prendre, à toujours agir ainsi. Ça m'amusait, mais lui? Lui aussi, forcément…Forcément. Il empêchait son regard de trop dévier. Pourtant, je n'avais pas l'abondante poitrine de certaines, ni les formes pulpeuses d'autres filles. Avec mon petit bonnet B et ma presque anorexie due à des années de malnutrition, je savais que j'avais quelque chose qui plaisait, mais je n'avais jamais pu définir quoi exactement. Mon caractère était la seule…Partie de moi que je voyais tenir ce rôle. Ça passe ou ça casse bien évidemment, mais quand ça passe…On n'a pas à s'en plaindre. Du moins pas que je ne sache.
J'étais libre, à présent. Je pouvais bouger, mais je restais pourtant assise, à le regarder sortir son strutoscope qui semblait s'agiter. Ah, voilà donc ce qui avait amené le Mangemort à sortir de sa retraite dans la petite cabane…Razvan n'était pas du genre loquace, et encore moins social. Son délire, c'était de rester tout seul et, à ma connaissance, j'étais l'une des seules personnes avec qui il alignait plus de deux phrases en dehors de ses cours. Avec qui il n'était pas spécialement froid –pas toujours- j'étais un cas à part. Il avait toujours un œil sur moi, et je prenais ça pour une surveillance rapprochée de sa propriété personnelle même si j'étais, en réalité, assez loin du compte. Lui, jaloux? C'était presque aussi absurde que d'affirmer que Voldemort pouvait aimer. D'ailleurs, la jalousie…Je ne connaissais pas spécialement ce sentiment. Je ne m'étais jamais attachée à personne. Les orphelins, c'est ainsi…Bien sur, l'un ou l'autre me fascinait plus que la moyenne, m'attirait. Mais jamais, au grand jamais, je ne piquerais une crise d'hystérie s'il allait voir ailleurs. Je ne m'en privais pas, de mon côté, notamment avec Sevan. Ce qui était bien avec lui, c'est que nous avions la même vision de la vie. Et c'est la raison pour laquelle nous couchons toujours ensemble après toutes ces années. La raison, pour Razvan? Ah! J'ignorais même comment tout avais commencé. Il avait suffis d'un soir, et ensuite…Nous n'avions plus su nous arrêter.
« Tu n'as croisé ou vu personne en venant ici, si ? » Je n'avais pas déjà répondu, à cette question? Ah non c'était est-ce que tu es seule. Comme si j'avais l'habitude de me balader en compagnie de quelqu'un…Bon ça aurait pu être un garçon, mais il n'aurait pas été se cacher dans les buissons! Et Razvan aurait pu jouer son rôle de grand méchant prof' en nous filant une retenue –séparés si j'avais un peu de chance pour que ma retenue soit plus torride que la sienne. Puis d'ailleurs, pourquoi était-il si paranoïaque? Et qu'avait à craindre un Mangemort dans les murs de Poudlard? Entouré de plusieurs autres Mangemorts, sans parler du fait qu'il était sous la protection directe du Seigneur des Ténèbres. Personne, personne au sein de cet endroit, en tous cas, n'oserait lever la main sur lui! Il était vraiment beaucoup trop paranoïaque…« Si si, trois hypogriffes, deux hiboux, quatre chauves-souris et une armée entière sortie de nulle part pour te faire ta fête. » répondis-je avec un grand sourire. Oui, je me foutais de sa gueule, et surtout de sa paranoïa. « Écoute, pour une fois retourne dans ta chambre et restes-y. J'ai des choses à faire et je ne veux pas que tu sois dans les parages. Ne discute pas et file! » Je poussais un soupir et ne bougeais pas d'un pouce. Je sortis un nouveau join de ma poche, que j'allumais à l'aide du bout de ma baguette. Je tirais dessus et soufflais la fumée dans sa direction. « Détend toi, tu vas nous faire un infarctus et tu ne seras plus bon à rien. Paraît que ça rend impuissant…Ça m'arrange pas des masses. » Je me relevais et époussetais ma jupe. Je m'appuyais contre un arbre, en tirant une autre taffe, laissant la fumée embrumer un peu mon esprit. Je soufflais ) nouveau dans sa direction, dans l'espoir que les quelques effluves parviennent au moins à le calmer. Il en fallait bien plus que ça pour être stone, surtout chez moi qui était habituée. Non, c'était juste…Pour me détendre justement. « Je crois savoir pourquoi ton strutoscope pète son câble… »
Savoir était un grand mot. Disons qu'au château, et surtout dans les autres maisons –en dehors de Serpentard je parle- des rumeurs avaient tendance à circuler. Que ce soit dans les petites fêtes privés où j'étais forcément invitée avec Sevan et où l'alcool déliait très facilement les langues, ou même ailleurs, parfois même dans les couloirs ou les grands escaliers. On entendait des rumeurs selon lesquelles des élèves voulaient se soulever contre le Seigneur des Ténèbres. Et, avec deux sous de jugeotes, on pouvait penser qu'ils commenceraient pas les Mangemort…Ils avaient l'embarras du choix! Le directeur? Mh, non, trop gros morceau…Sous-directeur et professeur de magie noire alors? Peut-être encore trop gros. Blondie? Ah, j'aurais aimé! Mais j'étais au courant de tout ce qui pouvait se tramer contre elle. Ainsi…Peut-être étais-ce lui, la cible. Lui, que l'on surveillait, peut-être dans l'espoir de connaître ses points faibles. Ou merlin seul sait pourquoi. Mais le strutoscope ne s'agitait qu'en présence d'une personne qui voulait du mal à son propriétaire. Hors, je ne lui voulais que du bien –et même un énorme bien. Donc, j'étais disqualifiée d'office dans ce jeu! Sauf si quelqu'un lui collait au train. Et ce quelqu'un devait être dans les parages, en direction du lac. Sans doute encore trop près pour qu'il puisse se laisser aller à ses instincts masculins. Je fis tomber quelques cendres sur le sol, vérifiant bien qu'elles s'éteignaient et ne prenaient pas feu. Et je m'approchais de lui. « Evidemment…C'est loin d'être gratuit, tu t'en doutes. Et ne dis pas de conneries. Tu sais comment ça se fini à chaque fois qu'on se croise. Je ne vois pas pourquoi cette fois serait différente des autres… » Ça avait tendance à finir au lit, et j'étais contente qu'on ai inventé les potions contraceptives. Quelle mère horrible j'aurais été, non? Beurk. Je détestais penser gamins.
Et d'ailleurs, je ne comptais pas bouger d'ici. Rentrer, alors qu'il offrait une perspective de danger? Ou de sexe? J'adorais les deux, les deux étaient comme une drogue pour moi. Alors hors de question, plutôt me faire dévorer vivante par un inferi; « Puis tu sais qu'en m'ordonnant de partir tu ne fais que me donner envie de rester. Et que je resterais si tu me le demandes, donc tu es coincé…A moins de m'attacher à nouveau, mais je risque d'être à la merci… » J'eus un petit sourire et soufflais: « Du grand méchant loup? »
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Razvan A. Galloway
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| Sujet: Re: Blues in the Night [PV Malucée] Mar 10 Aoû - 13:33 | |
| Le strutoscope. Quelle belle invention. Et dire que ça avait été inventé pour contrer des Mages noirs, quelle ironie... Instrument répandu parmi les Aurors, c'était là qu'il avait obtenu le sien. Pourtant rapidement il n'avait plus pu l'utiliser devant ses pairs : et pour cause, le double-jeu, ça a ses désavantages. Instrument des paranos aussi, aux yeux de beaucoup. Peut-être bien. Mais on ne passe pas plus de la moitié de sa vie à jouer les infiltrés sans développer une méfiance instinctive plus développée que la moyenne. Sans compter que de son avis personnel, Razvan estimait qu'il s'agissait plus de prudence que d'inquiétude, et que c'était ce qui lui avait sauvé la mise et la vie à plusieurs reprises. Et puis quoi, l'opinion des autres, si ça avait dû l'influencer, il n'habiterait pas une cabane en bordure de la Forêt Interdite et ne se permettrait pas les punitions sévères autant sur les fils et filles de "bonnes familles" autant que sur les autres.
Elle avait réagi comme il s'y était attendu, résigné. Tant et si bien qu'il mettait plus d'attention à scruter l'orée du bois, dans le vain espoir de distinguer une ombre d'une autre, plutôt qu'à écouter vraiment les réflexions malicieuses qu'elle lui faisait. Jusqu'à ce que la jeune fille finisse par évoquer la cause de l'agitation du strutoscope. Comme quoi, ça n'est pas bien difficile d'avoir la pleine attention du Mangemort, parce qu'elle était désormais toute à Malucée. Malucée qui ne perdit pourtant pas une occasion de jouer. Pas gratuites les informations ?
"Arrête ça, tu sais que le chantage ne marche pas avec moi." Ça avait été dit calmement mais d'un ton sans appel. C'était un peu comme les ordres et les règlements avec Malucée, ça produisait l'effet inverse. Pour lui c'était le chantage. Pourquoi ça en particulier ? Une autre forme d'esprit de contradiction ? Prouver que contrairement à ce qu'imaginait le corbeau, il n'y avait pas de faille suffisamment profonde pour qu'on puisse jouer dessus ? Par amour-propre ? Par précaution ? Lorsqu'il se pliait à la volonté de quelqu'un c'était toujours par choix. S'il obéissait sans discuter aux ordres du Seigneur des Ténèbres, c'était parce qu'il croyait en ces idéaux. S'il acceptait un marché, c'était toujours lorsqu'il s'agissait d'un deal d'égal à égal, ou bien qu'il se trouvât lui, Razvan, en position de force. Et même lorsqu'il couchait avec elle, conscience malmenée ou pas, c'était parce qu'il en avait envie, parce qu'il aimait ça. Elle et son sans-gêne perpétuel. Et si cette nuit-là se terminait comme les autres, comme elle disait, ce ne serait certainement pas pour obtenir autre chose, ce ne serait que pour le plaisir de la prendre. Ton sans appel donc. Mais sans remettre en question ce qu'il venait de dire, le regard que promena Galloway sur ce corps souple n'avait rien d'indifférent. Il avait simplement passé l'âge de s'enflammer aux premiers sous-entendus. Comme il avait passé celui de nier les évidences. Oui il avait parfaitement saisi où elle voulait en venir, et oui, s'il ne s'agissait plus de chantage, il savait qu'il ne résisterait pas longtemps au désir qu'elle était capable de faire naître chez lui -elle avait un savoir-faire étonnant pour son âge... -, seulement ce n'était pas le moment.
Cependant, le Mangemort n'aurait pu nier avoir été hautement intéressé par ce qu'elle prétendait savoir. Et comment. Elle était loin d'être une idiote, de l'avis de Razvan, avis qui n'était pas partagé par tout le corps enseignant de Poudlard, d'ailleurs, Malefoy en tête. Par conséquent si Malucée pensait savoir ce qui agitait le strutoscope, son idée, vraie ou fausse, méritait au moins qu'on s'y penche. De plus, toute aide qu'elle pouvait lui apporter dans ce cadre était bonne à prendre. D'abord pour l'aide tout court, ensuite... S'en rendait-elle compte ? Probablement pas, elle qui se disait sans parti. Mais l'aider lui ce soir, c'était aider son camp, celui du Lord noir, quoi qu'elle en pense. Un tout petit pas, mais un pas quand même, dans la direction qu'ils espéraient qu'elle finirait par prendre. C'était une bonne chose, ne serait-ce que pour elle, parce que le Seigneur des Ténèbres ne prendrait pas le risque de la laisser vivante s'il s'avérait qu'un jour elle penche pour leurs adversaires. Or, autant l'admettre, Razvan avait fini par bien l'aimer ce petit bout de femme et sa disparition ne l'aurait certainement pas réjoui, loin de là.
Une médium, c'est à la fois rare et précieux. Que Voldemort ait désigné Razvan pour en faire une alliée était une extraordinaire preuve de confiance. Bien entendu, il n'avait jamais indiqué à Malucée la raison pour laquelle il l'avait prise sous sa protection. Sans doute avait-elle effectivement cru que c'était parce que d'une façon ou d'une autre, elle était fille de l'une des plus nobles et anciennes familles sorcières. Sans doute s'imaginait-elle toujours être seule à connaître ses dons. A moins qu'elle en ait fait part à quelqu'un ? Le sorcier n'avait pas l'intention de lui dire qu'il savait, mais il espérait qu'elle finirait par le lui avouer d'elle-même. Ce soir peut-être ? Ce serait trop beau pour être vrai. Et il y avait tant de façons plus traditionnelles d'avoir des informations sur ce qui se passait au sein du château..
Quoi qu'il en soit, il lui fallait ces informations, et au plus vite. Et puisqu'il avait décidé qu'il ne rentrerait pas dans le jeu qu'elle avait instauré, il fallait bien qu'il impose ses propres règles.
" Voilà ce qu'on va faire. Tu me dis ce que tu sais et je t'emmène avec moi. Ou tu préfères continuer à négocier et je te ramène en personne dans ta chambre par la peau de tes jolies fesses. Et dépêches-toi de te décider, je ne veux pas le perdre.", acheva-t-il en faisant un signe de tête parfaitement compréhensible en direction de la pointe du Lac qu'indiquait le détecteur d'ennemis.
La fumée du joint ne cessait de lui titiller les narines, de l'agacer, et il avait failli inclure le jet du pétard dans le marché. Mais Razvan la connaissait suffisamment maintenant pour se douter qu'il ne s'agissait pas de la meilleure chose à faire. Dans le cas où il préférait qu'elle parle et l'accompagne, naturellement. Autrement ça lui aurait donné une excuse parfaite pour la renvoyer dans son dortoir. Tiens, ce n'était pas anodin ça, qu'il préfère une option plutôt qu'une autre. En même temps, c'est bien connu, le danger, y a rien de mieux pour réveiller les instincts primaires.
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Malucée Nobody-Lestrange Claimed by Shadow Just a stranger doll ♣ Parchemins Enregistrés : 127 ♣ Where are you ? : In your bed. ♣ Sortilège ‒ Potion Fétiche : ... ♣ Character Age : Nineteen
| Sujet: Re: Blues in the Night [PV Malucée] Jeu 12 Aoû - 13:41 | |
| Je me disais que ce machin infâme était peut-être cassé, parce qu'il ne semblait pas être décidé à pointer dans une direction digne de ce nom. Ou il y avait plusieurs ennemis de Razvan dans les parages ou l'unique ennemi se tapait un trip en s'entraînait pour un concours de slalom en forêt. Je regardais l'objet, posé sur la paume ouverte du Mangemort. Ah, il sembla se décider! Super…Si la personne avait deux sous de jugeotes elle retournerait vite fait au château, dans son dortoir, ou dans son bureau si c'était un professeur.
« Arrête ça, tu sais que le chantage ne marche pas avec moi. » J'haussais les épaules. Je pouvais bien essayer tout de même, non? Si je n'avais pas tenté…Disons qu'on aurait pu penser que j'étais malade. Très très malade. « On dit ça… » murmurais-je en tirant à nouveau sur le petard. Je fermais les yeux. J'étais bien, et fumer m'empêchait d'être dérangée par ces maudites visions. On aurait pu penser que cela influencerait mes réflexes ou tout autre bêtise du genre. Pas exactement. Pas avec un, en tout cas, ni même avec trois. Sauf si je m'amuse à créer un aquarium dans ma chambre. Fumer jusqu'à ce qu'elle devienne bleue. La…Ah! C'était extrêmement drôle, surtout lorsque ma coloc' commençait à être stone. C'était un véritable phénomène de foire. Mais ce n'était pas le sujet. Le strutoscope de Razvan avait détecté quelque chose, un danger quelconque à l'encontre du mage noir. Et ça pouvait être…Passablement n'importe qui. Un enseignant contre le régime, un élève qui le détestait –et il y en avait pas mal malheureusement pour lui. On ne pouvait être certain de rien. « Voilà ce qu'on va faire. Tu me dis ce que tu sais et je t'emmène avec moi. Ou tu préfères continuer à négocier et je te ramène en personne dans ta chambre par la peau de tes jolies fesses. Et dépêches-toi de te décider, je ne veux pas le perdre. » Je souris. L'option "me ramener dans la chambre par la peau des fesses" impliquerait qu'il devrait me toucher donc que je pouvais aisément le faire craquer et le forcer à me prendre, même dans un coin obscure à l'intérieur du château. Cela dit…J'aimais beaucoup l'idée de la traque. A la chasse aux ennemis! Ouais, ça me bottait assez…Je fis mine de réfléchir. « Abîmer mes fesses n'est pas dans ton intérêt mais…D'accord marché conclu, je viens et je te raconte tout. » Je me mis à marcher, dans la direction indiquée par le strutoscope qui pétait son petit boulon même s'il commençait à se calmer, signe que l'ennemi s'éloignait.
Pourtant, aucun de nous ne courrait. Nous marchions en suivant le chemin indiqué par l'objet et je réfléchissais. Comment lui expliquer ce que je savais sans révéler comment j'avais pu l'apprendre? Mes dons médiumniques étaient assez casse couilles. Je voyais tout ce qui concernait le Lord Noir. Ainsi…J'avais vu la confrérie, et je savais qu'ils préparaient une espèce de coup d'éclat. Qui était pour bientôt. J'avais vu un serdaigle dans la pénombre –donc pas son visage juste son uniforme- discuter avec des créatures de la forêt interdite. Puis j'avais vu une grande réunion, et une attaque portée sur des verts argents. Comme ce n'était pas spécialement sur des amis à moi, je m'en fichais un petit peu. Mais si cette confrérie était contre les serpentard, elle était contre Voldemort, donc contre Razvan qui était un Mangemort. Un de leur membre devait se promener dans le coin, ou même le surveiller. S'ils avaient deux sous d'intelligences, ils feraient surveiller tous les Mangemort du château, de Snape à Rookwood en passant par la Malefoy et évidemment Razvan. « Bon. Me demande pas comment je le sais, c'est tout ce que je veux. Je te donne les infos, mais tu cherches pas plus loin, ok? » J'attendis qu'il approuve. Je n'avais jamais parlé à personne de mes visions, et je ne comptais pas commencer aujourd'hui. Parfois j'en avais encore, lorsque je n'avais plus de drogue à disposition ou que je n'en avais pas pris assez. Je voyais aussi des évènements concernant des mangemorts en particuliers, qui pourraient leurs nuire. Et comme ça concernait les mangemorts, ça concernait leur maître. « Ya une bande, dans le château. Des élèves qui sont contre le régime, qui…Haïssent le Seigneur des Ténèbres plus que tout et veulent être les instruments de sa chute. Ils manigancent des trucs même si je sais pas quoi. Je suppose que bon…Comme t'es un Mangemort, ils doivent te surveiller et que ça doit être pour ça que ton strutoscope se fait son petit délire. Doit y en avoir un dans le coin. Et peut-être que cette personne a vu ou a appris un truc qui lui a donné envie de te buter…En même temps la moitié de Poudlard veut te buter, t'es quand même un gros connard quand tu veux.
Je disais cela comme si je lui annonçais bien gentiment que demain le ciel serait bleu, le soleil brillerait et les petits oiseaux chanteraient. Dans le plus pur style malucéen. Au point que malucéen était devenu un adjectif courant pour qualifier certains actes ou certaines paroles. Chacun son délire à ce niveau la. Je scrutais la pénombre. L'objet pointait en direction du château, à présent. Il s'était décidé! « Ah. Bah, il a du rent… » Un éclat de voix me coupa en plein milieu de ma phrase. On s'était éloigné du lac, un peu autour de la forêt qui l'entourait et apparemment on venait de tomber sur une dispute entre couple. Couple qui n'avait rien à foutre dehors surtout qu'ils n'étaient pas de Serpentard. Je ne pus m'empêcher de rire. « Ah, j'ai capté! Tu te tapes la fille et le mec se la tape aussi, c'est ça? Wah, super le danger…Ah putain. » J'étais pliée en deux, drogue aidant. Les voix s'étaient tues et les deux Gryffondor semblèrent se faire tout petit pour s'enfuir. De toute façon le danger ne venait sans doute pas d'eux.
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Razvan A. Galloway
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| Sujet: Re: Blues in the Night [PV Malucée] Dim 15 Aoû - 13:51 | |
| Malucée accepta. Et à l'air qu'elle avait, il devina qu'elle ne tirait probablement pas toutes ces informations de moyens ordinaires. Mais il choisit de respecter son désir de ne pas s'expliquer sur ses sources. Provisoirement. Et puis quelle importance dans le fond, qu'elle lui dise qu'elle avait des visions ou non, du moment qu'il finissait par apprendre ce qu'il y voyait. Ce ne serait sûrement pas demain la veille, qu'elle lui ferait un compte-rendu détaillé de ses rêves, ce ne serait même probablement jamais, mais il y avait du mieux. Il approuva donc d'un signe de tête, silencieux. Et c'est tout aussi silencieusement qu'il l'écouta, sans la couper. Ce qu'elle lui disait, ils avaient de sérieux soupçons sur le sujet et depuis longtemps. Elle ne faisait que préciser, rendre cette réalité plus palpable. Razvan ne tint aucunement compte que, selon la sorcière, la moitié de l'école souhaitait sa mort. Cela allait tellement de soit que des élèves haïssent leurs profs, et il s'était toujours fichu comme d'une guigne de ce qu'on pensait de lui. Un connard, peut-être, peut-être pas et rien à battre.
Alors qu'il réfléchissait à la marche à suivre, et qu'une nouvelle question lui venait aux lèvres, ils furent interrompus par les éclats de voix d'un couple. Galloway grinça des dents. Malucée... Malucée lâcha l'une de ces habituelles moqueries et rit. Un rire rendu un peu stupide par l'herbe qu'elle fumait, et surtout trop bruyant. Les deux jeunes pris en flagrant délit relevèrent la tête vers eux, ahuris, inquiets, prêts à s'enfuir.
Cette fois-ci Razvan ne put dissimuler son agacement. Son exaspération s'exprima dans un claquement de langue particulièrement sec. De nouveau l'Incarcerem fut lancé, contre les deux Gryffondors. Perdant l'équilibre, ils tombèrent comme des quilles sitôt leurs jambes liées l'une contre l'autre. Aller, ça allait devenir une marotte, et au moment même où il le lançait, il imaginait déjà les remarques dont l'abreuverait Malucée. C'était pourtant de sa faute, elle et son manque de discrétion regrettable. Et nul doute que cela n'ait été à porter au compte de la merde qu'elle fumait. Il avait baissé les bras quant à la convaincre d'arrêter. De toutes manières le lui interdire était la meilleure manière de l'encourager à poursuivre sa consommation, mais il n'avait toujours pas renoncé à trouver un moyen de lui en faire passer le goût. Particulièrement dans des moments pareils. Aussi, après un coup d'œil faussement réflexif, il lui jeta le même sort. Un autre pétard de perdu, tant mieux. Dans l'herbe du parc, et par cette nuit sans lune, il aurait fallu savoir qu'elle était là pour distinguer sa petite silhouette fluette. Avec un peu de chance, la rosée nocturne la ferait redescendre un peu de son nuage stoneux. Quant à lui il remâchait sa mauvaise humeur et dut se concentrer pour ne pas lancer un sort d'Oubliette trop fort aux deux étudiants. Dès qu'il vit leurs regards perdre de leur inquiétude, se faire plus lointains, il les libéra d'un geste impatient, et attendit l'air peu amène, que leurs esprits leurs reviennent. C'était presque comique d'ailleurs la façon dont leurs visages passèrent de l'expression absente à colérique, comme ils se souvenaient brusquement de ce qu'ils faisaient juste avant de tomber sur Galloway et Malucée. La légère incrédulité qui les anima lorsqu'ils réalisèrent qu'ils étaient tombés sans se souvenir de comment, était pas mal aussi. Et puis comme le même Galloway se raclât ostensiblement la gorge, l'expression furieuse le céda à l'inquiétude, voire la peur. La boucle était bouclée, et cette fois, Malucée ne ferait pas partie du paysage dont ils se souviendraient.
"Monsieur Bones et Miss Flannigan... Vous êtes attendus demain à quatre heure du matin précisément à l'entrée du château. Je vous informerai du détail de votre détention à ce moment-là." Rester dans le vague, c'était ce qu'il y avait de mieux, ainsi leur imagination ferait tout le travail de suggestion nécessaire à les inquiéter. D'ailleurs ils n'avaient pas forcément tord. La sanction ne serait pas douce. Il était donc parfaitement inutile de prendre un ton menaçant, d'autant que Razvan était visiblement passablement irrité. "Rentrez immédiatement dans vos dortoirs et tâchez d'y dormir le peu d'heures qu'il vous reste." Ils obéirent avec une rapidité qui aurait fait des merveilles si seulement elle avait été plus répandue. Il les laissa disparaître au loin, puis, avant de libérer Malucée à son tour, il la toisa un moment, l'air amusé : "C'est vrai que les liens te vont bien en fin de compte." A moitié c'était pour la devancer dans ces remarques. A moitié, parce qu'il l'admette ou non, il pensait ce qu'il disait. Une fois de plus la baguette exécuta un dessin simple et net, et les liens disparurent.
Et une fois de plus le détecteur d'ennemis fut sorti. Plus rien. Le strutoscope était aussi inanimé que s'il ne s'était rien passé. Le bref incident avec le couple rouge et or avait suffi à l'inconnu pour prendre le large. C'était malin... Si ce que lui avait dit Malucée était vrai, et il n'y avait aucune raison d'en douter, Razvan venait de passer à côté d'une belle occasion de mettre la main sur l'un de ces opposants au Seigneur des Ténèbres. Ce qui aurait inclus dans le paquet cadeau la possibilité de savoir ce qu'ils préparaient exactement, qui étaient leurs complices. C'était frustrant, et la frustration le rendait mauvais. Bon, qui que ce fut qui ait agité le strutoscope cette nuit-là, il lui avait filé entre les doigts. Mais à charge de revanche. Il avait sûrement été trop souple ces derniers temps, ou bien avait pris trop à cœur le rôle de professeur, qui ne devait pourtant qu'arriver en second plan dans la liste des priorités. L'incident de ce soir avait au moins eu l'intérêt de cibler ce dont il avait besoin : un des membres de cette bande. Ni plus ni moins. Il ne devrait pas être inhumain d'en prendre un. Le tout étant de ne pas faire d'erreur dans un château peuplé des rejetons de sang-pur : une bavure serait forcément malvenue dans le contexte. Autant par politique que parce qu'il fallait réellement éviter, autant que possible, de gâcher inutilement du sang de sorcier. En revanche interroger l'un des ces imbéciles partisans des Moldus... Il suffisait d'en trouver, d'en avoir l'assurance... Bien, bien, au moins ce qu'il restait à faire était clair. Il lui faudrait encore en parler à Rookwood. Malefoy faisait trop de favoritisme pour que la "chasse" à l'élève résistant repose sur de bonnes bases. Et Snape... Snape, comme de nombreux Mangemorts, Galloway ne pouvait que s'en méfier. Peut-être même plus que les autres Mangemorts, parce qu'après tout, Razvan avait été infiltré dans l'Ordre du Phénix et le nouveau directeur de Poudlard y jouait parfaitement son rôle. Un peu trop peut-être ? En tous cas pour ce genre de projets, moins nombreuses étaient les personnes au courant mieux c'était.
Sortant de ces sombres réflexions, Razvan frotta songeusement une barbe naissante et déjà rugueuse. Il avait quasiment oublié les deux Gryffondors. Jusqu'au petit matin, où ils paieraient entre autre pour avoir pourri une aussi belle occasion de coincer un membre de cette "bande" comme elle disait. "Tu as des noms ?" Autant y aller cash, tourner autour du pot ne servirait à rien. Avec la majorité des gens, la manipulation était souvent d'une aide indiscutable. Mais avec elle, il préférait faire preuve d'une certaine franchise. Parce qu'il pensait la connaître assez pour croire que c'était plus efficace. Ce qui était presque un compliment venant de Razvan.
[HJ : c'est vraiment pas top, je manque cruellement d'inspiration en ce moment ><] |
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Malucée Nobody-Lestrange Claimed by Shadow Just a stranger doll ♣ Parchemins Enregistrés : 127 ♣ Where are you ? : In your bed. ♣ Sortilège ‒ Potion Fétiche : ... ♣ Character Age : Nineteen
| Sujet: Re: Blues in the Night [PV Malucée] Lun 16 Aoû - 15:53 | |
| D'accord, j'avais peut-être un peu déconné. Me foutre de lui, comme ça…C'est sur que Razvan n'a jamais été un marrant! Il en faut beaucoup pour le dérider, et par moment j'y arrive. Mais à d'autres moments…Ah, le fiasco total, l'angoisse paradoxale! Enfin…Je me comprends quoi. Rien de drôle. Parfois ça me retombe dessus, sur la gueule, comme vous préférez. Pas cette fois! Tant mieux…Ou pas. J'aurais bien voulu, une petite retenue particulière. En sortant, ce soir-là, je n'avais pas pensé que je le croiserais. Pas pensé du tout, pas même imaginé une seule seconde! Vous parlez d'une médium! C'est le genre d'évènements sans grande importance pour moi, de toute façon…Pour une fille dont les visions sont irrémédiablement liées au Seigneur des Ténèbres…Savoir qu'un Mangemort se baladerait, comme souvent, dans le parc relevait du futile. Et encore, futile était un mot aimable, gentil! On s'en tamponnait la nouille avec une pelle, si vous voyez ce que je veux dire! Okey on est d'accord, c'est pas des plus agréable, surtout qu'une pelle c'est pas minuscule. Mais bon. La vie parfois, c'est fait d'épreuves pas top. Putain, mais qu'est ce que je raconte?
Délire de drogué, appelons ça comme ça. Pourtant…A combien en étais-je? Pas énormément, et ça ne me mettait pas dans cet état-là…Enfin si, si je fumais en aquarium dans ma chambre. Mais c'était rare! Avec l'air frais, je n'aurais pas du planer au point de parler de nouille, de pelle…Et de ne pas vraiment me rendre compte que j'étais attachée. Attachée, couchée dans l'herbe. La chute avait fait remonter ma jupe, et s'il avait deux sous de virilité, il aurait maté, ce pervers! Enfin…De la virilité il en a, même beaucoup, et il sait s'en servir! Mais par moment, c'est sa conscience qui foire tout. Pas le fait que je sois son élève, il s'en cogne. Non, le fait que je puisse être sa fille sans doute…C'était malsain, il faut bien l'avouer. M'enfin si c'était mon père, on l'aurait su! On aurait été se suicider tous les deux. Lui pour m'avoir eu comme fille, moi pour continuer à l'emmerder dans l'au-delà. Ah ah! Oula…Non, chut, silence, arrête tes conneries Malucée reprend toi deux secondes, assure! Je secouais la tête, mais ma tête pulsait un peu trop. J'avais besoin de fouetter un coup mon sang…« C'est vrai que les liens te vont bien, en fin de compte. » Je souris. Ah! Il avouait donc…Me voulait-il? Je remontais mes jambes contre moi, les écartant un peu. Innocemment bien entendu. Les liens disparurent à ce moment la. Je soupirais, déçue. Il aurait pu en profiter…« Je t'ai connu plus…Chaud, bébé. » C'était assez amusant, de lui trouver des surnoms totalement idiot. Bébé. En voyant sa tête, sérieusement, est-ce que vous l'auriez appelé bébé? Il manquait cruellement d'innocence et tout…Puis c'était un surnom moldu. Je le sortais de l'orphelinat, un ex, qui m'appelait tout le temps comme ça. Je n'avais jamais aimé, ça me tapait sur le système et me donnais envie de lui démolir le nez. Espérons que ce soit pareil avec lui, j'avais envie qu'il soit…Mh…Un peu…Bah. Il faudrait déjà qu'il pense à autre chose qu'à ce maudit strutoscope! Putain, c'est bon à la fin…Comme s'il n'y avait, dans la vie, que ces mômes stupides qui pensaient qu'à cinq/six ils allaient nous faire un remixe d'un mauvais film américain? Faut dire, s'il y a une invention que les sorciers ont adopté, c'est bien le cinéma. Enfin…Disons qu'en Amérique ça cartonne toujours bien, vu qu'ils sont libres là bas. Yen a qui ont de la chance l'air de rien. Enfin…De la chance, ah! Au rythme où ça allait, ils ne le seraient plus longtemps. Mais n'ayant rien vu à ce sujet, je ne pouvais me prononcer.
Puis on s'en tape. « T'a des noms? » Quand bien même j'en aurais eu, n'appartenant ni à son camps ni au camps adverse, je ne les aurais pas donné. Un bon membre de la neutralité n'aide pas l'un ou l'autre côté! Sinon…Faut avouer qu'on aura vu mieux niveau neutralité! Et je ne voulais clairement pas finir avec une tête de mort bonus langue de serpent sur mon avant-bras. J'avais d'autres projets de tatouages…Kaïn devait me pistonner sur un pote à lui capable de me le faire à la moldu. C'était encore ce qu'on trouvait de mieux. « Il est pas marqué « Service de renseignement » sur mon front. Surtout que même le service de renseignement est pas gratuit. Hors, jusque maintenant, t'a eu les yeux fixés sur ton scrutoscope à la con. Okey, t'en a pas eu ce soir, et alors? Respire quoi. Tu me reproches de fumer, tu devrais essayer ça détend parfois. » J'étais surtout un peu à cran. Je n'avais plus qu'un join à fumer, et je n'avais pas envie de l'user tout de suite. Puis il était en train d'arriver ce qui arrive souvent quand je suis trop longtemps en présence d'un mec qui me donne envie de sexe. Le côté nympho reprend le dessus et je deviens irascible. Il avait peut-être besoin de quoi être convaincu, comme notre première fois…Pff ces mecs, incapable de se débrouiller tout seul! Vraiment des bons à rien. « Non sérieusement, j'en ai pas et je suis pas James Bond. » Je le regardais. « Laisse tomber l'allusion. Je suis pas super espionne au service de monsieur le despote national, sans vouloir manquer de respect à quiconque. Moi, tout ça, ça me passe mais loin au dessus. Donc désolée, les noms, c'était pas dans le paquet avec le reste. » En langage décodé: Ce n'était pas compris dans la vision. Mais comme il ne savait pas que j'avais des visions, et que je n'allais certainement pas lui en parler –il est pas marqué "grosse gourde" sur mon front- il penserait sans doute à une blague de plus. Une blague ou que sais-je!
Avec tout ça, j'avais toujours le cul dans l'herbe. Et sans collant de surcroît. Heureusement que je porte jamais de culotte blanche –non mais faut pas déconner ce serait une insulte à ce que la couleur représente. Pureté tu parles…Ça en ferait marrer plus d'un et moi la première. Bref donc je portais du noir, je risquais juste d'avoir des traces d'herbe sur les fesses mais ça partirait avec un coup d'eau sous les douches! Je levais le regard vers lui et fis la moue. « T'es frustrant, Razvan. » gémis-je. « J'en viens à envier la blonde que se tapait ce Gryffondor et pourtant il baise mal. » En comparaison, s'entend. Quoi que, je n'avais que d'assez vague souvenir de cette nuit…On s'était réveillé à sept dans une salle commune, qui n'était pas la mienne, clairement, à moitié nu…Si la Blondie avait vu ça, la crise cardiaque assuré! J'avais été tentée de prendre une photo pour la lui envoyer, en brouillant les visages…J'avais la photo, manquait plus que l'occasion.
- Spoiler:
T'en fais pas, ça arrive! Désolée je me suis un peu tripée m'enfin c'est Malucée x)
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Razvan A. Galloway
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| Sujet: Re: Blues in the Night [PV Malucée] Jeu 19 Aoû - 11:37 | |
| Bébé ? Dire qu'il était interloqué était un euphémisme. Quel rapport ? C'était une moquerie ? Ou un surnom stupide ? Ou juste un mot qui lui était sorti de la bouche à cause de l'herbe qu'elle fumait trop ? Dans le doute, Razvan n'avait pas réagi. Puis "James Bond"... Mais elle ne devait pas être si stone que ça, puisqu'elle eut l'air de comprendre que le dit Mr Bond ne lui évoquait strictement rien. Mieux valait ne pas chercher plus loin, ça aurait sûrement été de l'énergie dépensée pour pas grand chose, une référence de jeunes peut-être... Quant à son refus de lâcher des noms, rien de surprenant. Depuis le début elle se revendiquait de la neutralité comme s'il s'agissait d'un parti. Ca commençait à sérieusement posé problème à Razvan d'ailleurs. Ce n'était pas pour jouer les nourrices qu'on la lui avait confiée, pourtant s'il pouvait se targuer d'être l'un des rares adultes de Poudlard à pouvoir lui faire entendre raison, en six ans on ne pouvait pas dire qu'il y avait eu de progrès significatifs pour la pousser à rejoindre le camp des Mangemorts. En conséquence, bien que peu surpris de ce voir opposer un refus catégorique de lui révéler ne serait-ce qu'un nom de ces élèves qui comptaient s'en prendre au régime en place, Galloway se demandait s'il n'allait pas falloir bientôt utiliser des moyens moins... agréables pour obtenir ce que le Lord noir voulait d'elle. Obtenir quelque chose de bonne grâce, c'est toujours plus fiable que par la force. Seulement lorsque on obtient rien de plein gré..
Mais elle semblait décidément à des lieues de ce qui le préoccupait lui. Allez donc oublier ce que vous avez entre les jambes en sa présence, c'est que vous êtes aveugle et sourd. Frustrée, hein ? Tant mieux, c'était une petite vengeance, un peu mesquine certes, pour ne pas lui dire ce qu'il avait envie d'entendre. De toutes manières elle finirait par obtenir ce qu'elle voulait, tandis que lui, ma foi, rien n'était moins certain. Quant au Gryffondor dont il était question, s'il s'étonna brièvement qu'elle se soit ouverte à un jeune homme capable de débiter les sornettes qu'ils avaient entendues en surprenant le couple, Razvan s'amusa cyniquement surtout d'imaginer que peut-être, c'était la raison pour laquelle les deux rouge et or s'étaient disputés un peu plus tôt. Les jeunes... Ils semblaient penser que la nouvelle ère rimait avec liberté des mœurs jusqu'à ce que leur copain/copine en titre n'aille voir ailleurs si le plaisir était plus intense. Là soudainement ils rivalisaient tous de pudibonderie, de morale qu'aucun adulte n'aurait pensé leur infliger.
Enfin, à frustrée, frustré et demi. Frustré d'être passé à côté d'une bonne occasion d'en savoir plus. Le demi c'était parce que sa concentration retombant avec la disparition de sa cible et menace, Malucée devenait moins la gamine médium que le Seigneur des Ténèbres lui avait confiée que ce petit bout de femme en construction tordue et qui aurait été capable de provoquer une poussée de testostérone chez le plus frigide des glaçons pourvu qu'elle ait décidé de se le faire. Et Galloway était loin d'être de glace, tout misanthrope qu'il puisse se montrer souvent. Il n'avait juste pas pris l'habitude de choisir ses partenaires parmi les jeunes filles nubiles, avant Malucée. "Toi par contre t'as vraiment le feu aux fesses.." Non elle n'avait pas le monopole des remarques déplacées. Le franc-parler, il en usait déjà des années avant qu'elle ne vienne au monde. Sauf qu'avec la fille illégitime de Bellatrix, au lieu de provoquer gêne, silence, énervement ou les ténèbres savaient quelle réaction d'égo vexé, il n'était pas rare que ses propres provocations se retournent contre lui. Quoi qu'il en soit, que ce fut parce que son esprit se trouvât libéré des questions et réflexions liées à ce groupe d'étudiants subversif, ou que ce fut parce que ce ton plaintif qu'elle employait avait tendance à balayer efficacement ses scrupules, Galloway rangea sa baguette et s'accroupit entre les jambes de la sorcière. Proximité excitante. D'autant qu'il était loin le temps où les hormones bouillonnant dans ses veines trop jeunes, il l'aurait déjà culbutée dans l'herbe. Elle aurait peut-être apprécié. Oui mais il y avait des avantages aussi à se retenir et à faire monter sa propre tension. Attendre d'être bien chaud justement, par exemple.. C'était aussi paradoxalement excitant de la frustrer. Et puis il n'en avait pas tout à fait fini :
"Tu crois que tu pourras rester neutre, hmm ? Continue comme ça et tu auras de quoi expérimenter du SM, mais crois-moi tu n'aimeras pas." Bien sûr, autant être honnêtes, ils le savaient tous les deux : viendrait sûrement un jour où si elle ne prenait toujours pas le chemin des partisans du Lord, il devrait utiliser des arguments différents et plus douloureux sur tous les plans. Si même ceux-là ne suffisaient pas, alors... Ça ne le réjouissait pas, et il aurait préféré qu'elle se montre un peu raisonnable pour une fois, mais Razvan n'avait jamais fait d'entorse à sa loyauté envers Voldemort, et il n'en ferait jamais. Puis il n'était pas exclu qu'elle soit confiée à d'autres si jamais le Lord estimait que c'était plus efficace, des personnes qui n'éprouveraient aucun regret à la briser.
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Malucée Nobody-Lestrange Claimed by Shadow Just a stranger doll ♣ Parchemins Enregistrés : 127 ♣ Where are you ? : In your bed. ♣ Sortilège ‒ Potion Fétiche : ... ♣ Character Age : Nineteen
| Sujet: Re: Blues in the Night [PV Malucée] Dim 29 Aoû - 17:54 | |
| Je ne les connaissais pas, ces noms. Et je sentais bien que Razvy ne me croyait pas le moins du monde, persuadé que je lui mentais. Mais bordeeeel comme si c'était mon genre! Okey, je mentais souvent, mais à lui? Non, j'étais franche, très franche, trop franche en fait…Mentir souvent, c'était faux quand j'y repensais. Puis bon…Sauf quand je mentais par omission, mais la…La, je n'avais vraiment aucun nom à fournir! Je comprenais bien que, dans sa position de Mangemort, il doive exiger des renseignements, pour les donner à son maître. Mais bon, moi, j'avais rien demandé et je n'étais dans le camps de personne. Alors merde! Je devais le dire en quelle langue au fait, pour qu'on finisse par l'imprimer? Moi – pas vouloir – de camps. J'avais déjà assez d'emmerdes avec mon pouvoir de médium et, contrairement, à ce que l'on pourrait penser, c'était le genre de pouvoir vraiment désagréable. J'avais commencé à fumer pour oublier les visions, jusqu'à ce que je me rende compte que la beuh les empêchait. Depuis, ma consommation avait crever des plafonds. Mais au moins, je ne voyais que rarement, et des choses vraiment importantes. Mais, même si ces choses étaient importantes…Elles ne l'étaient pas pour moi. D'ailleurs, j'aurais voulu me tromper de temps en temps, me dire que les gens dont j'avais vu la mort horrible pour tel ou tel crime contre le pouvoir en place avaient survécu, étaient passés…Que sais-je, dans une armoire à disparaître? Non…Non, ça n'arrivait jamais, que je me trompe. Et c'était horrible.
Je préférais ne plus y penser et me concentrer sur Razvan, que je comptais bien mettre dans mon lit –enfin dans le sien- ce soir. Visiblement, il n'aurait aucun ennemi ce soir, il n'attraperait personne de la Confrérie et passerait sa frustration sur les deux Gryffondor. Bon, j'avais couché avec ce mec parce que…Pour quoi déjà? Ouais enfin je devais être bourrée comme d'hab, l'alcool ça aidait aussi parfois. Ça n'empêchait pas les visions, mais je ne m'en souvenais pas et ce n'était pas plus mal. Donc, bourrée, il avait du me faire des avances et voilà. Ça datait un peu, quoi, deux ans? Ils se disputaient à cause de ça? Ouais…Je n'irais pas jusqu'à dire que j'étais la pute du château mais beaucoup me voyaient comme ça. J'avais un gros défaut en étant très portée sur le sexe mais je savais que j'aurais pu me contenter de deux mecs, voir trois. Le truc c'est que, bourré et drogué, on fait n'importe quoi et du coup on se tape une réputation de merde. Bon, ce que dise les gens, moi, ça me passe au dessus. Au moins ça me fait rire, de salir le nom des Lestrange. " Toutes des putes, telle mère telle fille!" En même temps je m'obstinais à dire que je n'étais pas sa fille mais c'était comme parler à des murs à chaque fois. Le Mage Noir devait avoir une erreur dans son registre ou un petit boulon en moi, allez savoir. Enfin, je me garderais bien de le dire tout haut. J'ai vu ce qu'il avait fais à des gens qui en avaient moins dis que moi….
« Toi par contre, t'a vraiment le feu aux fesses. » Et pas qu'un peu. J'avais le feu partout, surtout lorsqu'il se mit entre mes jambes. Merci seigneur, il craquait enfin! Je levais un peu ma cuisse pour la frotter contre sa hanche, les jambes écartées, seule ma culotte protégeait encore mon intimité de toute intrusion…Et bon sang, peu importait en fait! Qu'il s'introduise, qu'il s'introduise avec violence même, qu'il me fasse crier de plaisir ici, tout de suite…J'inspirais profondément. Je perdais tout contrôle –déjà que je n'en avais pas beaucoup- quand il s'agissait de sexe. « Tu crois que tu pourras rester neutre, hmm? Continue comme ça et tu auras de quoi expérimenter du SM. Mais crois moi, tu n'aimeras pas. » Je fronçais les sourcils. « Je ne vois pas pourquoi IL prendrait le temps de me torturer en personne pour rejoindre ses rangs. Je ne suis pas la fille de Bellatrix, je ne suis pas une Lestrange j'en suis certaine, je ne sais pas qui a cru ce genre de conneries mais c'est faux, j'ai rien en commun avec les jumelles, pas même physiquement. Je suis pas une sorcière exceptionnelle, j'veux dire, j'me débrouille mais ya clairement mieux que moi. Alors je m'inquiète pas trop. » En réalité, j'aurais du soucis à me faire si le Dark Lord apprenait pour mes pouvoirs de médium. Mais bon, puisque personne, absolument personne n'était au courant, je ne vois pas pourquoi lui justement le serais. Okey, on dit qu'il sait tout mais c'est pas le père noël non plus…Okey mauvais exemple mais je me comprends.
De toute façon je me fichais de tout ça. Je me concentrais sur Razvan, ce cher Razvan, un peu pédophile non? Quoi que, j'avais dix-neuf ans…La différence d'âge était frappante mais ce n'était rien. Je lui souris, perverse et approchais de ses lèvres. « Faut te détendre un peu mon cher…Sinon tu vas pas y arriver. » Je caressais la limite de son pantalon, descendant contre le bouton, puis contre le tissu de son intimité. J'avais envie de passer dessous, de le prendre dans ma bouche. Doucement Malucée, une chose à la fois. « T'a envie de moi? Laisse toi faire… » Moi en tout cas j'avais envie de lui. Il lui suffirait de passer sa main dans ma culotte pour voir à quel point j'étais trempée et prête à le prendre.
- Spoiler:
Je m'excuse pour cette attente de réponse j'ai pas d'excuses hormis une déprime passagère m'empêchant d'écrire un truc potable déjà que la c'est moyen…Mille excuses =S
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