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 Traffic 'n co [PV Sterling]

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Kaïn Rookwood

Kaïn Rookwood


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Traffic 'n co [PV Sterling] _
MessageSujet: Traffic 'n co [PV Sterling]   Traffic 'n co [PV Sterling] Icon_minitimeVen 13 Aoû - 11:22

    Le dimanche matin, c'est sans doute le moment de la semaine le plus calme de Poudlard. La majorité des élèves sont encore assommés de leur nuit agitée. Dans la Grande Salle, entre sept et huit heure, ne sont visibles que deux types de jeunes, tous deux tenant de l'espèce rare : les partisans de la nuit blanche jusque-boutistes, parmi lesquels on comptait de nombreux zombies, et les studieux, avec un teint tout aussi pâle, tout aussi peu bavards, mais pour des raisons différentes. Et Kaïn tenait un peu des deux. Le nez dans son bol de café, ses yeux étaient encore rouges, non de sommeil, celui-ci avait été un peu trop court pour être profond, mais ils parvenaient déjà à lire l'édition vieillotte d'histoire de la magie. Cela, il se le permettait justement à cause de l'heure, car rien n'était moins sûr que son exemplaire ait été tout à fait autorisé par les hautes instances de l'Education. Mais qui, à ce moment-là, aurait cherché ne serait-ce qu'à lire le titre du bouquin ? Sans parler d'essayer de savoir de quoi il s'agissait exactement. Puis il sentit à la fois l'excitation de la caféine faire son effet, alors même que ses paupières commençaient de se refaire lourdes, c'était le signe indubitable qu'il était temps de sortir. Aussi le jeune sorcier se leva et se dirigea vers les lourdes portes ouvertes, enfilant d'une main la cape sombre dont ils se revêtaient tous depuis une semaine que le vent avait fait son grand retour, achevant de l'autre d'engouffrer une tartine dégoulinante de miel.

    Dehors, les premiers et faibles rayons de soleil ne suffisaient pas à réchauffer l'air. Le brouillard rechignait encore à révéler totalement le parc et la Forêt, mais ses innombrables bras revenaient insensiblement vers le Lac. Où le jeune Serpentard comptait bien piquer une tête. Personne en vue, parfait. Pas par pudeur, simplement que comme la majorité de ses semblables, il rechignait à laisser sa baguette seule et loin de lui pendant trop longtemps.
    Octobre, il aurait bien pu y aller à l'heure qu'il désirait, plus personne ne souhaitait aller se refroidir le cuir dans l'eau glaciale. La vue de la seule brume matinale qui flottait encore paresseusement à la surface, éloignait les plus courageux. Tant mieux. Pour lui de toutes façons ça n'avait rien ni du courage, ni du dépassement de soi, ni du sport ni il ne savait quelle connerie du genre. Il aimait ça, c'était tout. Que ça soit bon ou mauvais, après,... C'était comme de fumer. Ça vous ruinait les poumons et plus encore lorsque ce n'était plus simplement du tabac. Oui, mais ça vous calmait vite et bien, et c'était bon. Les risques faisaient partie du charme. L'inconnu, l'excitation qui va avec, c'est de plonger tête la première dans une eau si sombre que vous ignorez tout de ce qui s'y trouve, le passage d'un air frais, à un monde aquatique déjà carrément glacial. Une façon à la fois extrêmement sensuelle et en même temps parfaitement à l'opposé du sexe, de sentir tout son corps, du bout des orteils à la racine des cheveux. Éviter la morsure du froid, la transformer en caresse, par le mouvement. Une façon, comme il en connaissait probablement un peu trop, de se déconnecter. Se laisser couler dans les profondeurs, ou au contraire essayer de les rejoindre vigoureusement, puis mettre toute son énergie à retrouver la surface lorsque l'on sent ses poumons prêts à exploser, ses tempes frémir, ça peut paraître lyrique, d'un onirisme sombre. C'est souvent ce qui arrive quand on essaye de mettre des mots sur des sensations aussi primaires.

    Après l'effort le réconfort, disent certains. Dans le cas de Kaïn, cela signifiait tout simplement allumer la première clope de la journée. L'heure des affaires désormais, il se dirigea sans empressement vers la volière, cheveux encore humides, écouteurs dans les oreilles, cape sous le coude, en bras de chemise retroussés tant la température ne lui paraissait d'un coup plus aussi basse qu'en sortant du château. Ce qu'il allait faire, ce n'était ni plus ni moins que d'aller chercher un petit stock d'herbes qui saurait bien faire les deux semaines à venir, voire trois si on était optimiste. Le système commençait de se rôder : le cadet des Rookwood avait choisi trois des plus banals hiboux de l'école, les plus ternes, ni petits ni grands, pas l'air très propres, ni très solides. Et pourtant fiables. Les oiseaux semblaient s'être attachés à lui du fait même de son intérêt. Ou bien était-ce la complicité naturelle qu'il avait depuis tout petit avec les bêtes ? Quoi qu'il en soit, ces trois rapaces ne lui avaient jamais fait défaut depuis qu'il avait lancé son petit business. Il les envoyait alternativement à Pete Garrison, tatoueur et dealer de son état, qui tout Moldu qu'il était, avait vite compris et la façon de faire et l'intérêt. Lui préparait des paquets sous forme d'enveloppes, qu'il attachait aux pattes des oiseaux avec un billet de 100 livres. Les hiboux revenaient toujours avec ce même billet dupliqué. Et ainsi de suite. Parfois quelques demandes particulières les accompagnaient, les petits frères du billet étaient alors plus nombreux. Naturellement les oiseaux revenaient toujours dans la volière : inutile d'attirer l'attention en les faisant passer par la Grande Salle, et il était dans sa chambre de manière trop décousue. Non la volière et ses nombreuses niches et recoins, c'était parfait.

    En tous cas, soit que la musique dans ses oreilles fut trop forte, soit que les substances qu'il prenait commençaient à faire effet, soit encore qu'il était moins réveillé qu'il ne le pensait, soit même qu'il lui paraissait trop peu probable que qui que ce fut se trouvât ici à pareille heure, mais cette fois-là, Kaïn fit nettement moins attention que les fois précédentes, vérifiant à peine, que personne ne se trouvait sur place. Un regard circulaire tout juste, qui ne servait pas à grand chose en fin de compte tant la lumière matinale jouait des tours entre ses ouvertures et ses murs aveugles. D'habitude il prenait les précautions nécessaires à être seul à connaître sa façon d'organiser son trafic. Comme tout le monde le sait, c'est toujours le jour où on relâche bêtement la garde, parce qu'on l'a trop montée pour rien, que le sort vous jète un de ses mauvais tours à la tête.
    Ce ne fut qu'une fois l'herbe échangée avec les billets, opération rendue rapide par l'habitude, qu'il réalisa enfin qu'il n'était pas seul. Encore fallut-il que le hibou regardât ostensiblement par-dessus son épaule d'un air inquisiteur. Réaction typique de celui qui n'a pas la conscience tranquille, découvrir dans son dos une silhouette le fit sursauter, au point d'en perdre ses écouteurs. Et réflexes obligent, au lieu de jouer les innocents et se trouver une excuse intelligente, il se retrouva baguette en main pointée vers l'intrus, avant même de savoir de qui il s'agissait. Autant dire que c'était la chose la plus stupide à faire s'il s'agissait d'un des profs. D'autant que la personne aurait pu être là depuis le début de l'opération, et même lui parler sans qu'il ne s'en rende compte tant le volume de la musique qu'il écoutait était fort. Surtout avec l'enveloppe bien pleine encore à la main. Kaïn plissa les yeux, de mécontentement et de méfiance d'une part, mais aussi parce que la lumière blanche qui se déversait par l'entrée n'aidait pas à mettre un nom sur l'inconnu qui venait de le surprendre. Pourtant la silhouette était celle d'un élève d'après la forme de la cape, d'un mec d'après les épaules et la taille et.. C'était vaguement familier, ça lui rappelait Malucée : un des types avec qui elle couchait peut-être ? Si c'était ça il avait une chance de limiter les dégâts. Le sorcier baissa sa baguette, mais visiblement prêt à la relever. Tiens d'ailleurs, comme ses yeux s'habituaient plus ou moins bien à la trop grande luminosité qui les agressait, un nom lui remonta du fond sa mémoire : "Weiland ?"
    S'il y avait de l'incrédulité dans la voix c'était parce qu'il aurait parié que le Gryffondor aurait fait partie de ceux qui auraient traîné au lit encore quelques heures. Le genre à avoir fait la fête toute la nuit. Mais pour le peu qu'il connaissait le jeune homme en question, il pouvait tout aussi bien se tromper sur la personne.



[HJ : désolé, c'est vraiment pas extraordinaire, mais comme je l'ai dit, moi et les premiers posts.... ><]
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